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Full text of "La survivance (1944-12-06)"

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. Amérique, datis cétts atfosphère: 
-saxonisée et saxonisañte, nous le savons 
noûs : sommes. Téstés : ‘ea: 
‘tholiqües ‘parce que nous s0mmés restés: 
- Français. ‘Après Dieu voilà d'où nous est 


-MäMtensnt: 


- vent le salüt.' 


Abbé GROULX. 


VOL. XVII 


ER 


4 


Nouvelles de 
L'Association 


Journée de l'Association 
.La Journée de l'Association de la pa- 


roisse St-Joachim d'Edmonton a obtenu 
le résultat de deux cent soixante-sept 


_piastres et quarante cinq sous ($267.45) ; 


la paroisse de Mallaig nous à envoyé 


trente-quatre piastres et vingt-cinq 
sous ($3425) et celle de Guy, 
piastres ($20.00). Nous remercions tous 
ces généreux donateurs. 
Région de Bonnyville 


À 


| 
| 


#3: 


L'ancien m 


conseription n'était pas nécessairé 


Voici les principaux passages du dis- 
cours prononcé à la Chambre des! 
Communes, le 27 novembre, par M. 
C.-G. Power: 

Je ne me propose pas de discuter la. 
question du nombre des renforts dis- | 
pohibles, ni le temps où ces renforts 


vront être envoyés, ni la méthode à 
suivre pour les prélever. 
La stratégie adoptée par le général 


jrance, 


avec seulement des soldats nouvelle- 
ment arrivés, quelque bien entraînés 
qu'ils puissent être. 

I1 me semble que, dans la circons- 
la ligne de conduite logique 
et raisonnable consisterait à retirer 
temporairement les hommes de Ia li- 


vingt seront. requis, ni l'endroit où ils de- gne de feu pour qu'ils s’équipent de 


nouveau, se reposent, se rétablissent, 
let de refaire les rangs. 


D'après tous les rapports, le nombre 


Le mercredi, 15 novembre, le R BP. J. Eisenhower, Je généralissime des forces d'hommes requis est comparativement 


Fortier, S.J. est allé à Bonnyville pour 
le congrès régional des instituteurs des 
inspectorats de St-Paul et de Bonny- 
ville, qui eut lieu, les 16 et 17 novem- 
bre, sous la direction de MM. les Ins- 
pecteurs Sylvestre et Racette. Sur cent 
quarante instituteurs présents, près de 
le moitié étaient de langue française. 


| 


| 
| 


Au cours du congrès, les instituteurs | 


eurent'le plaisir d'entendre l'Hon. Ans- 
ley, Ministre de l'Education, et M. E. 


Clarke, professeur de. français au High | 


School Eastwood d'Edmonton, pronon- 
cer des paroles-bienveillantes à l'égard 
du groupe français. L’Hon. Ansley fit 
une impression profonde par son ma- 
gistral discours sur.la personnalité hu- 
maine et son développement par l'édu- 
cation. Le RP. Yott, OMI, expliqua 
l'organisation de Boys’ Town de St- 
Paul. 

Au début de l'après-midi du 17, sé- 
ance française où le P. Fortier prit la 
parole. On y examina plusieurs problè- 
mes concernant l'enseignement du ca- 
téchisme et du français et Jon vota 
deux résolutions qui seront envoyées au 
Ministre de l'Education. 


\ 


Le dimanche, 19 novembre, le P. For- 


tier assista à une assemblée de l'Exécu- 
tif local de l'A.C.FA. de Bonnyville, 
constitué de MM. Oscar Nobert, prési- 
dent, C.-H. Beaupré, secrétaire, Ph. 
Durocher, T.-A. Lambert, Alb. Labrie, 
Phil. -Giguère et Raoul Lapointe. 

. Le lendemain, M. le Curé J. Lapointe 
conduisait le P. Fortier aux écoles rura- 
les de Bonnyville pour la distribution 
des prix du Concours de Français de 
l'A.C.F.A. Mardi et mercredi, le P. 
Fortier rendit visite au personnel et aux 
élèves de l’école du village de Bonny- 
ville. Mercredi soir, M. l'abbé G. Tardif 
et M. André Belland le conduisñient 
à La Corey. Jeudi, M. le Curé Thibault 
et M. Ls, Bureau conduisaient le EP. 
Fortier au Lac Froid. Le RP. À. La- 


alliées, stratégie proclamée publique- | 
ment, consiste à frapper sans arrêt: 
ni répit. 

On nous dit que, pour mettre à! 
‘exécution le plan de guerre d’Eisen- 
hower, des renforts doivent être dis- | 
ponibles et sous la main afin de com- | 
bler dans les vingt-quatre heures, les | 
vides survenus dans les bataillons et 
les” unités. 

Je crois devoir signaler à l’attention ‘ 
de la Chambre et à celle des milliers 
de mères, d’épouses, de fiancées et des 
personnes à la charge des militaires 
actuellement sur la ligne de feu que, 
au lieu de ménager des existences, ce 
retour répété au combat pourrait fort 
bien entrainer des pertes plus lourdes 
parmi des êtres chers. Nul comman- 
dant ne se défera de ses hommes expé- 
rimentés et n’entreprendra un combat 


espérons donner de plus amples détails 
plus tard. “ 
Terres 

À Brosseau, M. Jos. Brosseau à ache- 
té la terre de Mme Alph. Brosseau. M. 
Josaphat Labrecque, de Spirit River, a 
acheté une demi-section de M. Martial 
Lauzon, de Falher. 

Coopération et artisanat 

À Ste-Lina a eu lieu l'assemblée gé- 
nérale de l’Association Coopérative et 
l'élection des nouveaux directeurs. M. 
P.-E. Oueilette est le nouveau gérant. | 
À Beaumont, on a tenu une assemblée le 
afin de former une coopérative pour la 
vente des oeufs. À Fort Kent, le cercle, 
des fermières est actif. A La Corey, on 
a fondé un cercle de couture. 


Théâtre français | 

La première comédie jouée par le 
“Théâtre français” d’Edmonton a ob- 
tenu un grand succès. C’est un événe- 


ment important dans la vie française | 


vallée, O.M.I., Curé, se rendit avec Se notre ville. Espérons que. cette. orga- 


aux écoles bilingues de la paroisse pour 
la distribution des prix de français. 


nisation prospérera: elle répond à un | 
grand besoin: faire aimer la langue 


Vendredi, le P. Fortier réhdait visite au | française. 


personnel et aux élèves de l’école La 
Corey. | 

Le dimanche, 26 novembre, distribu- 
tion des prix de français aux élèves de 
l'école La Corey. Puis le P. Fortier ex- 
posa la raison d'être et le travail Ge 
l'A.C.F.A, et proposa de fonder un cercle 
de YAssociation. On accepta et l’on élut 
les officiers suivants: Président hono- 
raire: M. le Curé'L. Thibäult; prési- 
dent: M. Ls. Dumaine; vice-président: 
M. Arsène Verrier; secrétaire: M. Ls. 
Bureau; conseillers: MM. Alb. Ouellet- 
te et Pierre Lauzon. Mardi, M. le curé 
Lapointe conduisit le P. Fortier à l'é- 
cole de Fort Kent. 

Concours de Français 

Le samedi soir, 2 décembre, le Comité 
du Concours de Français tenait une 
assemblée. Le RP. Philibert, OFM., 
fut réélu président, et M. M. Lavallée, 
secrétaire. On y étudia le rapport du 
concours de 1944 et on précisa l'orga- 
nisation du prochain concours. 

Radio 

Le R.P. P.-E. Breton, O.M.I, prési- 
” dent du Comité de la Radio de l’A.CF. 
A., a fait une tournée à Bonnyville, St- 
Paul, Beaumont, Villeneuve, Vimvy, 
Mearns, Lamoureux. A Lamoureux, il 
était accompagné du Dr Mousseau, 
membre du Comité de la Radio. Par- 
tout, l'accueil a été très cordial. Nous 


Noms des gagnants 


Tirage hebdomadaire en fa- 
veur des abonnés dont l’abon- 
nement est en règle. 


«Gagnants de cette semaine: 


Calixto Tremblay, 
St-Paul, Alta, 


C.-E. Pépin, 
Montréal P. Q. 7 


: Mme J. Fournier. 
Bknd River, Ont. 


Jos. Socquet, 


Mallaig, Alta. 


Chacun de ces gagnants recevra un 
album de la Bonne Chanson, com- 
prenant trente Chansons. 


D 


Î 


l 


Il se fait pas’ mal de bavardage 
dans la paroisse par le temps qui court. 
Tout le monde se fait aller la langue. 

Æ % + 
Les poules caquettent; 
.Les commères jacasseni; 
La chatte miaule, 
Et le petit braille. 
% + 

À Ottawa, nos députés s'efforcent de 
gagner leur salaire, en vous retroussant 
des discours qui ne sont pas piqués de 
vers. Sans compter qu'ils ne rationnent 
pas leur marchandise. 

Æ %  % 
. On dirait que cette maladie du bavar- 
dage, c’est comme la picotte volante, ou 
les fièvres galoppantes: tout le monde 
l’attrape. 


Jusqu'au Sénateur T. D. et le Pas- 
teur Shields qui nous apportent dans 
l'Ouest un échantillon de salive à bon 
marché. Ces gens-là n'ont pas dû lire 
les affiches qui défendent de cracher | 
dans les endroits publics. 

Il s'en fait donc des cancans dans 
le monde. On critique le sermon du cu- 
ré: un ‘“picosse” la réputation du voi- 
\sin; on passe des remarques sur la mai- 
itresse d'école. 


X % + 
J'ai même entendu raconter qu'il y 
en avait qui bavardaient contre le Gof- 
feur. Quand je îne cache, on n'est pas 
content; auand je me montre, on n'est 
päs content, non plus. Allez satisfaire 
le public avec cela 
LE æ 
J'ai pour mon dire que toutes ces lan- 
gues qui bavassent, on devrait les met- 
tre dans le vinaigre et en faire des ma- 
rinades; car c'est de la même famille 
jaue les cornichons, 


# 


‘Le. Gotfeur, 


peu élevé, même dans l'infanterie, 


iseule arme qui, à ce que l'on dit, | 
l'ennemi et à ne lui accorder ni repos, serait menacée d’un manque d'effectifs. | 
‘L'abaissement du taux des 


pertes, 

grâce à des périodes d'inactivité rela- 

‘tive ou totale, comblerait le déficit, 

si tant est qu'il en existe un, et res- 
taurerait l'équilibre 

Ni la victoire ultime, ni l'honneur 


[natichal n'exigent que des troupes 


icanadiennes combattent à toutes les 
‘heures de la journée et tous les jours, 
ivoire prennent part ä chaque bataille 
nécessaire pour amener la victoire @é- 
finitive, tout particulièrement lorsque 
des milliers d'Européens, qui viennent 
d'être libérés de la tyrannie et de 
Y'ignoble occupation nazie, brûlent de 
se venger de l’oppresseur. 

On pourrait craindre qu’une telle 
ligne de conduite amoindrirait le pres- 
tige et la gloire du Canada. A mon 
avis, cette gloire et ce prestige ont 
été établis à jamais par les faits dar- 
mes de nos combattants dans chacun 
des services armés. Je ne puis croire, 
à la lumière de toutes les circonstances, 
que cette ligne de conduite pourrait 
être considérée comme autre chose 
qu’un acte de simple bon sens et d’hu- 
manité. 

On a dit que les pertes éprouvées 
par certains de nos alliés sont supé- 
rieures aux nôtres. 
“Sûrement, le présent conflit est quel- 
que chose de plus qu’un concours en- 
tre les Nations-Unies pour savoir qui 
éprouverait les plus fortes pertes!” 

Si l'on adoptait un programme de 
récupération méthodique, le système 
du volontariat — système qui, 


(suite à la page 8) 


Signes communistes 
à Belgrade 


— Eleanor Packard, 


Rome. 


Une autre sorte de 
zombies" 


On a parlé béaücoup, depuis quel- 
que temps, des “Zombies” qui refu- 
sent de s'enrôler pour service outre- 

4 mer. Il est une autre sorte de “zom- 
bies” qui, eux, refusent de faire 
tout service militaire: ce sont les 
“objecteurs de conscience”. 

En réponse à uñe question du dé- 
puté libéral Thomas Ross, de Hamil- 
ton-Est, le ministre du Travail, M 
Humphrey Mitchell, a appris à ls 
Chambre des Communes que l'oc 
compte 9,329 objecteurs de conscien- 
ce au service militaire dans tout le 
Canada. | 

Ces objecteurs sé répartissent de la 
façon suivante entre les neufs pro- 
vinces: 

Ile äu Prince-Edouara 
Nouvelle-Ecosse 
Nouveau-Brunswick … 
Québec 


On remarque donc que sur 9,329, 
il n'y en a que 26 dans Québec; la 
balance de 9,303 appartient aux pro- 
vinces anglaises. 


ance 


: Organe de. PAssbciation Canadienne-Frangaise de Alberta 
EDMONTON, ALBERTA T MERCREDI 6 DECEMBRE: 1944 


inistre de l'Air déclare Lu “ 


Le communisme, péril le plus grave, 


No 3 


dit S. Em. le Cardinal Villeneuve 


Le Vatican et les colis 
de Noël 


Vatican. — Sa Sainteté le pape a 
demandé des trains pour transporter 
des colis de Noël au prisonniers de 
guerre, aux internés civils et aux réfu- 
giés de guerre, sans distinction de foi, 
de race ou de nationalité. Les repré- 
sentants du Vatican se chargent de fai- 
re parvenir ces colis à destination. 


Churchill craint un trop 
grand optimisme 


Londres, — Le premier ministre Win- 
ston Churchill a demandé à ses compa- 
triotes de ne pas s’abandonner à l’idée 
que la guerre prendra fin bientôt. Il a 
ajouté qu'ils est prêt à éliminer le mot 
“début” de son récent discours, dans le- 
quel il avait déclaré que le conflit avec 
Allemagne serait terminé au “début 
de l'été de 1945”. 


La Convention du Wheat Pool à Calgary: 
M. Abel Marion est l'invité d'honneur 


par Louis Normandeau 
A tous les ans, durant la troisième 
semaine de novembre, se tient à Cal- 
gary la convention du Wheat Pool de 
l'Alberta. - 
Après la nomination des divers comi- 


tude du rapport des directeurs et du 
gérant général Pour la saison 1943-44, 
les 436 élévateurs du Wheat Pool ont 
reçu Ges fermiers  41,415,661 boïisseaux 
de grain, soit une ‘moyenne de 94,990 
minots par élévateur. Cette moyenne 


| 


! port financier montre un bénéfice net 
ide $1.351,808. L'an dernier, les délégués |1 
lont décidé de distribuer le surplus au 

producteur, soit ic le minot et 5 pour 
[cent sur les réserves. Avant d’ajourner, 
Îles délégués décideront cette semaine 


‘la manière dont le surplus de 1943-44 |dans l'Alberta une organisation qui veut | IL: agitation communiste 
corres- devra être distribué. Durant l'année, |iàa bonne entente entre les races. Pour, 


|mettre aux fermiers de devenir mem- 
ibres de notre organisation. Tout fer- 
mier désirant devenir membre devra 
d’abord acquérir un minimum de $5.00 
de réserves d’un autre membre. Pour 
participer aux bénéfices financiers, un 


A cela je réponds: tés, les délégués se plongent dans l'é- fermier ‘doit être membre. 


Le Wheat Pool à enregistré plus de 
10,000 membres depuis deux ans, por- 
tant le nombre total à 59,698. 

Durant la convention, des représen- 
tants des Pools du Manitoba .et de la 
Saskatchewan ont donné un aperçu de 


l'an létait de 82,469 minots l'an dernier. Les |la situation des Pools ‘dans leurs pro-; 
opérations de l’année, au point de vue |vinces respectives. En Saskatchewan, 
financier, ont été satisfaisantes. Le rap- 1 1,200 élévateurs du Wheat Pool ont 


recu 140,000,000 minots de grain. Au 
Manitoba, les 225" élévateurs du Pool. 
en ont reçu 48,000,000 minots. 
Maintenant, pendant que dans tous 
les coins du pays, on bave sur Québec, 
il est réconfortant de constater qu'ily a; 


Impressions du primat de l'Eglise du 
Canada, à son retour de voyage 


Aucune mission officielle. — Nazisme et commu- 


nisme. — Le plus grand 


danger. -— Le courage 


de nos soldats. 


Son Eminence le Cardinal Villeneuve, 
à son retour d'Europe, a fait quelques : 
déclarations d'importance en marge æe | 
son voyage outre-mer. | 


Aucune mission officielle 

Son Eminence a précisé que son voya- | 
ge n'avait “aucun caractère politique |; 
et qu’il n’était chargé d'aucun message : 
officiel de la part d’aucune person- | 
ne, humble ou puissante, à qui que ce 
soit de l’autre côté de l'Atlantique.” 

“Toutes les rumeurs contraires sont 
absolument sans fondement”, a-t-il dit, 
pour répondre apparemment à la nou- | 
velle qu'il pouvait être porteur de| 
messages du premier ministre Churchill 
et du président Roosevelt, qui étaient 
en conférence à Québec au moment de 
son départ. 

“Je suis parti d'un fait, à savoir, 
que des milliers de nos fidèles su 
Canada sont rendus sur les champs 
de bataille, et qu'il ne se pourrait que; 
l'Eglise ait l'apparence même de tes | 
délaisser. Voilà ce qui a motivé en | 
Europe mes nombreux déplacements”. | | 

“Je voudrais dire aux parents ca-1 
tholiques ici, qui pourraient s’inquié- : 
ter @e l'effet des conditions de guerre : 
sur l'attitude religieuse de leurs fils, 
qu'ils n’ont pas raison de particulière- : 
ment s'inquiéter,” a affirmé le cardi- 


; nal. 


pondante de la “British United Press”, 323 assemblées avec vues animées ont jleur convention cette année, le Wheat | 
Pool de l'Alberta a décidé d'inviter un; RS 
fermier du Québec. Monsieur Abel Ma- | A mesure que les armées alliées libè- 


lest arrivée dans un aérodrome italien 
là bord d'un avion de transport russe, 


après avoir été expulsée de Belgrade 


parce qu’elle aurait transmis des dépé- L 


ches non approuvées par la censure 
yougoslave. Mme Packard a protesté 
contre l'ordre d'expulsion. Elle a précisé 
que ses dépêches avaient été approuvées 
par les censeurs alliés comme ne ren- 


(fermant aucune information militaire, 


mais que les censeurs yougoslaves ne les 
avaient pas approuvées par suite de leur 
caractère politique. 

“Je crois comprendre que les autori- 
tés yougoslaves n’ont pas goûté ma dé- 


‘Ipêche dans laquelle je mentionnais que 


plusieurs photos de Staline et de Tito 
se trouvaiont dons les montres de ma- 
gasins de Belgrade, tandis que les pho- 
tos au président Roosevelt et du pre- 
mier ministre Churchill y brillaient par 
ieur absence” a dit la correspondante 
de guerre. 

Georges Bria, de la Presse associée, 
a affirmé lui aussi qu'il a vu des milliers 
de partisans s’entraînant aux maneou- 
vres dans les rues, décorées de l'étoile 
rouge, de la faucille et du marteau, des 


lportraits de Tito et de Staline. 


été tenues par toute la province avec 
une assistance de 33,550 personnes. 

Tel que décidé à la dernière conven- 
tion, un plan de redistribution a été 
approuvé et prendra effet au mois de 
mai 1545. Avec une augmentation de la 
population dans le nord de la province, 
il s'ensuit que le nombre de délégués 
sera augmenté dans le nord. D'après 
ce plan, le district d’Edmonton élira 
deux délégués de plus et le district de la 
|Rivière-la-Paix, un de plus. 

Depuis une couple d'années, notre 
constitution a été amendée afin de per- 


| 


de haute valeur. 


L'Angleterre desire 
plus d'enfants 


Lonôres. — Le problère de la natalité 
décroissante en Grande-Bretagne oc- 
cupe en ce moment une plus grande 
place et reçoit plus de publicité que le 
plan de sécurité sociale du gouverne- 
ment. 

La campagne, encourageant les fem- 


mes à avoir plus d'enfants, s'intensifie, 


La Russie voudrait 
annihiler la Pologne 


Toronto. — La Russie soviétique pro- 
jette de suivre la politique étrangère de 
ee lè Grand et “d'annihiler la Polo- 
gne”. Telle est l'opinion qu’a exprimée 
le professeur Oscar Halecki, autrefois 
de l’nniversité de Varsovie. 


Internement de Shields 


Québec. — Le conseil exécutif de la 
ville de Québec a approuvé'une résolu- 
tion demandant au gouvernement du 
Dominion d’interner le pasteur Shields, 
pasteur Baptiste de Toronto. 


des allocations infantiles sont projetées 
et la question de la natalité britanni- 
que est soumise à l'étude d'une com- 
mission royale. Un observateur estime 
que chaque maman anglaise doit avoir 
‘au moins quatre enfants, si l'on veut 
vraiment relever le taux de la natalité 
en Grande-Bretagne. 

En guise de solution, le Conservative 
Reform Group a présenté un rapport 
réclamant du parlement, un acte défi- 
nitif, afin de faciliter les conditions 
[économiques aux familles désireuses 
d'élever un 2e, un 3e ou un 4e enfant.: 
Panini les discussions soulevées, un mé- ! 
decin de Lonâres, le docteur Charles; 
Hill, âgé de 40 ans, secrétaire de la Bri-; 
tish Medical Association. émit certaines : 


| 


Jobservations sur la diète à suivre par les: 
hommes avant le mariage et sur ies | 


. soins à donner aux jeunes mères. Il ter- | 


Ottawa. —- Les exportations cana- 
diennes, dans les dix premiers mois de 


l'année courante, se sont chiffrées à 


près de trois’ milliärds de dollars, com- 
parativement à- $2,379,000,000 pour la 
même période de 1943. L'augmentation 
est de $482,000,000, ou de 20.2 pour cent. 


mina en disant: “Nous parviendrons à 
résoudre le problème de ia natalité, 
quand les hommes et les femmes seront 
convaincus que de nombreux enfants’ 


rion, président de l’Union Catholique 
des Cultivateurs, fut l’homme choisi, et 
passa trois jours à la convention où il 
parla aux délégués. De plus, il était 
l'hôte d'honneur et l'orateur. principal 
au banquet du Wheat Pool. M. Marion 
n'a pas eu peur ni honte de dire qu'il 
parlait comme un “plain dirt farmer 
from Quebec”. Il parla des organisa- 
tions rurales de sa province, des socié- 
tés coopératives et des caisses populai- 
res. Il a apporté de Québec un message 


Qu'il me soit permis de mentionner 
en passant que dans le cours de l'hiver 
nous aurons nos assemblées comme 
d'habitude avec vues animées. Nous 
parlerons de nos problèmes dans l’Ouest 
et en plus, nous vous donnerons un 
aperçu de la province de Québec et de 
ce que ses fermiers sont en train de 
réaliser. 


RE Re ee 


Les 16,000 


Ottawa. — Les 16,000 recrues qui se- 
ront envoyées outre-mer représenteront 
toutes les parties du Dominion, a an- 
noncé dernièrement Je département de 
la Défense nationale. On choisira celles 
des recrues qui sont le mieux entraînées 
pour l'infanterie. 


Enrôlement volontaire 


Montréal. — 2,928 hommes se sont 
enrôtés dans l’armée active au cours des 
neuf derniers jours et la moitié de ces 
: volontaires sont. des Canadiens fran- 
|çais, a déclaré aujourd'hui l'hon. M. 
:Laflèche, ministre des Services de guer- 
ire. 


om mo me 


ERnanons du Porn 
| | È 
| Ottawa. E.-B. Joliffe, chef du 


parti CCF. d'Ontario,'a déclaré que la 
| politique. de.son parti était de préconi- 


| 


ment le comte Sforza; 


“D'une façon générale, nos soldats 
outre-mer sont aussi fidèles, sinon plus, 
dans de nombreux cas, à la pratique 
de leur religion qu'ils l’étaient au pays. 

“On ne peut évidemment sous-esti- 
mer les dangers auxquels l’âme des, 


: OBSERVATOIRE - 


ETINTITE 
AUNHHINS 


en Europe 


rent les pays du joug nazi, les élé- 
ments communistes, soutenus par Mos- 
cou, cherchent dans ces mêmes pays à 
s'emparer du pouvoir. Ils n'hésitent pas, 
le cas échéant, à fomenter des troubles 
qui peuvent même avoir des conséquen- 
ces très graves pour la poursuite de la 
guerre. ; 

En Belgique. le groupe de l'armée 
clandestine a été sommé par le premier 
ministre Pierlot de remettre leurs armes 
et de se soumetre aux lois du pays. Le 
gouvernement a à se débattre en ce 
moment contre les groupes rouges qui 
voudraient le renverser. 

En Italie, les troubles communistes 
éclatèrent dès la libération de Rome. 
Actuellement ils font une obstruction 
systématique et empêchent la forma- 
tion de tout gouvernement. 

En Grèce, les communistes ont provo- 
qué un soulevement pour renverser le 
gouvernement Papandreou. L'armée 
d'occupation composée d'Américains et 
d'Anglais, a dû intervenir par la force 
des armes pour maitriser ce commence- 
ment d’émeute. 

Comme on le voit, la menace commu- 
niste est loin d’être disparue. Il faudrait 
mentionner encore les difficultés que 
la Russie soulève contre la Pologne, ses 
mensonges à l'égard de l'Espagne, ses 
injures à l’aûresse du Pape, etc. 

Notons toutefois que les Alliés com-; 
mencent à montrer plus de fermeté. M. 
Anthony Eden a répudié catégorique- 
l'un des CD — 
des partis de gauche en Italie; et de | 
son côté, M. Churchill a averti cl 
communistes que les Aïlliés ne tolére- 
raient aucune intervention de leur part: 
en Grèce. 

Il est grandement temps que l’on ou- 
vre enfin les yeux sur la menace gran- 
dissante de la révolution rouge à tra- | 
vers le monde. Nous l'avons souvent 
souligné, à la lumière des événements: : 
le communisme poursuit son’réve de do- | 
mination mondiale, Il cherche à profi- 
ter de toutes les occasions pour sn 

| 


trer et s'implanter partout. Il n'attend 
que l'heure propice pour jeter bas le: 
masque. Ne soyons pas assez stupides | 


dans une famille procurent une grande |ser un amendement à VActe de l'Amé- [pour nous -endormir dans une fausse 


satisfaction et une vie plus riche et 
plus normale.” 


rique Britannique du Nord afin .de per- 
‘mettre l'élimination du sénat. 


sécurité. 
P.-E. B. 


jeunes gens et des jeunes filles est 
| exposée dans les services armés. 
“D'une part, je suis porté à croire 
que la grande majorité de nos jeunes 
gens des forces armées maintenant 
outre-mer se sont enrôlés pour servir 
un généreux idéal* ou bien, ayant été 
même, depuis lors, de constater les 
effets pernicieux de la doctrine nazie, 
ils se rendent pleinement compte du 
fait qu'ils combattent les forces du mal 
et sont prêts au sacrifice suprême pour 
défendre les droits humains et la li- 


tberté humaine.” 


Nazisme et communisme 

“Que faut-il penser de la justice de 
la guerre, du côté des Alliés? ‘Est-il 
permis d’y coopérer, d'y sacrifier sa 
vie?” s’est demandé le cardinal. 

“Je sais bien que toutes sortes d'in- 
térêts y sont en jeu, plus nobles ou 
plus honteux les uns que les autres. 
Une chose demeure: “Eminence”, me 
confiait l’éminentissime cardinal Van 
Roey, archevêque de Malines en Bel- 
gique, “moi qui connais bien les nazis, 
| j'ai été persuadé dès le début que si 
l'Allemagne avait pu gagner cette guer- 
re, c'en eut été à peu près fait du 
‘catholicisme en Europe. Voilà pourquoi 
.je n'ai point voulu jamais transiger 
avec eux, et que j'ai eu le ferme espoir 
que le Seigneur n’abandonnerait point 
Son Eglise à la merci de ses ennemis.” 
“Est-il donc défendu, d'admirer ceux 
qui ont voulu. ou du moins accepté 
d'exposer leur vie .pour protéger le 
jroyauime de Dieu? Et même protéger 
ieur patrie car, entre les nations, dé- 
sormais l'éloignement ne compte plus 
ère. : 

Le plus grand danger 

“Sans doute, après la victoire tout 

péril ne sera point disparu. Le com- 


envahissante. Il y aura peut-être en- 
core des persécutions et des martyrs.” 
Son Eminence a dit que La propagande 
insidieuse du communisme pénètre 
chez tous les peuples et dans les mi- 
lieux importants, au point qu’il prend 
la proportion d’une menace irrédncti- 
ble pour Ia religion et la civilisation 


. chrétienne”. 


Il mentionna que le communisme 
est l'un des nouveaux démons qui 
menacent le monde, et dont les autres 
seraient: la guerre, qui sera suivie 
peut-être par une paix éphémère: la 
famine, qui sévit pour les gens des 
pays libérés comme pour ceux sous les 
armes: les luttes intestines et les ré- 
volutions, qui remplacent ou font suite 
à la guerre; le sort de la Pologne. 

“Cultivons parmi nous l'esprit des hé- 
ros et que nos fils, purifiant leurs in- 
tentions, apprennent à mourir pour la 
justice et pour leur foi. 


Aïdons nos combattants 

“Nos fils sont là-bas à la guerre. 
Ce r'est point seulement avec des 
armes qu'ils remporteront une victoire, 
c'est avec leur coeur. Donnons-leur du 
coeur. Pour cela, aimons-les, encoura- 
geons-les, soutenons-les. Ne les ou- 
blions pas, ne les délaissons pas, écri- 
vons-leur, donnons-leur de ces marques 
d'affection, de ces petits riens qui 
nourrissent les fidèles attachements. 
Surtout ne les décourageons pas. Ne 
tuons point leur enthusiasme. Au con- 
traire, relevons-les dans leurs abatte- 
ments, ne les blâmons point amère- 
ment, ne leur arrachons point la cou- 


{suite à la page 8) 


‘Au Cap BL Blomidon’ 


Nous commencerons probablement 
la semaine prochaine la publication 
du beau roman canadien “Au Cap 
Blomidon”. Ce roman dû à la plume 
de M. le chanoine L. Groulx, (pseu- 
donyme Alonié de Lestres). ne man- 
quera pas de plaire à nos lecteurs. Il 
paraîtra dans nos bages sous la for- 
me de roman illustré, du genre de |. 
ceux que nous avons déjà publié. 

Nous remercçions les RR.PP. Oblats - 
de St-Sauveur, propriétaires des 
droits d'auteurs, qui nous ont. per- 
mis la reproduction de cette oeuvre. 


PAGE 2 


La Survivance 


daire pubité tous les mercredis à 10010-109e rue, 
Hop Edmonton, Alberta 


fondé le 16 novembre 1928 
n 


: indépendant en politique et entiérement COon- 
PRE ue à Ta cause religieuse et nationale. 


P.-E. Breton, O.M.I, Rédacteur en chef 


PRIX DE L'ABONNEMENT: Provinces de l'Ouest #2.00 
par DE RS Unis et Québec, $2.50 par an; Europe 
#00 par an. 


ne Officiel de ‘L'Association Canadienne-Françalse 
Sélé de l'Alberta” 


TE 


MERCREDI, LE 6 DECEMBRE, 1944 


Pour faire suite à la Journée 
des Parents 


La Survivancse a publié de larges comptes 
rendus de la Journée des Parents qui s’est 
tenue au Juniorat Saint-Jean durant le mois 
de novembre. Des copies en ont été envoyées 
à tous les parents des élèves qui fréquentent 
cette institution d'enseignement secondaire. 
pour leur permettre de revivre chez eux les 
sujets débattus au cours des séances, les con- 
clusions auxquelles iis se sont arrêtés. et d'y 
réfléchir plus longuement. Les initiateurs de 
la Journée voulaient par là lui assurer un 
lendemain. C'est pour leur aider, si faible- 
ment que ce soit, que nous écrivons aujour- 
d’hui quelques réflexions sur l'éducation fa- 
miliale. , 

De fait, le problème concerne tous les pa- 
rents. Aucun de ceux qui ont quelque cons- 
cience de leurs responsabilités, n'y peut rester 
indifférent. 

+ * * 

On a longuement parlé, on en parle en- 
core beaucoup dans les plans destinés à l’a- 
près-guerre, du rôle de l'école dans la for- 
mation du futur citoyen. Personne ne pense 
à déprécier ce rôle qui est très grand. Au 
contraire, quelques-uns semblent y attacher, 
en paroles du moins, une si grande importan- 
ce qu'on pourrait se croire en pays nazi où 
des chefs sans âme ont fait fi de la mission 
éducatrice des parents et tenté de la suppri- 
mer totalement. 

Mais ce qu'il ne faudrait pas oublier, c’est 
que l'éducation qui se donne à l’école n’est pas 
première; elle n’est pas, non plus, aussi pro- 
fonde, surtout dans l’ordre moral. que la 
formation reçue dans la famille; son influen- 
ce ne s'étend pas aussi loin dans la vie. 

C'est toujours la famille qu'il faut consi- 
dérer d’abord chaque fois qu'il est question 
ce l'avenir des jeunes, de leur état de santé 
physique et morale, de leur rôle futur dans la 
société. Et c’est à lui donner plus de force et 
de sécurité, au point de vue économique, 
culturel et religieux, que les initiatives publi- 
ques et privées devraient en premier lieu 
s'exercer. Voilà pourquoi la Préparation au 
Mariage, par exemple, organisée par les Jo- 
cistes et dont nous avons déjà parlé ici, nous 
apparait comme une institution essentielle; 
et le travail des mères dans les usines, comme 
un désastre. 

+ * * 

1] faut avoir été mêlé aux jeunes de douze 
à vingt ans, avoir causé intimement avec eux 
et partagé leur vie, pour mieux comprendre 
que l'éducation familiale ne se remplace par 
aucune autre. 

Rien n'est aussi encourageant et agréable 
pour l’éducateur de profession que le senti- 
ment de continuer l'oeuvre commencée dans 
la famille. Les habitudes de piété, d’honnéte- 
té, de travail, de politesse que l'enfant y a peu 
à peu contractés, il n’a qu’à les soutenir, à les 
développer, à leur donner de nouveaux em- 
plois, avec l'assurance que les fruits de son 
labeur ne seront pas demain emportés par 
le vent. Certes, l'enfant le mieux élevé sen- 
tira dans sa jeunesse le souffle de la dissipa- 
tion et de la folie; il lui arrivera même d'en 
donner parfois des preuves assez évidentes. 
Mais l’éducateur averti sait bien alors qu’il 
n'a pas à craindre outre mesure. Les bases 
sont solides, les murs sont bons. 

Rien, au contraire, n’est aussi difficile 
que de corriger les mauvaises habitudes d'un 
enfant que les parents ont laissé grandir au 
gré de ses caprices, de ses fantaisies. L'édu- 
cateur ne peut alors rien édifier de bon sans 
être obligé en même temps de supprimer et de 
détruire. Il a l'impression, parfois la convic- 
tion que ses efforts tournent à vide. La ma- 
tière vivante sur laquelle il travaille, semble 
à tout moment vouloir lui échapper. Il lui 
paraît qu'il bâtit sur un terrain mouvant et 
que demain, peut-être, la portion de l’oeuvre 
déjà accomplie aura croulé. Il voudrait, pour 
ainsi dire, voir le jeune élève refaire pour son 
compte le rêve de Nicodème: renaître à la 
vie, tout recommencer. Et quand les parents 


viennent au secours des mauvaises habitudes 


de leurs enfants, l’éducateur chrétien s’aban- 


donnerait au désespoir s’il ne croyait en la : 


puissance du sacrifice et de la prière. 

Les parents ne seront donc jamais assez 
convaincus que l'avenir de leurs enfants est 
entre leurs mains. Même quand ils les ont 
confiés à des éducateurs de leur choix, leur 
devoir continue. Ils ne peuvent s’en croire 
exemptés, car ce devoir est lié à leur propre 
chair et à leur âme. 

Les mères surtout peuvent remplir dans 
le domaine de l’éducation une mission magni- 
fique. Il n’en est pas de plus grande ni de 
plus méritoire. Elle dépasse, par ses effets 
les cadres de la famille, elle s’étend à l'ordre 
social tout entier. On ne le redira jamais 
assez: tant vaut la famille, tant vaut le pays. 
Ajoutons que, pour une mère chrétienne, son 
oeuvre d’éducatrice ne s'arrête pas aux cho- 
ses du temps; elle à des prolongements infinis 
dans l’au-delà. . -S. P. 

LE 


Pour un peuple, changer de langue, c’est 
presque changer d'âme. 


Gaston Paris. 


, 


La Russie et l'Espagne 


LE DROIT. — Encouragés par les organes 
de propagande de la Russie soviétique, les ré- 
publicains espagnols chercheront-ils à fo- 
menter une nouvelle guerre civile dans leur 
pays? 

L'Espagne a échappé aux deux grandes 
guerres qui, en moins d’un quart de siècle, ont 
ravagé l'Europe, mais elle n’en a pas moins 
subi les douloureux contre-coups. Et le ler 
septembre 1939, au début du conflit actuel, 
elle venait à peine de retrouver le calme et la 
paix, après trois ans de la plus terrible et de 
la plus cruelle ‘guerre civile. Si elle a réussi 
à conserver sa neutralité, les circonstances 
n’ont pas permis au gouvernement natioralis- 
te de relever toutes les ruines et de retrouver 
l'ancienne prospérité. Au cours des huit der- 
nières années, l'Espagne a beaucoup souffert. 

Ce pays a toujours été regardé par les 
communistes comme un champ d'expérience 
propice aux bouleversements révolutionnai- 
res, .et c'est un fait admis que les forces ré- 


.publicaines espagnoles, parmi lesquelles se 


trouvaient de nombreux communistes et a- 
narchistes, ont préparé les voies aux luttes 
intestines qui devaient déchirer l'Espagne. 
Lorsque la guerre civile éclata, les forces 
révolutionnaires se préparaient depuis 1ong- 
temps à instaurer dans toute l'Espagne un 


régime de terreur qu’elles avaient déjà mis à : 


l'épreuve au cours des conflits industriels qui 
éclatèrent en Catalogne et dans les Asturies. 
Pendant tout le temps de sa durée, Moscou 
ne cessa de fournir aux révolutionnaires ar- 
gent et munitions. 

La victoire du général Franco fut une 
défaite pour la Russie soviétique et pour le 
communisme. À la faveur des événements 
actuels, veulent-ils prendre leur revanche? 
Leurs intentions sont claires, puisque de Mos- 
cou partent des appels de révolte. La Russie 
soviétique croit qu’elle pourrait aujourd’hui, 
avec quelque chance de succès, appuyer un 


: soulèvement de tous les éléments qui for- 


maient en 1936 le Front populaire et renver- 
ser les forces nationalistes du général Franco. 

Cette ingérence dans les affaires inté- 
rieures de l'Espagne donne raison à ceux qui 
croient que la Russie soviétique à une ma- 
nière toute particulière de comprendre ce que 
doit être une Europe pacifique et bien régen- 
tée, et qu'elle veut profiter de ses victoires ac- 
tuelles pour imposer aux autres nations euro- 
péennes son idéologie communiste et son Sys- 
tème de gouvernement. ° 

Ch. G. 


Unité nationale 


LA TERRE DE CHEZ NOUS.—Quand il est 
question d'unité nationale, on épreuve du 
malaise dans les milieux anglo-canadiens. 
En comptant les battements de leur coeur, 
certains de nos braves concitoyens de langue 
anglaise s’aperçoivent qu'ils ne nous aiment 
pas. Et immédiatement cela les porte à sug- 
gérer des réformes qui feraient de nous de 
parfaits Canadiens, des Canadiens que l’Em- 
pire ne réprouverait pas. Cela part d’un 
bon naturel, mais ne se font-ils pas d’inuti- 
les soucis? Au fond, ce qu’on nous reproche 
le plus, c’est d’être nous-mêmes, c’est-à-dire 
des Canadiens français catholiques. 

On suggère un tas de moyens de rétablir 
l'unité nationale idyilique. Il n’y en a qu’un 
bon pour les Anglo-Canadiens: c’est de nous 
accepter comme nous sommes. Nous leur 
laissons, pour notre part, l’habit et les habi- 
tudes qui leur plaisent. Nous n’exigeons pas 
qu'ils séjournent dans un moule de notre 
choix. Nous les prenons comme ils sont avec 
leurs qualités. . . Qu'ils nous acceptent com- 
me nous sommes avec nos défauts. .. 

D. B. 


,_ Fausse conception 


LE DEVOIR. — Le débat qui vient de s’en- 
gager à Ottawa ramène sur les lèvres, et même 
sous la plume, de beaucoup de gens une for- 
mule trop ancienne, et trop populaire. 

On met en opposition la province de Qué- 
bec et, les autres provinces. Une contre huit! 
et pour certains c’est un fait qui devrait dis- 
poser de toutes les oppositions, de toutes les 
divergences d'opinions. 

Une contre huit! et l'infime minorité 
n'aurait plus qu’à s'incliner devant la formi- 
dable majorité. 


Il est peut-être à propos, pour l'avenir 


- plus encore que pour le présent, de piquer, 


dans ce ballon que l’on voudrait d’allure si 
Di NS une modeste pointe d’épin- 
gle. 

D'abord, il n’est pas vrai — tout le monde 
le sait — que la province de Québec soit un 
bloc homogène, où tout le monde sent et pense 
de la même façon. Nous avons chez nous une 
minorité relativement considérable dont les 
réactions naturelles sont fort loin de celles 
de la majorité française. 

I n’est pas plus vrai que les huit autres 
provinces constituent un deuxième bloc ho- 
mogène. Partout, il ÿ a de fortes minorités 
de langue non anglaise et, parmi les gens de 
langue anglaise même, tous sont loin de pen- 
ser et de sentir pareïillement. Il y a d’inévi- 
tables différences de pensée et de sentiment 
entre l'Anglais qui vient d’arriver de l’autre 
côté des mers et celui dont la famille est 
au pays depuis cent ou cent cinquante ans. 
Et l’on n'imagine point que les réactions de 
tous les gens d’origine irlandaise soient iden- 
tiques à celles de leurs voisins qui viennent 
de Birmingham ou de Londres. . 

Puis, il y à les centaines et les centaines 
de mille citoyens canadiens qui sont originai- 
res, directement ou indirectement, de PEurope 
centrale. Pense-t-on que ceux-là puissent 
entretenir exactement les mêmes sentiments 
que les Anglais à peine débarqués au pays, 
dont le coeur et l'esprit sont encore à Lon- 
dres? | 

Non! et bien que les circonstances ne 
fussent point très favorables, d’intéressants 
indices l'ont déjà rappelé aux observateurs. 

‘ Omer HEROUX. 


La Survivance 


Les protestations du major MacLellan 


mn Re 


Le major David MacLellan, rédacteur 
au “Halifax Chronicle”, de passage à 
| Montréal, a donné vendredi, une confé- 
| rence devant les membres de l’Institut 
canadien de la plomberie et du chauffa- 
ge, à l'occasion de leur congrès dans 
la métropole, Le major MacLellan en a 
profité pour donner une cinglante le- 
|con d'unité canadienne à tous ses com- 
patriotes de langue anglaise et pour 
protester contre les injustices dont sont 
victimes les Canadiens français. Voici 
le texte de sz conférence, d’après La tra- 
daction de “La Presse”. 

Comme Canadien dans les veines du- 
quel coule autant de sang britannique 
que dans celles du plus violent pa- 
triotard du pays, je suis frappé de cons- 
tater que les Canadiens de langue an- 
glaise ont à se voiler la face de honte 
devant la stupide, malicieuse et sale 
campagne — sale n'est pas trop dire 
l__ menée contre la province natale du 
Le. Criquet. L'attitude du Québec à 
l'endroit de la conscription n’est un se- 
cret pour personne depuis nombre d’an- 
\nées. Toutefois, ignorant complètement 
le fait que près des deux tiers des trou- 
|pes de la défense intérieure provien- 


. ]nent des autres provinces, certains Ca- 


nadiens ont eu la méchanceté d'abreu- 
ver d'injure, de toutes les injures, le 
courageux et bienveillant peuple de 
Québec. 

Les critiques, qui quelquefois aiment 
leur histoire, oublient que Québec a été 
la l'origine conquis militairement par 
Nous, et que Québec constitue aujour- 
‘d'hui une minorité aussi distincte que 
les Tchèques de la vieille Autriche. 
|Pas de conscription dans l’Ulster, l’A- 
| frique du Sud, Malte et l'Australie 

Les Québecois qui regardent au de- 
hors ne voient pas de conscription pour 
service outre-mer dans l'Ulster ou en 
Afrique du Sud, à Malte ou en Austra- 
lie. Lis savent qu’il y a des camps bien 
remplis d’objecteurs de conscience dans 
le Royaume-Uni et aux Etats-Unis. 


jans, à travers six guerres et trois ré- 
jbellions, est-il surprenant que le peuple 
ide Québec se demnade pourquoi ses fils 


l'après-guerre, si l'on veut éviter que 
Se répète chez-nous une crise sem- 
lblable à celle dont nous avons été té- 


, moins de 1929 à 1939, il est évident: 


[que le meilleur moyen d'y arriver sera 
de développer de nouvelles richesses 
atireles à la fin de créer des possi- 
Ibilités d'emploi et d'établissement à 
|tous ceux qui en auront besoin, de per- 
imettre à chacune des unités sociales 
de se développer normalement, dans 
des conditions normales. 

Il ne devrait point s'agir, comme 
d’aucuns sont portés à le croire, de 
déclancher un mouvement de coloni- 
|sation temporaire destiné à corriger 
une situation anormale née des dé- 
Pas de la guerre. Ce serait 
là la répétition d’une erreur trop sou- 
vent commise dans le passé. Il faut 
viser au lancement d’un mouvement 
de colonisation assuré de permanence 
et fixé au rythme des besoins d’éta- 
blissement normaux de notre popula- 
tion. Ces besoins, on les estime en 
certains milieux à 5,000 établissements 
|par année. C’est donc à l'établissement 
de 5,600 familles par année qu'il nous 
faudrait régulièrement pourvoir si nous 
voulons une fois pour toute enrayer 
l'exode rural en maintenant à la cam- 
pagne les meilleurs éléments de Ja 
nation. L'on préviendra du même coup 
lle chômage des villes en empêchant 
d'y affluer régulièrement le surplus de 
nos populations rurales. . 

Il nous faudrait aussi se faire une 
conception plus juste de la colonisa- 
tion, y voir, du point de vue matériel 
non seulement l'utilisation de la res- 
source-terre mais de toutes les autres 
[ressources naturelles capables de se 
prêter à l'établissement individuel des 
familles. Pour ce qui est des familles 
jelles-mêmes, surtout en ce qui à trait 
jaux établissements agricoles, il con- 
viendrait de voir à en faire un choix 
beaucoup lpus judicieux, à ne diriger 
vers les pays neufs que les plus aptes 
à réussir, les familles complètes qui 
n'ont jamais quitté la campagne et 
qui partiraient avec tout leur avoir en 
nature et en argent. Celles-là seraient 


devraient marcher à la guerre en avant 
des fils de Malté et de l’'Uister? Mino- 
rité qui parle une autre langue et qui 
adhère à une autre religion, minorité 
dont les principes n'ont jamais été mis 
en doute, ie dossier de coopération des 
Québecois avant et durant cette guerre 
est splendide à la lumière de notre 
histoire. Ils ont plus à se plaindre de 
nous, messieurs, que nous à nous plain- 
dre d'eux. Je dois avouer que.je tire 
un plus grand orgueil à être un compa- 
triote des gens du Québec qu'à partager 
la citoyenneté des éditeurs du “Toronto 
Telegram”, dont le sport favori depuis 
des arnées a été de harceler constam- 
ment la plus sympathique et la plus 
loyale minorité du monde moderne. 

C'est à nous de prendre des leçons 

Comment se fait-il que j'aie entendu 
l'autre jour un citoyen considéré comme 
intelligent dire que “Québec devait re- 
cevoir une leçon”? 

“N'est-ce pas plutôt à nous de com- 
mencer à prendre quelques leçons? 
Certainement, nous pourrions user de 
meilleures manières au Canada. Le dos- 
sier des relations entre Canadiens de 
langue anglaise et Canadiens de langue 
française a été souillé à maintes repri- 
ses de piqûres d’épingle, de remarques 
sans ménagement et d'insultes cinglan- 
tes lancées à la face du Québec. De-tou- 
te façon, Québec a tout à fait droit d'é- 
prouver âu ressentiment. Chose éton- 
nante, il ne s'est pas permis de donner 
plus de preuve manifeste de son res- 
sentiment. 

Largeur d'esprit acquise outre-mer 

Si nous n’apprenons pas bientôt à 
nous voir nous-mêmes comme les au- 
tres nous voient, si nous n'apprenons 
pas bientôt à hésiter avant de juger les 
autres selon nos propres normes dis- 
cutables, nous n'arriverons jamais à é- 
tablir un parallèle entre l'unité obtenue 
en quelques brèves années par les Ca- 
nadiens outre-mer et les Canadiens du 


Canada. La différence entre les Cana- 
Franc du coliier avec nous depuis 181 diens d'ici et ceux d’outre-mer parait : 


reposer largement dans des degrés dif- 
férents de bonnes manières, de bonne 


et franche camaraderie. Et le point 


Colonisation et régionalisme 


Si l'on veut prévenir le chômage à par avance assurées du succès de leur ‘yjation a commencé maintenant à dé- 


établissement. 

| I importerait aussi de faire davan- 
tage pour retenir dans nos diverses 
régions les familles déjà établies, celles 
aussi que l’on y établirait. A cette fin, 
il faudrait voir à effectuer la trans- 
formation de ressources naturelles dans 
‘la région par la création de petites et de 


possible. Et les plans de colonisation 
mis de l'avant devraient normalement 
varier suivant les régions où ils seront 
|appliqués. 
drait en venir au régionalisme bien 


d'assurer à chacune de nos régions la 
Pleine utilisation de toutes les res- 


sources naturelles qui s'y trouvent. ! 


Ainsi, l’on pourra créer non seulement 
des possibilités d'établissement mais 
aussi d’avantageuses perspectives d’em- 
ploi spécialisés pour îes générations 
futures. 


C.-E. Couture, 


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compris et bien adapté dans le but! 


; MERCREDI 6 DECEMBRE 1944 
or 


que la polémique qui agite aujourd'hui 
le Canada, c’est la nation canadienne. 
Un étre importe plus que-le travail, Je 
capital, ou Yappétit de pouvoir d'en 
: | parti politique, c'est encore la natlom 
intéressant à noter est que ce ne sont | canadienne. 
pas les Canadiens de langue française | L'unité ne se fortifie pas par coups 
qui ont changé depuis qu'ils sont outre- | LL souhaitons sincèrement forti- 
mer, mais les Canadiens de langue an- tier et maintenir l'unité, nous derons 
glaise. La tolérance a quelque ue De comprendre que nous ne POUVONS pas 
racine dans l'armée canadienne ouire- toujours y aller à toute vapeur, en tous 
mer. La tolérance fait et a tristement sens, non plus que l'Afrique du Su d, cer 
FAIR OÉAUEREE nous n'avons pas tous une origine com- 
Il faut une longue patience |mune, comme les Japonais, et nous n’a 
| Ce qu'il faut surtout au Canads, c'est | 15 pas tous reçu les enseignemente 
la perspective historique, et comme C0- |}, même maître, comme les Américains. 
rollaire, la conscience que les mariages | jus ne pouvons donc juger notre ra- 
mixtes et les divorces des nations du, par les gestes d’autres, ni nous Be 
monde entier ont exigé et exigeront | uvons juger des autres par nos gestes. 
pour des siècles à venir la patience d'un otre histoire est nôtre, et si nous 
million de saints hommes Job. Les Ir- | unquons de conscience nationale chez 
landes du nord et du sud, les Etats-|,,çys nous n’en manquons pas à Yé- 
{Unis du nord et du sud, les Campbell et\{-ncer, La nationalité canadienne est 
Îles Macdonalà d'Ecosse, les Boers, eb|,ujou:d’hui plus fermement établie gse 
les Anglais d'Afrique du Sud, les Polo- | celle d'aucuns membres du Common- 
nais et les Russes, Québec et les autres wesjtn sauf la Grande-Bretagne; nom 
‘provinces du Canada, tous seront 10n8- | ommes la quatrième puissance navaëe, 
itemps occupés à tenter des solutions |}; inquième puissance aérienne de 
‘amicales de leurs diverses difficultés, monde; proportionnellement à notre 
‘toutes héritées de nos combattifs an-|,Gpulation, notre production d'armes 
_cêtres. Non seulement la crotrainte ne|Gepuis le début de la guerre, comme 
.sera d'aucun secours mäis elle rendra lvous le savez, Messieurs, est phénomé- 
‘de plus en plus difficile l'amitié et 18 \nale 
bienveillance durables. Ce n'est qu’en 
{nous rappelant sans cesse les leçons de 
notre üistoire que nous pouvons essayer 
de concilier les différences si sensibles 
qui se nourrissent des conflits de race 
et de religion, des traditionnels préju- 
gés. 
Le libre-arbitre, principe démocratique 
Que nous appliquons aujourd’hui le 
gros bon sens, Ou que nous remontions 
aux principes du christianisme, évitons 
par tous les moyens possibles les consé- 
quences désastreuses de la contrainte. 
Toute notre philosophie démocratique 
de la vie se fonde sur le principe du li- 
bre-arbitre. Défier cette philosophie 
sans nécessité au Canada signifie que 
l'on lègue à la postérité, sans plus de 
| nécessité, des difficultés encore plus 
grandes que celles que nous affrontons. 


(suite à la page 3) 


pour AfELLEUR SOMMEIL 
MEILLEURE DIGESTION 
MEILLEURE SANTE... 


. L'armée constituée des restes de 
l'aviation et de la marine 

Le volontariat canadien a fonctionné 
‘toute la guerre, et peut fonctionner en- 
core, pourvu qu'on le permette vrai- 
ment. Malheureusement le Canada, jus- 
; qu'à ces derniers temps, insistant sur- 
tout sur le recrutement de l'aviation, | à 
lavec le résultat forcé que l'armée et 


To 


‘choisir parmi les restes. Pourtant ra-[ Entrepreneurs de pompes 
funèbres et embaumeurs 
10007-109e rue 


i ne ; : : 
‘mobiliser, à licencier des volontaires 
engagés depuis peu, qui pourraient faire 
des fantassins de première classe. 


À rer. 22222 


! D'une part, notre état-major d’avia- |! maisons commissions. Portons vah- 
ses, caisses. Livrons paquets, mes- 


tion a assez confiance à la fin prochai- gr | 
ne des hostilités en Europe pou -,[ sages. Garçons et autos à votre ser” j 
RE-DOUP SO ee T-M. CHAMPION | 
Î 
d 
| 


mencer à démobiliser. D'autre part, une : 
ipartie de l'état-major de notre armée | * CHAMPION’S 
PARCEL DÉKLIVERY 


irefuse d'envisager la fin prochaine des | ; 
hostilités, insiste sur l'exécution des en- | 10121-10le rue — Téls 22246-22058 ! 
|gagements au prix de la justice et de la | 


démocratie, afin de donner cours AUX ons É 


[| Dr A CLERMONT | 
Rés. 82113 


lémotions trop longtemps contenues de |” 
iceux qui n'ont de limite que le ciel tout | 


‘en étant affligés dune éternelle myopie. : 

Ce qui importe 
Un être importe davantage que les: LE 
Provinces Maritimes, Québec, Ontario, | 
ou les provinces de l'ouest, c'est la na- | 
tion canadienne. Un être importe plus | 


= ES 


t STRÉET 
EDMONTON. 4 


CARTES PROFESSIONNELLES 


“NOUS VOUS SERVONS MIEUX” 


Dentiste 
Docteur en chirurgie dentaire 
230, Edifice Birks, angle iMe rue 
| et Jasper 
Tél. bureau 25838; 


Médecin et Chirurgien 
207-06, Edifice du Grain Exchange 
Alberta 


Calgary 


| 
Î 
| Dr L.-0. BEAUCHEMIN 
| 
| 
| 
| 


Dr J. BOULANGER J. ERLANGER 
Médecin et Chirurgien | Optometriste 


ER EE | 


Edifice Boulanger Tél. 22009 303 édifice Tegler 
EDMONTON ALBERTA ||| Tél: bureau 27463 —— rés: 26587 


PE 


Dr A. O’NEILL 
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Dr G. FORTIER 


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Médecin et Chirurgien 


Bureau, 3e étage, Edifice Banque 307 
._ de Montréal, Edmonton Ra “set a 
Téls: bureau 24689; résidence 84415 ||| Tél. rés. 31717; bureau 24421 


— _— 
| 
| 
J 


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Dr E.BOISSONNEAULT 
Médecin et Chirurgien 
247, Edifice Birks 
Angle 104e rue et Jasper 


Téléphone, bureau et rés. 21612 
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Dr L.-P. MOUSSEAU 
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Médecin et Chirurgien 
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PETER A. STARKO 


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Tél. 27882 Edmonton 
een) 
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= POIRIER, CR. 


Avocat 


Milner, Steer, Poirier, Martland & 
Bowker — Edifice Banqne Royale 
AVE JASPER EDMONTON 
À 


MERCREDI 6 DECEMBRE 1944 


Une autre lettre de 
M l'abbé ! Maheux 


Sameci dernier, le directeur \de DE 


Survivance recevait de M. l'abbé Arthur 
Maheux la lettre suivante qu'il s'est 


empressé de nous remettre. 


Québec, le 28 nov. 
Révérend Père Directeur 
<e La Survivance, 
Edmonton, Alberta. 
Révérend Père, 

Vous avez bien voulu m'adresse un 
exemplaire du numéro du 15 novem- 
bre, où vous reproduisez ma lettre du 
6 novembre. Je vous remercie de cette 
bienveillance. ‘ 

L'article de votre journal est signé 
d'initiales, S-P. eJ n'aime pas ce genre. 
Je signe mes lettres et mes articles et 
mes conférences et mes livres; j'en 
prends ouvertement la responsabilité. 

Les commentaires de S. P. tombent 
complètement à côté des faits. IL aurait 
mieux fait de se renseigner avant d’é- 
crère. 

Trois jours après la parution de la 
nouvelle dans les journaux M. B.-0. 
Filteau, qui était à Toronto, à écrit à 
deux journaux pour protester et pour 


1944. 


rectifier. Les deux journaux en question | Mailot. 


ont refusé de publier la lettre de M; 


Filteau, ce qui n'est pas un bon indice. 
M. Philips a adressé au Globe and Mail 
de Toronto, dont le compte rendu était 
pourtant mieux fait, une rectification. 
Le Globe and Mail à aussitôt pubilé un 
article de rédaction pour rétablir les 
faits. 

J'ai ensuite écrit moi-même au De- 
voir, le 8 novembre, pour rectifier son 
compte rendu, et cette fois Le Devoir 
a publié ma lettre, le 10 novembre, ce 
qui n'aurait pas dû échapper à l'atten- 
tion de S. P., à moins que Le Devoir ne 
soit arrivé trop tard à cause de la dis- 
tance. 

‘Je maintiens mon assertion: ‘les jour- 
naux ont été trompés par une agence 
de presse, il n’y avait qu’une chose à 
faire, le reconnaître et le dire. Ceux qui 
Y'ont fait sont honnêtes. 

Cette lettre, je l'espère, paraîtra aussi 
dans votre journal et l'incident sera 


| 


La Survivance 


PAGE 3 


e 


La St-Maxime à CALENDRIER PRES VALEUR DES COUPONS 
Morinville DES COUPONS DE RATIONNEMENT DEC : MBRE sien E ue 
DU CONSOMMATEUR Lee SUCRE POUR 


l'occasion de la fête de l'Imma- 
culée-Conception, les, élèveé du Cou- 
vent et de l'Ecole de Morinville,. sont 
heureux d'inviter leurs parents et amis, 
à venir présenter leurs hommages à 
Mgr Pilon. 

Une séance récréative sera donnée 
à la selle paroissiale en son honneur, 
à 8 heures du soir., 

Venez nombreux” fêter notre bon 
pasteur et encourager les jeunes ac- 
teurs. 

Bienvenue à tous! 


TANGENT | 


Mariage Maillot-Jones 

Samedi, le 2 décembre, M. Amédée 
Maillot, de cette paroisse, convolait en 
juste noce, à Falher, où demeurait sa 
future. Mile Alberta Jones. C'est avec 
une joie visible et profondément sincè- 
re que notre population félicitait les 
nouveaux conjoints. Nous leur souhai- 
tons tout le bonheur accordé à ceux qui | 
reçoivent ainsi ce grand sacrement. M.! 
Isidore Langlois servait de témoin à M. 


Coupons de sucre 14-45 


(suite de la page 2) 


La démocratie laisse subsister les 


ca minorités 


Va et vient Mon opinion personnelle est à l’oppo- 
M. et Mme Philippe Dumas nous ont |sé de celle des troupes de défense terri- 
quittés pour quelques semaines. Ils pas- |toriale mais je suis bien convaincu que; 
seront une partie de l'hiver dans les si nous vivons dans une démocratie de 
chantiers de High Prairie. style canadien et de tradition britanni- 

k % k que. tout Canadien. a droit d’être ob- 
Mme Cyrille Thibault passe quelques | jecteur de conscience, quoi que les au- 
jours à l'hôpital de Spirit River. tres puissent en penser. Une des princi- 
Æ % pales raisons d’être des démocraties est 

M. et Mme Henri Beaudoin. ainsi que |la protection des minorités. 
Mme Antonio Fortin, sont partis en! Voici le temps où la démocratie cana- 
voyage pour Vancouver, B.C, où de-|dienne est mise à l'épreuve. La con- 
meure la mère des deux dames. trainte et le jingoïsme sont également 
Æ  % + éloignés du véritable concept d'une dé- 
Lundi matin, le 4 décembre, Mme imocratie moderne. Conséquemment, | 
loiselle, de Faïlher, descendait du train |aussi longtemps que le régime du vo- 
pour prendre la surveillance de notre |lontariat rendra, il sera évidemment | 
deuxième classe, laissée vacante par |plus sage de suivre la politique de mo- 
Mme Germain Dufresne qui a du dé-|d@ération que notre nation doit prati- 
missionner pour raison de santé. quer pour rester une nation. Ce serait 
+ % æ une erreur grave que de se, laisser 


Le couvent-pensionnat à Je bonheur 


10|11112|13 


20 


31 Coupons de beurre 86, 87, 88,89 Coupons de sucre pour conserves FI-FIO Coupons DI-D16 


21 


CONSERVES - 1 livre 


.TOUS LES COUPONS DANS LES CARNETS DE RATIONNEMENT 3 ET 4 
DEN LE 31 DÉCŒMBRE 


14 Coupons d beurre 88, 89 


Valables 


Coupons de sucre 48, 49 
Coupons de conserves 35, 36 


Valables 


8 Coupons de beurre 90, 91 


Coupons de conserves 17-32 


ETS 


Les protestations du major Maclellan 


testants de 1a vieille Nouvelle-Ecosse. 


Ii y à quelques années, nous avions. 
un très remarquable archevêque angli- 
can, le Très Rév. Worrell, et’ aussi un 
très remarquable archevêque catholi- 
aue, Mgr McCarthy. Il se trouvait que 
ces deux ecclésiastiques croyaient à la 
fraternité de l'homme, 

Durant la longue période où ils exer- 
cèrens leurs fonctions à Halifax, les 
meilleures relations se développèrent, 
de par leur exemple, entre les catholi- 
ques et les protestants. Deux autres 
hommes eussent pu aisément, par le 
préjugé, amener une situation toute 
différente. Au contraire, bien que ces 
deux archevêques soient morts depuis 
des années, leur influence se fait encore 
sentir et Halifax leur doit d’être une 
meilleure et plus heureuse aggloméra- 
tion. Les catholiques irlandais ont ma- 
nifesté à la guerre, un enthousiasme 
splendide et ils sont partis exception- 
nellement nembreux, pour la bataille. 

Au niveau national, une pareille atti- 


de recevoir Révérende Mère M. de Ste- 
Germaine, Supérieure provinciale des 
Soeurs de Ste-Croix. Elle passera quel- 
ques jours en visite régulière. 


clos. 


Votre bien dévoué, 
Arthur Mabeux, ptre., 


Quelques mots de réponse 
Nous éprouvons peu d’attrait pour les 
les débats stériles. Mais la lettre dont 
nous venons de reproduire le texte, ap- 


heux désire réformer sur ce point les 
moeurs des journalistes, il trouvera aïl- 
leu de quoi exercer plus utilement 


porter par une émotion de colère ou |tude chez les chefs ecclésiastiques con- 
ressentiment contre un état de choses itribuerait grandement à nous rappro- 
qu'il faut attribuer en grande partie aux |cher tous. Les chefs religieux sont dans 
vieux antagonismes des extrémistes lune très forte position politique en ce 
dans les deux camps. qu'ils peuvent tout aussi bien nous rap- 

En fait, une décision précipitée pour jprocher que nous tenir séparés. Point 
apaiser ceux qui se laissent dominer n’est besoin de sacrifier les croyances 
par leurs émotions pourrait être, pré- itraditionnelles: la plus ancienne maxi- 


pelle par son ton et par son contenu 
quelques brèves remarques. 

1. Nous ne discutons pas des goûts 
de M. l'abbé Maheux en journalisme 
comme en toute autre matière. I1 peut 
à son gré cultiver ceux qui lui plaisent; 
cela le regarde. Mais il doit savoir qu’un 
rédacieur régulier à n'importe quel 
journal a le droit de signer ses articles 
de ses seules initiales. Cette pratique 
est admise et il n'est pas besoin d'être 


grand clerc pour la remarquer dans les quelques commentaires de cette dépé- 
jouruaux les plus honnêtes. Nous nel|che, M. l'abbé Maheux ne lui avait 


voyons pas, du reste, commegé il serait 
possible à un rédacteur d’esquiver ainsi 


ses responsabilités et de ne pas les r 
prendre ouvertement. Si M. l'abbé Ma- 


Dans la Survivance du 22 novembre 
je remarque que le correspondant de 
.Morinville faisant allusion à la visite 
de.M. Grégoire, de Québec, dit quelques 
paroles qui sont de nature à méconten- 
ter une grande partie de la population 
de Québec. Je cite textuellement: “Mais 
ce qui nous surprend, c'est que M. Gfé- 
goire soit à peu près le seul des gens de 
Québec à embrasser ces idées. De fait 


lon ne connaît pas d’autres citoyens /rédaction du Globe and Mail, il n’était de Valleyview. Nous serons heureux de messieurs, à la veille même de la victoi- | 


son zèle. Il pourrait, par exemple, s’en 


sagesse mais aussi un accroc à la jus-; 
tice, car l'avantage qu’il y aurait à ex- 
grands quotidiens qui ne signent d'au- pédier les recrues outre-mer serait plus | 
cune façon leurs éditoriaux. que détruit par ses désavantages. En, 

2. Dans notre réponse à la première | 1940 et en 1941, il nous fallait permettre | 


prendre aux rédacteurs de plusieurs 


lettre de M. l'abbé Maheux, nous fai-|de considérer les choses de plus haut'se. L'enseignement du français dans la |toilette blanche et les épinettes sont un 


sions remarquer que notre article du et de songer aux générations qui vont! 


25 octobre avait paru plusieurs jours | suivre avant d’oser penser à la viola- : :crité désolante et il en résulte que cam- (la tempér 


après la dépêche qui mettait en cause tion d’une obligation sacrée de la de 
ses idées sur le manuel unique d'histoire Imocratie. 


iäu Canada, qu'au moment de publieri., 
4 P [L'exemple de Halifax et l'influence des : 


| chefs religieux 


opposé, à notre connaissance, aucun dé- | Messieurs, on pourrait, en quelque 
menti. Nous lui demandions alors s’il!sorte, trouver un parallèle à la situa- 
avait fait, ajoutant que nous serions |tion nationale” dans ma ville natale de 
heureux de faire paraître à notre tour | Halifax où 40% de'la population nor- 
son démenti. male est composée de catholiques irlan- 

M. l'abbé nous répond: ‘dais et le reste, d’un mélange de pro- 


La température après avoir été au- 


sentement, non seulement un écart à la me chrétienne, celle de la fraternité hu- 


maine, remplit tout le programme. 
Généralement parlant, les Canadiens 


id'origine britannique n’ont jamais sé- 


rieusement essayé d'arriver à connai- 
tre nos compatriotes de langue françai- 


plupart de nos écoles est d'une médio- ! 


parativement peu de Canadiens, hors 


‘du Québec, peuvent s’entretenir avec un 


‘Québecois dans sa propre langue. Dans: 
notre monstrueux monopole du bon; 


‘droit, nous prenons tout simplement ; 


pour acquis que les gens du Québec fe- 
ront ce que nous voulons qu'ils fassent 


et tant pis poux eux s'ils ne se confor- 


ment pas à nos volontés. Il est vraiment 
regrettable que nous n'ayons jamais su 
ce que c’est que de vivre en minorité. 


“Ne pratiquons pas chez nous ce que, 


nous combattrons ailleurs” 
La présente controverse ne porte pas 
“uniquement sur les moyens de renfor- 


.- cer l'infanterie, comme plusieurs sem- 


-blent le croire, mais elle touche directe- 
ment un des premiers et des plus pré- 


Valables 


EXPIRENT 


Camilien Houde est 
candidat à la mairie 


LE 
| MONTREAL. —M. Camilien Houde, 
ancien maire de Montréal, qui a passé 
4 ans dans un camp d’internement, a 
obtenu ses papiers de nomination pour 
les élections à 1a mairie. 


PLAMONDON 


M. et Mme Aristide Germain sont 
Îles heureux parents d’un troisième fils. 

Notre infirmière provinciale. Mlle E. 
Standing, prend un congé de six mois, 
avec ses vieux parents, à Eémonton. 
Elle est remplacée par Mlle Alice Hitz, 
d’Athabasca. 


+ %  % 

La scarlatine a fait son apparition 
dans la partie ouest de la paroisse. Un 
seul cas est connu. 

Æ  % + 

Le premier décembre, avait lieu le 
service anniversaire de M. Georges 
Chévigny. Le souvenir de ce pionnier 
sera longtemps vivace. 
+ 


Re RS 


La neige abondante de la semaine 
dernière a cependant laissé les chemins, 
ouverts, et un nombreux traffic les en- | 


tretient. 


eee 


Doratville 


(GRASSLAND 


RE LU rer mere 


Le village de Grassland a revêtu sa 


spectacle des plus beaux à voir. AU nord 
ature est très clémente et les 
chasseurs s'en donnent à coeur joie. 
| Nous avons eu un très malheureux acci- 
ident la semaine dernière. Un de nos 
ijeunes déchargea son fusil accidentelle- 
iment et la balle lui traversa la main 
let l'épaule. Il est dàns un état très 
‘précaire à Yhôpital du Lac-La-Biche. 

Æ %Æ 
M. ct Mme Putnam ont la visite de 
‘leur fille Ella, de Victoria, B.C. Nous lui 
:souhaitons la bienvenue parmi nous. 

3 ES + ; 

On se prépare pour une fête de deux 
jours dans la salle d’Atmore. Les Dames 
en tête son Mmes Lilliane McKenzie, 
Blanche Dakin et autres. Il y aura 
‘pingo et autres amusements de toutes 
sortes et souper servi dans la soirée avec 
concert le soir. Les recettes seront pour 
amortir la dette du “Nurse’s Home”. 

ES % 


} 


i CS 


| 


très intéressantes. I1 y a au-delà de 24 
jans que notre curé est à la besogne à 


Morinville, c'est pas mal long. Dans un 


1 
M. Philippe Tailleur qui était a ee _ ruse _. ce 
dans l'Est depuis six semaines et plus, | Ti88 P ens 


nous est revenu ces jours derniers. Il ait dans deux ans, ce seront les noces 


d’or. Espérons que la Providence gar- 
e 
visité surtout la vieille place Riponne ! dera-Dotré curé en bonne té afin 


et, après 19 ans, a trouvé les choses, , 
bien changées. Les vieux sont partis iqu'il puisse prendre part à toutes ces 


les jeunes d'autrefois sont maintenant : ifêtes. 


en charge de familles nombreuses et les 
visages ne sont plus les mêmes. Bref; j Nous n'avons pas de ce temps-ci de 
M. Tailleur qui était parti en compagnie | personnes sérieusement malades. Quel- 
de sa dame et aussi de quelques enfants |ques-uns souffrent de rhume, de grippe, 
a été heureux de réintégrer domicile. mais très peu tiennent le lit. Tout de 
\Est-il besoin d'ajouter que M. Tailleur même il faut nous tenir sur nos gardes, 
a su rendre déjà ce domicile tout à fait car sur les 10 mortalités que nous a- 
intéressant et il ne s’en tiendra pas là. |vons eues au cours de l'année, quatre 
Il est menuisier et peut exercer son ta- ont été instantanées. C'est admettre 
lent à loisir. que la mort ne vient pas toujours de la 
* *X *# jmême manière et assez souvent se pré- 

Nos jeunes amateurs de patins vont|sente comme un voleur. Alors soyons 
bientôt se rendre sur la glace et s’en; itoujours prêts et ne comptons pas sur 
donner à coeur joie. De fait des genS:les derniers instants. 
de bonne volonté ont mis la patinoire 
en bon état et tout semble prêt pour le: si 
premier dimanche de décembre. De plus, | Nous avons de ce temps-ci une tem- 
un certain nombre des nôtres ont fait pérature idéale pour l'hiver et sans 
leur aumône pour cette fin et tout sem- doute la Providence veut nous préparer 
ble marcher à merveille. Même plus, les pour des jours moins agréables pour les 
paroisses de Saint-Albert, Morinville, Imois de décembre et de janvier. Enfin 
Legal et Vimy ont formé une petite li- prenons ce qui est bon et souriant et 
gue et toutes les semaines elles nous /|lorsque les froids viendront nous les 
donneront des parties. Nous comptons |accepterons avec résignation. IL faut 
beaucoup sur cette organisation pour [bien que l'hiver se passe d'une manière 
nous divertir au cours de l'hiver et nous |ou d’une autre. Que les jeunes s'amu- 
faisons les meïlleurs voeux pour son sent sur la glace et que les vieux se 
succès. tiennent près qu poêle et les jours som- 

Æ % bres viendront à prendre fin. 

Depuis notre dernier courrier nous] Le garage de M. Henri Théberge a ou- 
avons eu les funérailles de M. Valiquet- | vert ses portes au grand public et disons 
te, lesquelles ont été tout à fait impo- | qu’il a fort belle apparence. Il est spa- 
santes, Beaucoup des nôtres ont té-|cieux, bien éclairé et M. Théberge dont 
moigné leur sympathie à M. et Mme |la réputation n'est plus à faire comme 
Charlés Valiquette, soit par offrande de mécafnicien promet satisfaction aux 
messe soit en passant la nuit à la mai- personnes qui voudront l'encourager. 
son ou autrement. M. Valiquette et sa |Toutes les constructions nouvelles qui 
dame sont heureux de remercier les n6- | se trouvent sur ie grand chemin, don- 


+ + * 


= % 


HO 


a) Un monsieur Filteau a écrit à deux 
journaux pour protester et Fest) 
mais ceux-ci ont refusé de publier GUY 
lettre. : 
Nous ne pouvons.pas ne pas trouver | 
étrange cette réponse. Est-il permis, si 
haut qu'on soit placé quelque part sur le 
Cap Diamant, de prendre les tee res de zéro pour quelques jours est icjeux principes de la démocratie. J'af- 
pour des imbéciles? redevenue-presque chaude; je veux dire firme que la contrainte présentement 
b) Un monsieur Phillips a envoyé une l une température ensoleillée de maïs. |ferait plus de tort que de bien à notre 
rectification au Globe and Mail, de sil J 
ronto, et ce journal a publié un article Plusieurs familles sont parties pour: 
de rédaction pour rectifier les faits. les chantiers; les unes travaillent chez 
Cet article était-il un démenti de M.| Honoré Maisonneuve; d’autres chez, 
l'abbé Maheux? Ernest Brulotte; un certain nombre à | 
Vraisemblablement, comme article de ; 20 milles de Faust et deux familles près | 


en vue qui soient entrés dans le mouve- [suivi d'aucune signature, et M. l'abbé les voir revenir ohez nous. 


ment et M. Grégoire reste le seul à le |Maheux signe ses lettres et ses articles : 
défenäre envers et contre tout”. Le cor- let ses conférences et ses livres. Il en! 
respondant de Morinville parle-t-il ain- |prend ouvertement la responsabilité. 


si par ignorance ou dans le but d’es- 


+ # 


M. Gérard Jhonson est allé passer 


= quelques jours à l'hôpital de McLennan 
t puis, ces messieurs Filteau et Phil- pour se reposer de sa soirée du 26 no- 


æ 


sayer d’insinuer que le Crédit social ne lips forment-ils un seul et même per- vembre; le chaud et le froid ont pres- 


. fait pas de progrès dans Québec? En |sonnage avec M. l'abbé Maheux? 


tous cas, M. le rédacteur, permettez-moi 


d'infosmer ce correspondant et ses lec- [une lettre de M. l'abbé Maheux qui 
teurs que le mouvement du Crédit social jn'aurait pas aû échapper à notre atten- 


va sans cesse de l'avant, et pour prou- 
ver cette assertion, je voudrais leur 
donner les statistiques suivantes: 
L'organe qu Crédit social, “Vers De- 
main”, compte 34,554 abonnés. A la con- 
vention créditiste tenue à Toronto en 


avril dernier, sur 130 délégués de huit |des faits et écrire sans se renseigner ? 


provinces du Canada, Québec en comp- 


tait 44 Aux dernières élections provin- [Maheux, ont été trompés par une agen- 


ciales dans Québec les créditistes pré- 
sentèrent des candidats dans onze com- 
tés. Cela, il me semble, devrait être suf- 
fisant pour démontrer qu'il y a un cer-: 
tain intérêt dans cé mouvement et que 
le vice-président de l'Association des 
.créditistes, M. Grégoire, compte beau- 
coup d'amis convaincus qui ont em- 
brassé ces idées. Et parmi eux le corres- 


pondant de Morinville peut être assuré 


qu’il y a beaucoup de gens ‘en vue: des 
médecins, des avocats, des membres du 
clergé, 
etc. etc. et même. .. des fournisseurs, 
Tous ont le mérite de leurs convictions, 
car ce sont des convictions saines, jus- 
tes et chrétiennes. 
. Donat BARIL. 


des cultivateurs, des notaires, 


à son sens de la responsabilité et à 


‘ques lettres à nos initiales. 


‘que amené une pleurésie. Le choeur de 
c) Le Devoir a publié, le 10 novembre, ciant à hâte de le voir de retour. 


+ ds 

La nouvelle maison de M. Wilfrid 
Bisson sera bientôt habitable et habitée. 
Sincères félicitations Pour son beau 
travail. 


tion. 

Comment donc aurions-nous connu, 
le 25 octobre, une lettre qui n’était en- 
core ni publiée ni même écrite? Est-ce 
cela ce que M. l'abbé Maheux appelle si 
gentiment tomber complètement à côté 


Optimisme au sujet de 


3. Les journaux, affirme M. l'abbé: la France 


ce de presse. Il lui appartenait, à lui | 
d'abord, de donner aux journaux la D'après Douglas Amaron, correspon- 
possibilité d'exercer le devoir d'honné-|dant de guerre, le major général Geor- 
iteté dont il parle. S'il ne l’a fait que |ges Vanier, ambassadeur canadien en 
très tard, nous n'y sommes pour rien. France, a prédit que le peuple français 

-De notre côté aussi, nous mettons unl‘“retrouvera son ancienne grandeur”. 
point final à l'incident. Par une côon- “Je suis un optimiste”, a-t-il dit lors 
cession aux goûts de M. l'abbé Maheux, 6 une discussion de la situation politi- 
à la que française. “En considérant la souf- 
“bounn enntent” nous ajoutons quel- france du peuple de France durant ces 
quatre dernières années, les choses ne 
pourraient être meilleures. . 

“Le peuple français est un grand peu: 

La satisfaction que donne la ven-|ple. Cela peut prendrè quelque temps, 
geance ne dure qu'un moment, mais mais il retrouvera son ancienne gran- 
celle que donne la clémence est éter- Les La France a un grand chef dans 
nelle. . | - la personne du général de Gaulle que 
| Henry IV..le peuple a universellèment accepté”. ‘ 


Séverin Pelletier, ;0.Mmi. 


Noël. 


Chailie McKenzie et famille sont en 
lvisite. à Bon-Accord dans les familles 
Hugh McKenzie et Herschel Samis, a- 
vant de partir pour Vancouver où il 
ivisitera son frère Michel, David et 
|Ralph McKenzie ses cousins. Il est par- 
‘ti avec plusieurs mille piastres et en- 
itend s'établir aux environs de Kelowna, 
:B.C. - 


l 
MM. AÏf. Corse et Roméo Hurtubise 


[| 
CILENY étaient en voyage d'affaires à Colinton 


“ let Athabasca, la semaine dernière. 
Mme ©. Dubé nous Ségt revenue ac- Û KR  %  % 
compagnée de son fils. IL prendra un! Mile Meilba Hurtubise, autrefois ty- 
EEpos dont il a grandement besoin. |piste à l'Aircraft Repairs, est transférée 
+ %#  * à Whitehorse. Elle nous fait l'éloge de 
Les collecteurs nommés pour amasser ice beau pays. Le voyàge en aéroplane 
des fonds pour bâtir notre église se'fut des plus heureux. Grande fut sa 
sont mis à l'oeuvre encore une fois surprise de rencontrer là de nos cana- 
et le montant augmente toujours. idiens de Legal. Elle n’est qu'à une petite 
+ + 7% Ê ‘laistance de son frère Lionel et s’attend 
Les travaux à la nouvelle école vont : de le voir avant longtemps. Elle s'occupe 
petit train, faute de matériel. Nos petits ! ‘de correspondance pour les Américains. 
sont bien désappointés, car ils ne peu- Elle eut le plaisir de goûter au bon 
vent avoir la salle pour leur concert de “Thanksgiving dinner”; rien n’y man- 
iquait, Qui dit que les Hurtubise ne sont 
pas aventureux? 
% % 
Le Dr J.-R. Hurtubise, député fédéral 


nation. Je dis que Îa contrainte serait 
une négation de notre patrimoine ca- 
çnadien et un crime imporadonnable | 
aux yeux de la postérité. ; 

| Nous sommes en guerre contre le SyS- | 
itème de la contrainte. N’allons pas, 


re, commencer à la pratiquer. 


# # 


+ % % 

Plusieurs des écoliers et écolières sont | 
retenus à la maison à cause des oreil- 
lons. Les cas ne sont pas graves. pour le comté de Nipissing, Ont. est 

&x # *# jattendu chez son frère Roméo ici pour 

Notre belle température nous revient les fêtes, à moins qu'il y ait empêche- 
toujours; il fait beau.et un peu de ment, On se rappelle ce Monsieur lors 
neige pour couvrir la terre par ci par là. d'un voyage à Legal, Ü ya BHSIques 

————— ‘années. 


* 


Ponts gigantesques T1 y avait grand diner de surprise 
——— chez M. et Mme Hurtubise dimanche, le 

Londres. _— Le “Daily Express’ mande 3 décembre, à l'occasion du 61ème anni- 
que les armées alliées ont préparé des versaire de naissance de M. Roméo qui 
ponts gigantesques qui seront jetés sur. fut fêté par ses enfants de Grassland. 
le Rhin et. autres cours d'eau leur bar- Un beau gâteau préparé par Mile Lloyd: 


rant la route en Allemagne. Dakin fut très goûté. 


tres de cette preuve de sympathie et da 
bonté. C'est dans l'épreuve, paraît-il 
que l’on reconnaît les vrais amig 

HO + # 

L'on nous annonce pour le huit de ce 
mois une séance récréative par nos en- 
fants du couvent et de l’école Thibeault. 
Ce serait en l'honneur du patron de 
notre curé, saint Maxime, Nous ne dou- 
tons pas que la salle se remplira pour 
l’occasion, car l'expérience nous dit que 
ces séances d'enfants sont généralement 


Avec les compliments de 


nent belle apparence à notre petite 
ville et l'on nous dit que d’autres rési- 
dences s’élèveront encore dès le prin- 
temps. Morinville s'éveille pour tout de 
bon et nous nous en félicitons. 


Il est mieux de pardonner que de se 
venger, car l'un est l'effet d’une nature 
douce et humaine, et l'autre d’une ne- 
ture féroce et brutale. 

Epictète. 


La Compagnie Volcano Liée 


1106 Côte du Beaver Hali 
Montréal 


FABRICANT DES FOYERS MECANIQUES 


C'est maintenant le temps. . . 


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CENTS ITS TETE CE EE EE CEE EEE EEE EP EC EEE EEE ETES EE) 


Adresser l'enveloppe comme suit: La Survivance, 


Edmonton, Alta. 


N:B. — Voyez les prix au haut de la page 2, à gauche 


ee 


dat aetele ee ame ae 


PAGE 4 


ca 


AUICOLE 


L'agriculture canadienne 


de poste est écossais, le commerçant de 
bois est anglais; des trois gérants d’élé- 
ivateurs, il y à un norvégien, un àlle- 
[mana et un hollandais, tandis que le 
forgeron est polonais, l'agent de gare 
est français; quand, enfin, le gendar- 
me es danois. Et malgré tout, ces 
gens causent, se saluent librement et 
Is'entr'aident généreusement. A part ces 
jvillages cosmopolites qui aident au 
imaintien d’urte mentalité large en ma- 
Itière d'origine racique, il y a une mul- 


ne 


Monsieur J.-R. Pelletier, régisseur de jourd'hui des facilités financières et Ititu de d’autres centres où l'on ne ren- 


la ferme expérimentale de Sainte- Îdes directives convenables d'exploita- 


contre qu’un seul groupe ethnique do- 


Anne de la Pocatière, a fait plusieurs tion aux débutants; même, l'encaûre- | minant. Ceci est le cas particulier des 


voyages d'observation à travers les cen- ment des groupes ethniques est sage- nie 


canadiens-français, où l'on 


tres agricoles êu Canada. Nous avons ment réalisé. Un nouveau venu ne s'en maintient leurs systèmes de culture 
déjà publié ici quelques tranches de ses ;va plus là-bas comme à la dérive, car il |prétér és ainsi que les organismes agri- 


remarquables études qui concernaient y a des signaleurs aux postes stratégi- 


notre province. 


M. Pelletier nous à fait parvenir les voie à suivre pour arriver à destination; 


conclusions générales de son enquête 


À coles qu'ils ont choisis. 
iques qui leur désignent la meilleure 


Transformation et conservation 
ices derniers s'expriment aussi dans 1 | Partout à travers le Canada, les gens 


sur l'agriculture canadienne. Nous en langue des nouveaux-venus québécois. ONCIÈUS du progrès permanent de tou- 


publions quelques-unes 
d'intéresser plus particulièrement nos 
lecteurs. 


La production agricole 

La production agricole du pays au 
cours des récentes années de guerre a 
augmenté de 40 pour cent lors même 
d'une réduction de 23 pour cent de la 
main-d'oeuvre. D'autre part, nos pro- 
cédés modernes permettent de produire 
si économiquement, et le transport des 
produits agricoles finis ou transformés 
se fait à des taux si réduits même pour 
ceux de l'Ouest, qu’il sera toujours pos- 
sible de concurrencer d’autres grands 
pays producteurs sur les marchés inter- 
nationaux, D'autre part, le marché do- 
mestique gagnera de l'importance en 
raison de l'augmentation des revenus 
des consommateurs canadiens, sous le 
système de l’'embauchage augmenté au 
plus haut degré possible. Ainsi, par 
exemble, en 1942, de notre imposante 
production agricole seulement 21.6 pour 
cent était exportée tandis qu’en 1936, 
quand nos fermes produisaient au ra- 
lenti nous n'en exportions pas moins de 
40.9 pour cent de notre production to- 
tale. Quand l’ouvrier canadien travail. 


tout occupé peut-être d'ici à une tren- 


lréaliste et pratique. Si, après enquête 


susceptibles [L'Ouest a déjà organisé des modes d’ex- lte spécialité agricole étudient avec soin 


‘ploitation à base de culture mixte qui Lo divers aspects de la transformation 
‘conviennent aux nôtres et avec les sur place des principaux produits, en 
grandes facilités naturelles de sol, cli- comparaison avec l'exportation à l'état 
imat, etc., l'on pourra sans doute pro- Ibrut qui a surtout primé dans le passé. 
duire très économiquement. Flus des Ce dernier mode de vente est générale- 
nôtres là-bas profiteraient alors d'une ment lé moins rémunérateur et le moins 


itelle prospérité. D'ailleurs, si nous ne istable. Aussi, de part et d’autres, des 


i visons pas nous-mêmes à fortifier nos recherches sont en cours en vue de 


ipropres groupements, d'autres le ‘fe- créer des usages divers pour les pro- 


‘ront peut-être à notre place, et ce n'est Quits et les sous-produits agricoles. Ce 
ipas ce que nos compatriotes éloignés : champ est ercore illimité pour nous, 
:sont en droit d'attendre de nous. Il y 2 {qui n'avons encore fait que les premiers 
‘encore de l’espace chez-nous, il est vrai: pas et dans quelques sentiers seulement. 
mais avec nos grandes familles, il serai Partout au Canada, l'on songe à la 

vivantes, tout particulièrement aux sols 
itaine d'années; et alors que ferons- conservation des ressources naturelles 
Inous? Nous pourrons toujours disposer |arables: et, au Québec, comme partout 


laisémant et à notre guise plus tard de ailleurs. Nous ne réalisons pas toujours 
la détérioration réelle de nos sols, sur- 


‘l'espace québécois encore libre, maïs 
tout dans les régions vallonneuses où 


lprobablement pas de celui hors de nos 

frontières provinciales. Dans l'après- |l'on laboure intensément. Dans dix ou 
guerre, il y aura sans doute des pro- quinze ans, il sera peut-être trop tard. 
grammes avartageux de colonisation [Fort heureusement, des organisations 
|vers les prairies: qu'on se tienne aux scientifiques font un travail géant d’'é- 
aguets et qu'on les étudie avec un esprit |ducation, pour la sauvegarde de tous 
nos biens naturels; ce qui est de bon 
approfondie, l'Ouest nous parait encore augure, car il faut à tout prix mobiliser 
désavantageux, on saurait au moins de l'opinion publique et l'appui financier 


La Survivance 


STE-LINA 


l'Heure saint avait lieu l'assemblée ré- 
gulière des jeunes du C.Y.O. Après la 
prière d'usage et la lecture des minutes 
de la dernière assemblée, Mlle Germai- 
ne Lozeau, présidente pour l'occasion, 
proposa une discussion sur un plan 


d'action de la part du groupe. Il fut 
alors décidé de voir à ce que chaque fa- 
mille reçoive une revue catholique, 
Frank Tymkow propose la résolution 
qui fut acceptée par tous, Léo Déchaine 
proposa le transfert d'une somme d’ar- 
gent* des fonds du groupe à cet effet. 
11 fui aussi décidé d’avoir une commu- 
nion général du groupe suivie d’un dé- 
jeuner, vendredi, fête de l'Immaculée- 
Conception. 
‘ k + 

La famille Kaplan recevait la nou- 
velle de la mort, sur Jes champs de ba- 
taille de Hollande, de leur fils Georges. 
I] mourait le 8 octobre à l’âge de 22 ans. 

Æ + % 

Le bazar fut un réel succès surtout | 
en dépit des chemins et de la tempéra- 
ture, L'aménagement du sous-sol de la 
salle fut grandement apprécié par les 
dames. Les différents jeux sur les deux 
planchers furent trés achalandés. 

‘Baptême: Denis Francis, n€ le 11 no- 
vembre, enfant de Eugène Waechter et 
Elizabeth Thomas. Parrain et marraine: 
M. et Mme F, Freiburger. 


SAINT-PAUL 


Mariage— 

Ces derniers jours à eu lieu le mariage 
de M. Laurent Bineétte et de Mile Daisy 
Bromiley. Cette jeune fille, après avoir | 
étudié les principales vérités de notre 
sainte religion, a abjuré le protestan- 
tisme et a été baptisée par le RP. J.- 
M. Leclainche, omi., dans la chapelle 
de l'hôpital Ste-Thérèse. . | 
À Ces jeunes époux nos meilleurs | 


1 


ee 


| 
Dimanche soir, le 3 décembre, . | 


FORT KENT 


C'est avec peine que nous recevions 
la nouvelle que notre vénéré curé avait 
dû entrer. à un hôpital quelques jours 
après son arrivée à la côte. Nous espé- 
rons qu'un court séjour le ramènera à la 
santé et, avant trop longtemps, à une 
guérison complète, Pendant son ab- 
sence Ja grand'messe du dimanche nous 
est chantée, à tour de rôle, par le Rév. 
Curé Lapointe et son vicaire, M. l'abbé 
Tardif. Le Père Pelltier, omi, la dit 
aussi, en passant, sur semaine, Un 
grand merci pour leur. grand dévoue- 
ment. 


Dimanche dernier,- après la messe, 
notre agronome, M. Fontaine, nous a- 
dressait de nouveau la parole à propos 
de la Radio française. Les paroissiens 
se sont fait un devoir de l'écouter et 
tous ont répondu à l'appel en contri- 
buant généreusement à une cause si 
importante. 

KO H % 
La semaine dernière, le Révérend 


Père Fortier, S.J, visitait nos classes. 


+ ‘K 

Le Cercle des Fermières se réunissait 
la semaine dernière. L'assistance était 
assez nombreuse. Sr. Raphaël, supé- 
rieure, nous intéressa durant le pre- 
mier quart d’heure, sur les premiers 
soins qu'il faut apporter à une coupure. 
Puis nous avons continué nos oeuvres 
de couture régulière qui seront don- 
nées pour la Croix rouge. 

X + + 

Mardi dernier, le soldat Georges Mi- 
chaud, après avoir passé quelques se- 
maines parmi nous, quittait sa famille 
pour retourner à son poste à Prince 
Rupert. 

* x # 

Mme Levite Landry, de Vegreville, 
ést en visite depuis quelques jours chez 
sa fille, Mme Willie Levasseur. 


É MERCREDI 6 DECEMBRE 1944 


| 


maitre de poste, ouvrira son chantier let au cours de cette semaine il compte 

cette semaine et il donnera du travail à | rendre visite à tous les gens du norëû 

une trentaine d'hommes. Si quelqu'un | de sa paroisse. 

désire travaïller dans le district, M. | + % % 

Desfossés continue d’embaucher. Mile Yvonne Roy, de Falñer, convo- 
+ + + lait en juste noce au cours de la se- 


M. Albert Boutin est déménagé à un Maine dernière à Jean-Côté, avec M. 
mille du village de Falher, sur une terre René Laliberté. On souhaite beaucoup 


de M. Maritial Lauzon, et M. Théodore | de bonheur aux jeunes époux. 
æ & 


M. Aimé Labrecque s'installera pro- 
chainement à Girouxville sur la demi- 
section, propriété de son frère Josephat 
Labrecque, de Spirit-River. 


, 


: Roby, nouvellement marié à une demoi- 
sélle Giroux, de Donnelly, s'établit à 
un mille au nord du village sur l'ancien- 
ne propriété de Louis Gauthier. Théo- 

er est le nouveau propriétaire de ce 

6 


bel établissement. er 
HO : M. Cyrille Roy et Georges Maure sont 
Ces jours derniers, le R.P. Henri Rou- partis pour le Québec. Ils visiteront la 
thier, provincial des Oblats, faisait la | Beauce et Dorchester où ils comptent 
visite canonique à la maison de Falher. [une nombreuse parenté. M. Georges 
| | +  % | Maure, un vrai canadien-français, est 
| Samedi dernier une belle assemblée le pêre de la famille la plus nombreuse 
réunissait dans la vieille école de Falher ju district: il à 17 enfants vivants, 


une quarantaine d’institutrices du dis- , dont huit fréquentent le pensionnat. 
trict. On remarquait. plusieurs jeunes M: Maure mariait la deuxième de ses 
maîtresses venues de toutes les parois- [filles dernièrement à Falher, à M. Mau- 
ses environnantes, même de Tangent.j'ice Martineau. Samedi dernier, les 
Le R.P. Routhier, invité d'honneur, a !MOUVeaux mariés revenaient d'un voya- 
donné une belle conférence sur r'ac- [8e de noce à Edmonton. 


quoi il s’agit. ides gouvernants. 
Pays cosmopolite | z 

L'Ouest entier est un pays cosmopo- 4 Coopératives 
‘lite, un “melting spot”, où personne eu Au sujet de la coopération, elle avan- 


lera, il consommera davantage nos pro- : 


voeux de bonheur et de prospérité. 
duits agricoles. : 


+ % % 


M. Jim Fraser vient d'apprendre le 


che des groupements lement dans toutes 1 écès d endr Pa Fe) …N i à 1e Gérard Doucet de Falïher 
is’ e b ethniques | u : es provinces; décès € En EX Es M. : voc Ÿ GC: . (firen t } t ] à à : 
è disparu les misères des an- | ne es : minorité canadiennes ne fait mieux {sur jen outre-mer où il était en sie | | ibre dernier. Furent par- 
clens pionniers . St ral me S tout de me de que € vieux Québec pe t- ; j A ke jrair 2 et marraine M. Joseph Aubin et ion catho qt , J 
$ li ] ï i me en m: j I i À . ei être, faiso S<= actif. M. & € & eXeTCÉ Sa profession } Pauline Aubin fé de : Î 
jens pi Parce qu'on accorde au- : aj0- In Trugl xer. | 


ie 4 no : ’ ie |ici durant plusieurs années et sa dispa- ! gs nt i M. Alphonse Martineau est au soin 
rité pour ce qui a trait à l'action, l'en- ue vsage d'une trop grande modestie |ici Î or) Mme Gilberte Loiselle fait la classe à! 
, : e = [rit i À a C à! édecin à 
+ t'aide et l'ambition de vaincre tous les |dans ce domaine, En effet, Québec a à |rition soudaine a douloureusement sur du médecin à Edmonton. 
Marché 
Les prix du marché 


Colonisation dans l'Ouest 
L'Ouest canadien offre de belles pers- 
pectives de colonisation. Là comme ail- 


! M. Ferdinand Lévesque est devenu le | Tangent depui | j 
; La : e : g puis le début de la semaine. 
obstazles. À preuve, leur survivance eul- °°" Crédit des accomplissements co- |pris ses nombreux amis, 


Dre ; cu Il iaisse dans 1 È . . (laitier de la municipalité depuis une + + + | . 

“turelle, leurs succès financiers, agrico- qui AOUS font apprécier au  . e deuil son épouse, RE couple de mois, en plus d'être un bon| Un colon venu de l'Est depuis quel-. M: Oliva Landry revenait dernière- 

les ou autres. Là-bas on se fait vite à . ils son connus, entre Margare | . de Vancouver, et trois laviculteur. Ê iques mois, vient de conduire sa fa e:ment d'Edmonton avec un cl ré 

cete histoire des groupements raciques: po a ce A + OE à Tangent où elle hivernera. On croît | 2" neuf. Si le rationnement du gaz je 
i etes =. , e . : = iné è Ê 5 RS $ 

et bien que certains ressentent un cer- 6% M. J.-N. Fleury a terminé le trans- [que ce monsieur Théodore Larivière se! Jui permet tous les gens de la Campa- 


: tain isolement, celui-ci est vi mpen_ #72nde publicité à ces oeuvres louabies. port de la salle d'émigration, et 1 i itai its “ 
d'Edmonton ‘sé par un attach Que ee Celle-ci augmentera notre prestige et | Notre bazar s'ouvrira vendredi, jour l4. t d ss 0 ue ne . ou 
chement beaucoup plus | , aude À À Le de deux grandes salles qui s'établir définitivement dans ce beau /MieX”. 
Avoine— -Signaté envers les siens, lien qui se tra- |*PPOrtera une plus juste satisfaction à 2e trnmaeuée-Conception, et se ter- serviront à Girouxville de dortoir etdistrict français. Ce qui fait dir + 
duit par de meilleures relations sociales , <°U* des nôtres qui se sacrifient au pro- |minera dimanche, le 10 décembre. De le salle paroissiale. M. J.-N. Fleury mali RE a 
2 C.W. - 41% et professionnelles. D'aill t [grès de ces beaux mouvements, beaux articles seront mis en vente et il demeure à T t É sa spécialité iyiére an jes caen Fleur & monté ln: | 
3 CW ir. S. ailleurs, tous les | M a be à : à Tangent, et sa spécialité ‘rivière sur les côtes de Tangent. En soute t fie ds 
W. sn : 40% “westerners” ont l'esprit large et ils se | L Ortes d'amusements. est de transporter les bâtisses. & nee: VOLFE 00 
Fourrage No LL... ‘ À tous la plus cordiale bienvenue ! UE. nal, 


39% ‘fichent pas mal de la race de leur voi- : k & + vous aidez la cause ca- 


Fourrage No 2 ….. 


: | l : Le R. Pèr é : isi . 
rue 37 ‘sin, parce qu'ils sont tous pour a JEAN-COTE | Plusieurs se préparent pour se rendre paroissiale, ne . lt olique et française en Aj- 
Orge— de Ajone de *DieSes rapportées” ; — LEGAL au chantier, M. Roméo Desfossés, notre gloire au cours de la semaine dernière, berta. 
Poe. . & Ja “culotte paroissiale. Quels maux ! | | 
A : a. ide tête is devraient endurer s'ils al-: Le 12 novembre, était baptisé Joseph , RARES : 
en 2. [aient faire autrement? Et pour le prou- ‘Fernand Turcotte, enfant de M. et| Nous avions dimanche, en Ja fête de; 
M 7 "Ver citons un exemple typique des va- Mme Frege Turcotte: il était né le 2 St-François-Kavier, l'honorable visite à 
Seigle— riétés ethniques de certains villages, novembre. Le parrain et la marraine |du RP. John MeGoey, missionnaire à | à) 
se “dont celui de Borden en Saskatchewan. furent M. Vilmond Savard et Mile Ju- lLishui, province de Chekiang, en Chi-| 
: . SU 884 Ainsi le propriétaire d'hôtel est ukrai- : liette Girard, jeune tante de l'enfant, !ne. À peine âgé de trente ans. le ne 
Wu RS 83% |nien, Je docteur est.islandais, Je maitre : O5 + fait partie de la Société Apostolique de | 
Bétail__ Le 3 décembre, était baptisé Joseph | Scarboro et a déjà passé cinq années | 


Veaux de choix .... 10.60 à 10.50 
Bouvillons &e choix 10.50 à 11.00 


Réserve d'humidité res- ‘enfant de M. et Mme Henry Boucher: touchant sermon, il raconta quelques- | 


Ordinaires 8.50 à 9.50 [ i 
Gé. de die ee oué tant dans le sol en hiver marraine furent M. et Mme Maxime lies premiers bombardements de Tokyo. | 
a Re ‘Cyr, représentés par M. et Mme Fran. {Son récit épique restera longtemps dans | 
Vaches de choix … T00 à 7.50! La quantité d'humidité que la neige in ARE | AR pus . ve . “ ee. se) C eZ 
Feureaux .… . .... 450 à 6.50 [apporte au sol varie. Lorsque la terre hr ECS Le conférene ae pr ) 
e | lest sèche et molle quand le dégel se pro- … : Bertr and, ainsi ‘que leur La e missionnaire aux élèves ÉoovE : 
ue e— lait, elle peut absorber une bonne ee . es - visite chez |de l'école. SE Î EU | 105 - 102e rue, Edmonton 
YO 1. 341; No 2, 3214 No 3, 31 quantité d’eau des neiges, Quand elle : 0 coule Bruneau dé ee | HE 
À é À Ï UNE ; : 2 L Lies icier.ni | LS | 2% | 2 | à € « 
Crème— lest gelée, une bonne partie de cette | Een ne à _ ar Re PRE des er REA TATIANA IANATVA 
No. 1, 42; No. 2, 37 jeau se perd en s'écoulant au loin, Lors- © 724 à Vancouver pour tâcher de.dé- |Cormier, disait aurevoir à ses amis a- : DS 


vant de retourner à Ottawa, reprendre 

.jme ou de déchets, quan bien même la ait so . : - DEre faraille. Mais Vi ee PGIr 

iterre est gelée, la couverture de Hi Co eu Fo de a M. Chénier de. : 

29 ;reste plus longtemps et l'eau déjà em- Eee _. na FU on ou | le 6 RE See Mae he 
- 27 imengasinée à Ja surface du sol ne peut : re ea a se outre He ae AE L  . mia 
A Séoul et ei aine es .&omicile par ici. Pourquoi pas? de nom de Mme Boulet, étaient en visite 
RO & % de noces et d'adieux, au moment de 
Dimanche dernier, M. Paul Sicotte, retourner à Bonnyville où M. et Mme | 
\%e Faïher, un vrai patriote, venait nous |Chénier résideront désormais, 
mettre les “poings sur les di”, à pro-. HO % ; 
iPos d'une question vitale, qui roule sur! Le club des Jeunes, sous l'habile di. | 
le tapis à l'heure actuelle. Dans l'après- |réction de M. l’abbé Geo. Primeau, vient 


qu'il y à une bonne couverture de chau- -Micher un petit coin par 18, où il pour. 


Oeufs— 


Poulettes 


Jolie petite © 


Terres à vendre 


Case de 1942, sur Caoutchouc; 


S; au moins 250 acres en cultu- 
150 acres en labour d'automne, 


bonne porcherie, greniers (granaries). ri 

machines agricoles avec Tracteur Mo en ne de 
trois-quarts de mille d’une école, 4 vaches, 5 veaux, 7 che- 
Vaux, au moins 20 cochons, volailles, etc. Prix de vente: 
$14,000.00; comptant: $11,500.00. | 


a ——— 


DEUX AUTRES QUARTS de terres avec au 
T moins 150 acres 
en culture chacun. Un quart à vendre pour $5,400.00, 52,300. 


comptant. L'autre à vendre pour $4,200.00 ï 
ments sur les 2 quarts de terre. Se 


Ces 6 quarts de terre sont tous situés dans Ja région de Legal. 


Pour plus amples informations, adressez-vous à: Lionel R. 


TELLIER, avocat, Legal, Alberta. 


ymidi, il visita quelques familles, pour en ‘4e faire l'acquisiton d’un cheval. Le 
‘constater les marques. Personne deivieux et légendaire “cheval de bois”, 
(blessé, mais tous saignés à blanc. .. aussi Connu des Anciens du Collège 

k % + ique “là chatte-à-Johnson”. Depuis ce 
L'école Landry, en quête de ressour- temps-là. les exercices acrobatiques sont 
ices, our pouvoir, encore cette année, à l'ordre du jour, tous les soirs. 
[Payer les passages du Père Noël, a dé- i X #  * 


Î 


Re j 
Pre de faire un bingo. Ce fut un véri-i On annonce Dour le 15 décembre, l'ou- : 
| 


table succès, grâce à la coopération des verture solennelle de JR patinoire, Le 
;Paroissiens. Que les enfants de l'école, C0nSeil des Jeunes qui en aura l'admi- 
Par conséquent, nettoient bien la che- |nistration se compose de MM. Léon 
\minée, pour ne pas “abimer” le “parka” | Dumaine, Lionel Choquette et Henri 
du Père Noël, Félicitations aux Jean- |Préfontaine. Pour la section féminine, 
|Côtiens d’avoir apporté leur généreux :l® comité est formé de Mles Marcelle 
concours. {Lorieau, Rose Choquette et Françoise 
+ + = ; Mullen. 

Depuis quelque temps, l'église de En vue de 1 es Fe Î 
‘Jean-Côté était froide comme la mort ret ec de mes so a 
Fiac é x Ligue Municipale a été organi- 
| un petit heu peur”. Mais |sée dernièrement entre les équipes "de 
|consolez-vous: la Faculté a trouvé le Morinville, St-Albert Vimy et Legal 
Ro L'artère, qui fait circuler la fu-'M Oscar Patry et M. l'abbé Langevin, 
‘mée, depuis le coeur de la fournaise | tous deux de Morinville en sont Le 
Jusque dans la tête de la Cheminée, 6- ! bectivement président et secrétaire 
lee rompue par le milieu, et toute l'é- | + + * | 
neTgie de la chaleur se perdait par cette ï Vendredi soir, une soirée d'amateurs 
Hfissure, et menaçait d'enlever complète- [avec programme de variétés, sere of- 
ment la vie à le fournaise. Un chirur- :ferte au public par M: l'abbé Primeau 
i8ien d'urgence lui a “rafistolé” Jes af- let ses Jeunes. Les recettes seront attri- 
(faires, et maintenant le feu danse de |buées R 
ijoie. jeux. 


à Yamélioration.. du club et des 


: 
; 


+ 


A 


| 


| 


| 
| 


| 


——— 


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Moque 


“MERCREDI 6 DECEMBRE 1944 


— Nouvelles Locales — 
Le R. Père Barnabé 
et les “Alouettes” 


Dimanche soir, dans la salle parois- ; 
siale de Saint-Joachim, je R. Père Bar- 
nabé à donné une très agréable, cause- 
rie sur le travail d’un aumônier-mili- 
taire en charge de soldats catholiques, 
la plupart canadiens-français, en An- 
gleterre. 

Après avoir félicité les Chevaliers de 
Colomb de leurs oeuvres en faveur de 
nos soldats et remercié ceux qui lui 
avaient donné l’occasion, en l'invitant 
de rencontrer des parents et des amis 
des soldats, le R. Père Barnabé entre- 
tint l'auditoire, qui remplissait la salle 
de Saint-Joachim, de l’état moral et 
religieux de la fameuse escadrille des 
“Alouettes” dont il est un ancien cha- 
pelain. | 

Plusieurs moyens furent mis en-oeu- 
vre pour faciliter et améliorer les pra- 
tiques religieuses chez Jes aviateurs et 
soutenir leur moral. : 

Le R. Père nous parla d’une grande 
campagne entreprise contre le blasphè- 
me. Des instructions religieuses furent 
données sur ce sujet. Puis on organisa, 
au sein de l'escadrille, un “club de ré- 
forme" qui imposait des sanctions et des 
amendes à ceux qui s’oubliaient jusqu'à 
blasphémer. Les membres s'avertis- 


EE ——_—_ mme, 
Club “Joyeux Noël” 


Partie de cartes au 
profit des pauvres 


Beau programme musical 
Dimanche soir prochain, le 10 dé- 
cembre, à la salle paroissiale de St- 
Joachim, 110e rue, aura lieu la partie 
de cartes annuelle organisée par Mme 


P.-A. Dow, présidente du Club “Joyeux 


Noël”. 
Le Whist et le Bridge seront joués 


et un intéressant programme musical 


sera exécuté par les jeunes des pa- 
roisses de l'Immaculée-Conception et 
de St-Joachim. Un succulent goûter 
sera aussi servi. 

Cette soirée a pour but de prélever 

‘ des fonds afin de procurer des jouets, 
des friandises ainsi que des distractions 
aux orphelins, aux vieillards et aux 
malades les plus délaissés de nos hôpi- 
taux. 

Ceux qui ont déjà promis de prendre 
part au programme sont: 

Miles Marie-Claire Turgeon, Thérèse 
Trottier, Jean Gibbons, Lorette Gib- 
bons, Connie Kearl, Lorraine Dame, 
Trérèse Turgeon, Lina Caouette, Pier- 
re ‘Turgeon, Bernard Turgeon, Verne 
Nadeau, et Joseph Lepage. 

Les membres du Club “Joyeux Noël” 
espèrent que, comme par les années 
passées, tous se feront un plaisir d’être 
présents, et que les amis des paroisses 
environnantes: St-Alphonse, St-Fran- 
çois, St-Edmond, St-Anûré, Beaumont, 
Lamoureux et St-Albert, nous encoura- 
geront par leurs présences. 

Ceux qui désirent jouer au Whist ou 
au Bridge sont priés d'apporter leurs 
cartes, si possible. 


L'ssoetation 


ngaise 
er de Väncouver 


-La mort du RP. LA. onttans 


décédé pieusement le. 15 novembfe à 
saient franchement, charitablement de l'hôpital St-Paul, laisse un vide immen- 


leurs manquements. Les résultats fu-'<e, non seulement pour ses fidèles, les 


rent très heureux. {bonnes religieuses de l'Immaculée-Con- 
| Le R. Père Barnabé nous montre En- ception de l'hôpital Oriental, St-Joseph, 
suite comment avec l'aide de ses hoM- ‘ont il était l'aumônier si charitable et 
mes il put transformer une baraque € tout. généreux, mais plus particulière- 
une belle chapelle. Chacun mit ses fa: ment pour ses amis et compatriotes de 
lents et son savoir à contribution: Grâce l'Association C. F. de V. 

‘à ce magnifique travail d'équipe, les 

choses les plus ordinaires et les plus Grand patriote, tout dévoué à l'idéal 
inutiles, trouvées ici et là, furent uti- de notre cause, on le voyait hélas! trop 
lisées pour l'ornementation de la cha-!Tarement, à cause de ses infirmités 


: 


| 


à 
pelle. Un ancien employé de la maison ‘nombreuses, se réunir à nous, Il était 
Casavant répara un harmonium brisé et toujours prêt avec la charité de son 
mis. de côté; un autre apporta des ri- Brand coeur d'apôtre à tendre une main 
deau, un autre des tapis, etc. Ce fut SeCourable aux âmes de ses compatrio- 
vraiment la chapelle de l'escadrille, et tes canadiens-français ici, trop souvent 
les hommes en étaient fiers avec raison, is0lés. Parce qu'ils étaient compris dans 
Aussi il faisait bon d'y accomplir les leur langue maternelle, beaucoup de 
cérémonies religieuses auxquelles ils NOS jeunes gens trouvaient plaisir à se 
prenzient une part active par les Confier à lui. 
chants, les récitations des prières, etc. 

La religion avait encore sa place au 
moment où les avions décollaient pour 
leurs périlleuses missions. Le chapelain 
était sur le terrain, donnait sa béné- 
diction, confiait les aviateurs à la pro-. 
tection de la sainte Vierge et de saint lange de saints missionnaires français 
Christophe. Les aviateurs, même les qui avaient, dès les premières heures de 
Juifs et les protestants, tenaient à re- notre civilisation chrétienne sur les 
cevoir cette bénédiction du ‘padre” bords du Pacifique, tant travaillé à la 
catholique avant leur départ. vigne du Maître. j 

Le Père Barnabé nous a aussi fait Nous pourrions écrire de longs chapi- 
connaitre la “vie sociale” à l'escadrille tres sur ce sujet, mais le coeur lourd 
des “Alouettes”, les soirées de famille de peine, nous ne pouvons trouver la 
et les goûters qui s’y donnaient. force de le faire aujourd’hui. 

Le conférencier avait été présenté par, Les funérailles du vénérable apôtre 
M. René Leblanc. Le Docteur Mousseau avaient été annoncées pour prendre 
le remercia, Place à la cathédrale du diocèse, mais 


.un changement eut lieu tard, et nom- 
ST-JOACHIM 


ibreux furent ses fidèles et amis qui ne 
Mme Dan Cooper et Mlle Ella Pepin 


purent assister à cause de cette confu- 
‘sion à la messe de requiem qui fut célé- 
brée à l'église St-André. . 

La messe fut chantée par Monsei- 
recevaient dimanche soir à la résidence gneur L. Forget de l'église St-Patrice, 
de leurs parents M. et Mme G. Pepin à 
un “shower” en l'honneur de Mile Si- 
monne Baril, dont le mariage aura lieu 
prochainement. 


avec comme diacre et sous-diacre les 
RER. PP. Bortignon, C.P.S. et Smeets, 

ÆEtaient présentes: Mmes Camille 
Érissette, Gérard Baril, A. Blais, Ga- 


curé de St-André. Le sermon fut pré- 
ché par Monseigneur Carrol, D.P.; le 
R.P. J.-E. Brown était le maître de cé- 
l à rémonie, 

briel Paradis, Paul Chatain, Rosaire 

Sabourin, Gérard Sabourin. Gilbert 

Despins, Bernard Chénier, G Troman, 

J. Nuss, E. D'’Appolonia, Bill Temple- 


Après le service Son Excellence Mgr 
man, Francis Schaplowsky, D. Hardy, 


W. Duke adressa quelques paroles sur 
les longues années de vie religieuse du 
T. Edwards, M. Vincki, Nap. Pepin. 
Miks Georgette et Juliette Bédard, 


bon Père Lamontagne. 
Etaient présents au sanctuaire, les 
RR. PP. P. Fogarty, V.F., W. Black- 
burne, J. Sullivan, O.MI., H. Bartley, 
Thérèse et Laurence Sabourin, Rose, CSS.R., D. Morrison, SPD. D. Camp- 
Claire st Suzanne Chatain, Thérèse et bell, G. Beauregard, J. Mclnerney, Pè- 
Jeanne Kérozck, Paulette Crévolin, Su- re Hilary, O.F.M. et le Père E. Doyle, 
zanne Dame, Eugénie Gagnon, Lucille d'Edhonton. 
et Pauline Thibault, Thérèse Mercier; ! 11 y a un an à peine le Père nee 
Rose et Marguerite Ouellette, Françoise gne célébra ses 50 ans de prétrise. L'As- 
Barbedu, Angèle et Marguerite Brault, sociation C. F. de V. avec le concours 
Hélène Lavoie, Berthe Bernier, Jeanne 
Morin, Jeannette Pepin, Ruby Rodberg, 
Doreen Rouse, Mary’  O’Donnald, Lilian 
Reinholt, Eileen Willand, Julie Garvey, 


du curé de la paroisse du Sacré-Coeur 
et ies bonnes Soeurs de l’Immaculée- 

Béatrice Haynes, Florence Wood, Mary- 

vonne Roy, Florence Levasseur. 


Conception de Vancouver, lui firent fé- 
bd 


Pauvres soldats, aviateurs et marins 
canadiens-français qui, loin de leur 
foyer, trouvaient ce lien d’attachement 
qui va tant leur manquer maintenant! 


DRE ARR SR 


te. Le cher vieux missionnaire en avait 
été vivement reconnaissant et en avait 
‘gardé un souvenir ému. 

Î Sur son lit de mort il adressa à notre 
chère Association un souvenir et un 
message tout particulier. A lui, qui con- 


M. Edgar Boisvert de la marine cana- 
dienue est en permission chez. ses pa- 
rents M. et Mme J.-A. Boisvert. nait si bien nos épreuves sur la côte 

L * ‘au Pacifique, nous demandons assistan- 


D-2 


Le Rév. Pére appartenait à cette pha- | 


La Survivance 


| 


Photo prise à bord de l’aviso “Starlins”, qui fait parti d’un groupe 


de chasseurs de sous-marins en opération dans le nord de l’Atlan- 


tique. 


Le groupe dont il fait partie est rentré dernièrement à son 


port d'attache après avoir coulé le nombre-record de dix sous- 


marins en vingt jours. 


Dans la photo ci-dessus, deux matelots 


font une réparation d’urgence, par gros temps. 


Î 


Le magnifique travail accompli par la 


Société Saint-Jean-Baptiste de Montréal 


. annoncé aujourd'hui le RP. Gustave 


PAGE 5 


L'Université d'Ottawa lance un cours sur 
les Caisses populaires Desjardins 


Ottawa. — Le Centre Social de l'Uni- 
versité d'Ottawa vient d'instituer un 
nouveau cours par correspondance sur 
iles Caisses populaires; 


leur milieu, des idées et des principes de 
base sur lesquels doit s'établir cette 
restauration. Poussant sa conviction 
voilà ce qu'a ljusqu'à sa réalisation pratique, il a or- 
ganisé, créé de toutes pièces des cours 
! Sauvé, O.M.I., directeur du Centre So- Es correspondance, adaptés au niveau 
:cial. de préparation intellectuelle de la mas- 
Ce cours fait suite à celui déjà bien Îse et à portée de toutes les bourses. 
‘populaire sur la nécessité, la notion et! 
\les principes de la coopération. Sachant que l'éducation populaire 
! Ce cours sur les Caisses populaires ; qu’il diffuse dans la masse ne doit pas 
test divisé en douze leçons et étudie l'être une éducation individuelle, maïs 
‘l'origine et l’évolution des Caisses, leur une éducation sociale, le Centre Social, 
nature et leur situation vis-à-vis la ré- à la demande de nombreux éducateurs 
‘partition des richesses, leur administra- :et de dirigeants du mouvement coopé- 
ition et organisation financière. ratif, est heureux d’annoncer la for- 
Le R.P. Sauvé a fait remarquer que [He n d'équipes où l’on peut également 
ce cours, destiné d’abord aux élèves du létudier ses cours par correspondance. 
lpermier cours sur les principes fonda- |Ces équipes de reconstruction sociale 
|mentaux de la coopération, est désor- HÉOURERE les individus, forment les 
| Mais accessible à tous ceux qui veulent | ichefs et les préparent à la pénétration 
‘se renseigner sur le système des caisses : ‘du milieu où elles existent. Ces chefs, 
‘ Desjar dins, : dans Jeur milieu, constituent âe nouvel- 
Le Centre Social, poursuivant avec : Îles équipes et ce noyautage atteindra 
ténacité et persévérance son oeuvre de lefféctivement la masse. Ainsi, note le 
reconstruction sociale, est convaincu, RP. directeur du Centre Social, de la 
plus que jamais, que toute entreprise de masse éduquée et préparée, jaïllira le 
reconstruction sociale doit s'appuyer redressement de l'organisation sociale 
: SUT un vaste mouvement d'éducation jactuelle, redressement qu’on a en vain 
, populaire atteignant les masses et ori- essayé de réeliser en se servant d'au- 


Dans le rapport annuel qu'il & pré-\ interventions auprès des autorités pour Lentant ces masses par la diffusion dans tres méthodes. 
senté dernièrement, M. Roger Duha- | souligner certaines lacunes et réclamer ! 


mel, président de la Société Saint-Jean- 
Baptiste de Montréal, a rappelé le ma- 
gnifique travail accompli au cours de 
l'année écoulée. Nous en extrayons les 
passages suivants. Ù 
Epanouissement des groupes français 
Est-il besoin de rappeler que la So- 


certains redressements. 


Education et enseignement de l’histoire 


La question de l'éducation, surto@t ! 
par l’enseignement de l'histoire du Ca- 
nada, est à ce point imbortante qu'il! 


nous à fallu poser un geste pénible mais 


nécessaire. En apprenant qu'un per-! 
sonnage dont l'influence nationale est 
nuisible dans notre pays faisait partie 
d’un comité de révision du programme 
d'histoire, la Société Saint-Jean-Bap- 
tiste a rédigé un mémoire à ce sujet | 


ciété travaille depuis sa fondation à 
tout ce qui peut favoriser l’épanouisse- 
ment des groupes de langue française 
en Amérique et plus particulièrement 
au Canada. Dans chaque domaine, elle 
essaie, selon ses moyens et les ressour- 
ces dont elle dispose, de favoriser leurs 
initiatives, de provoquer leurs décisions, 
de susciter leurs projéts. 
La fête de saint Jean-Baptiste 


qu’elle a fait tenir à tous les membres, 
clercs et laïcs, du Comité catholique du ; 
Conseil de l’Instruction publique. 

Dans le domaine de l'action extérieu-| Après divers échanges de vues, ce 
re et populaire, la Société Saint-Jean- |PETSOnnage à cru devoir offrir sa dé- 

Baptiste de Montréal organise depuis |[Mission. 
vingt ans la célébration de la fête du! 
patron des Canadiens français, saint | 
Jean-Baptiste. Chaque année, les 23 et 
24 juin, différentes manifestations pu- 
bliques attirent sur cet événement, V'at- 
ttentiôn non pas seulement de la popu- 
lation montréalaise maïs de nombreux 
groupes extérieurs qui viennent nous vi- 
siter à cette occasion. Cette année, le 
défilé historique à attiré sur son par- 


Dans le même ordre d'idées, la Socié- 
té a cru devoir faire connaître ses sen- 
timents sur la question débattue au Sé- 
nat et ailleurs à la suite de la motion 
David sur un Manuel d'histoire unique 
pour tout le Canada. A cette fin, elle a 
fait rédiger un Mémoire qui a été im- 


et distribué partout dans la province de 
l Québec et au delà. On y fait la revue: 


cours une foule sans précédent évaluée | |des Aiverses tentatives d'uniformisation 
à 350,000 personnes et a mis en vedette {entées en ces dernières années dans le 


l'Educateur dans toutes Fe sphères du | omaine scolaire et on y démontre les 
savoir. Magnifique leçon d'histoire mais | icons pédagogiques et nationales qui 
aussi enseigrement fécond pour l'ave- s'opposent fortement à l'exécution d’un 
nir. | pareil projet. Nous avons eu la satis- 

question d’un manuel unique et que 


faction de constater que depuis quel- 
ques mois, il est de moins en moins 
ee idée saugrenue aura heureusement 
[la vie courte. 


î 
Conférences et: cours publics 
Depuis 50 ans, la Société Saint-Jean. 
Baptiste organise, au Monument Natio- 
nal. des conférences et des cours publics. 
Enseignement populaire, qui ne vise pas 
là faire double emploi avec celui que dis- 
pensent les universités et les grandes 
| écoles. Mais il existe de nombreuses ma. 
| tières susceptibles d'intéresser le pu- 
blic qui n’a pas toujours les loisirs de 


LA 
La nomination du juge Rinfret 
Lors de la démission de sir Lyman 
Duff, comme juge en chef de la Cour 


dans des formes très respectueuses | 


primé à plusieurs milliers d'exemplaires | 


Souscription de $70,179 
| pour un service social 


! 


Les Canadiennes anglai- 
ses vont manger de la 
soupe aux pois 


Québec. — Son Eminence le cardinal 
Villeneuve, omi.,, a reçu, à titre de, 
chancelier de l'université Laval, un chè- 
| que de $70,179 de, la part des Chevaliers |! Toronto. — La fécondité canadienne 
Îde Colomb de la région de Québec. Ce : française SV QUE ÉMErARGe parue a un 
| chèque est le résultat dune souscription | fameux mets spécial du Québec, 1 sou- 


|faite en vue d'un nouveau département La aux pois, à res DEEE ses 
d'un service social à l'université Laval. ‘ ‘fe, ure autorité canadienne en F 
-minss, devant un club social de Toron- 


| Les Japonais ont perdu ;° 


| Il à dit que les familles nombreuses 
26 000 ho: hommes du Québec pouvaient se retracer là où 
| Quartires généraux rate aù général Mac- 


la soupe aux pois était à l'honneur. 

Les nois sont d'ordinaire la plus riche 
Aïthur, Philippines. — Les tentatives .source de vitamine E, considérée com- 
désastreuses des Japonais pour refaire Îme la vitamine de la fécondité, a dit 
ileur garnison de Leyte leur à coûté la |Ctiffe. 
iperte d'environ 26,000 hommes dans 1e ; Cette vitamine, a-t-il ajouté. n'est 
| destruction de sept convois. Ils ont per- :pas altérée par la cuisson de la soupe 
du le dernière fois 5,000 hommes, d’un: | aux pois. 
coup, et une quantité incalculable de' Le Dr Cliffe voit dans la consomma- 
| provisions. : tion de la soupe aux pois un lien avec 
> Le général MacArthur annonce que | la fécondité de certaines races. I fait 
des pilotes américains, volant bas, ont! remarquer que le pourcentage de stéri- 
icoulé un transport de 9,000 tonnes et| lité des femmes du Québec est un des 
itrois petits cargos. plus bas dans le monde. 


Votre tailleur 


Votre tailleur doit avoir 3 
qualités pour vous satisfai- 
re: 


—être expérimenté, . 


suprême du Canada, nous avons re- | —avoir du bon matériel, 


suivre des cours réguliers. commandé au ministre canadien de la | 
Concerts populaires iJustice de faire accefter à ce poste un | 

: Au cours de l'été, la Société à offert {Canadien français éminent dans la per- 
; à la population, au kiosque des jardins |SOnne de l’hon. juge Thibaudeau Rin- 
‘ La Fontaine, des concerts populaires |fret qui siégeait déjà depuis vingt ans; 
” En visite à Vancouver la semaine der- ! qui ont permis à plusieurs talents lo-|à Cette cour. Nous sommes heureux de 


M. ct Mme Robert Croteau ont eu la ce et protection pour l'oeuvre qui nous | 
visite de M. St-Onge de Westlock. * est mutuellement chère. i 


# x R. I P. 

M. Jean-Paul Roy, fils de M. et Mme ER + + 

Léger Roy, était de passage chez lui 

lavant de se rendre à Calgary où il est 
maintenant stationné. 


Î 
| —avoir des prix à la portée 
de tous. 


| 


| 


C'est chez T.-J. La Flèche 
que vous trouverez ces trois 
qualités réunies, à votre 


. Employés pour l'affluen- | 
ce des fêtes 


‘Nos troupes en Ethiopie’ 


L'engagement de travailleurs supplé- ! Ottawa. — Au cours d'une séance aux 


mentaires par les magasins de détail 
et le Minisètre des Postes pour la pé- 
riode des F'êtes a été simplifié, au point 
de vue du Service sélectif, par une oT- {tion, a lancé à M. King l'un de ses traits 

donnance spéciale du ministre’ du Tra- |coutumiers. : 
vail, l'honorable Humphrey Mitchell. 

| Du 13 décembre au 5 janvier 1945 les 


M. Jean- François Pouliot, qui a quitté 


M. Pouliot — “J'ai reçu par aéroposte 
de Vancouver une nouvelle écrite par : 
maisons de détail pourront, sans permis [un journaliste américain célèbre, Drew 
du Service sélectif, engager des étu- |Pearson. Cette information s'intitule. : 
diants, des instituteurs, des institutrices 1 “on accuse les Anglais de vouloir occu- 
en vacances de Noël, ainsi que toute | per l'Ethiopie”. Le gouvernement a-t-il 


femme, et tout homine ayant cinquan- {Vintention d'envoyer des renforts aux! 


te-neuf ans révolus. | Anglais si des troubles éclatent en E- 

Le ministère des Postes pourra, Sans ! thiopie?” 
permis, employer des personnes dans lesi M. Mackenzie King — “Je ne puis 
mêmes catégories entre le 1er déc. 1944 renseigner d'aucune manière le député 
et le 10 janvier 1945. ide Témiscouata”. 

M. Pouliot — “Donc, nos troupes iront 
en Ethiopie”. 


Annonces | 


| 
| 
me | 
classifiées | 


Avis aux Créanciers 


Î 


Succession de feu Joseph Durocher, 
rentier, d'Edmonton, Alberta 


Cuisine de Famille | Avis est par les Présentes donné que 

Bonne cuisine de famille. Repas 25c | toutes ayant sn re 
- _itions contre la succession du défun 

et au-dessus. Chez Tower’s: 10432, ave Josepa Durocher, décédé le 8 novem- 
nue Jasper. ‘bre 1944 sont tenues de faire à Me Paul- 
E. Poirier, avocat des exécuteurs, Edi- 
Jeune fille demandée : fice Banque Royale, Edmonton, Alberta, 
Famille française demande une jeune .J€ ou avant lc 7 janvier Pétat 
fille où femme sans enfants, pour aider | lcomplet et dûment vérifié de leurs re- 


| clamations et de toutes sûretés. déte- 
* aux soins du ménage dans une maison | pues par elles, et qu'après cette date les 


moderne, en ville; famille de six. Cham- lexécuteurs distribueront, les biens du 
bre privée, bons gages. S’adresser à.R.- défunt ae. ea Rs ne Dont 
‘compte que des réclamations ainsi pré- | 
VE RNCS Es : sentées ou qui auront été portées à leur 
connaissance. l 
‘Edmonton, ce 27 novembre 1944. 
Paul-#, Poirier, 
avocat des exécuteurs Josephat Duro- 
cher et Marie-Jeanne Rodis, 
JEdifice Banque Royale, 
‘Edmonton, Alberta, 


| 
| 


a 
Le 


Fille demandée . 

Fille. pouvañt faire les ‘travaux régu- 

liers du ménage et un peu de cuisine. 

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. gages. Téléphonez 34446, ‘ 


7 


i 
| 
| 


le parti libéral au sujet de la conscrip- : 


pervers 


nière le Cpl. Sylvio Mercier de Prince | caux de se mettre en vedette et d'in- Isouligner que les autorités ont accédé 
Rupert, fils de M. et Mme Henri Mer- ! téresser des äuditoires toujours nom- à Cetie dermande qui correspondait au 


‘cier. 


Son beau-frère, M. McSherry, qui fut : 


blessé à l'invasion de la Hollande, est 
maintenant de retour su front. 


Communes, le député de Témiscouata, ! 


lbreux. 

Interventions publiques 
Î Au cours de 1944, la Société St-Jean- 
Baptiste a dû également faire plusieurs 


sentiment général des Canadiens fran- 
çais et qui dotait la Cour suprême d'un 
ljuge en chef d'une compétence indis- 
cutée. | 


Les publications 


2 
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& papier et corde : 
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vous choisissiez des cadeaux utiles, 
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au prestige de la Société et favorisent 
2 |1e ravonnement français, il fait plaisir 
@e Signaler l’Ecrin, magnifique album 
de timbres historiques et d'articles ori- 
ginaux sur différentes questions d’his- 
toire, C'est une publication luxueuse- | 
ment présentée de nature à susciter 
beaucoup &’intérêt chez les jeunes com- 
me dans les groupements de philaté- 


| 


publication de l’Almanach du Canada | 
français, qui devra s'améliorer de plus | 
en plus, à condition qu'il reçoive du pu- | 
blic l'accueïi auquel nous crayons qw'il : 
a droit. 

Le prêt Phonneur aux étudiants 


étudiants nécessiteux, Cette initiative 
nous paraït d'un très vif intérêt. Jus- 


Îtenir les fonds nécessaires pour que ce 
prêt d'honneur entre en opération. 


Prix littéraire annuel 


Enfin, la Société Saint-Jean-Baptis- | 


te a institué un prix littéraire annuel 
destiné à récompenser une oeuvre mar- 
quante. Le prix, de $500. a été décerné 
cette année, après délibération d’un ju- 
ry formé de personnalités intellectuel- 
les, à M. Frégault, pour son remarqua- 
ble ouvrage sur d'Iberville le Conqué- | 


Î 
Sans vanité comme sans fausse mo- | 
destie, la Société Saint-Jean-Baptiste | 


ral, que par ses sections locales, croit | 
avoir rendu service et mérité l'estime 
de la population canadienne-française, 


| 
l 
| 
L Montréal, tant par son conseil géné- | 


i 
Î 


| 


listes. De plus, nous avons inauguré CE 


| 


Il y à quelques mois, la Société Saint- | i 
Jean-Baptiste conçut le projet d'un ! 
prêt d'honneur pour venir en aider ae | 


qu’à maintenant, nous n'avons pu ob- | 


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PAGE 6 


Les travaux d'artisanat procureraïent à 
nos jeunes de nombreux avantages 


Œxtraits d’une causerie prononcé à 
Montréal par Fiore-Mondor Chaput et 
dont nous venons de recevoir le texte, 

Vous ne pouvez rien faire de ré- 
munérateur, dites-vous, à la campa- 
gne, au cours des saisons tranquilles? 
Soyez sincère et avouez que le mirage 
de la ville vous a séduite avant tout 
et que vous n'avez jamais songé sé- 
rieusement à trouver un moyen quel- 
conque de demeurer dans votre région. 
Avez-vous déjà essayé de confection- 
ner, de vos mains, quelques fantaisies 
artisanales? Je ne connais pas de Ca- 
nadienne française qui n'ait des doigts 
de fée lorsqu'elle veut s'en donner la 
peine. Une enquête, faite dans les 
deux cents et quelques manufactures 
de robes de Montréal, a révélé que 
tous les travaux qui réclament de 
l'adresse et de l'habileté sont exécutés 
par des Canadiennes françaises et cela, 
très souvent, à Ges salaires de famine. 

Alors, pourquoi ne pas commencer 
par faire quelques vêtements pour vous- 
même ou pour vos petites soeurs, ques- 
tion de pratiquer et d'acquérir gradu- 
ellement une certaine compétence, en 
même temps que de l'assurance et de 
la confiance en vous-même? De la 
couture, du tricot, voire même de pe- 
tites décorations qui enjoliveraient 
votre intérieur. De jolis tapis crocre- 
tés, des couvre-pieds piqués, des ten- 
tures, des rideaux. Quel dommage que 
nous ayons si peu conservé le génie 
que possédaient nos grand'mères d'uti- 
liser les moindres choses dans le but 
de créer du confort, de la gaieté et 
une atmosphère dans leurs foyers! 
Journaux ruraux et revues d’enseigne- 
ment ménager publient un choix de 
patrons, cours et leçons inspirés des 
meilleurs professeurs et qui ne coûtent 
rien. Et plusieurs organisätions socia- 
les et nationales ont, entr'autres buts 
d’après-guerre, celui de trouver des 
débouchés pour le surplus de marchan- 
dises artisanales fabriquées dans les 
centres ruraux. 

Que de charmantes choses à imagi- 
ner! Il s'agit de s'y adonner avec 
coeur et amour! L'idéal ne serait-il 
pas l'organisation de groupes, par 
paroisses et par régions? La coopéra- 
tion dans ce domaine serait sûrement 
l'une des plus belles réalisations. Plu- 


: : ee ! j - | 
sieurs régions ont déjà mis en évidence [sumai alors les grandes ambitions de n0S centres de iourisme et de nos} 


les immenses possibilités des coopéra- 
tives artisanales. Pour n'en citer que 
quelques-unes, mentionnons. les comp- 
toirs si bien organisés de Rivière-du- 
Eoup et de Rimouski En Nouvelle- 
Ecosse, au Prince-Edouard et au Nou- 


| 


LOS AMGELES 


! 


Les Nazis abattirent la Poiogne avec. 
l'aide Ge 1,500 avions: la Norvège avec 
1.000 avions; la Belgique et la Hollande 
avec 3,000 avions. Les Etats-Unis en- 
trérent en guerre avec beaucoup plus 
de “plans” que de “planes”, comme di- 
sait le général H.-H. Arnold. 

De nos 3.000 avions de l'armée, le 6 
décembre 1941. 1,157 seulement pou- 
vaient vraiment se battre. Le 7 décem- 
bre. le Japon réduisit ce nombre à 800. 
Le seul avion de combat que nous pou- 
vions construire alors en masse était 
le P-46 Warhawk. Mais nos 40,000 ma- 
nufactures se mirent à l'oeuvre. 19,000 
avions furent construits en 1942; 86,946 
en 1943: plus de 110,000 en 1944, Nous | 
avions 696 pilotes gradués en 1941; 65,- | 
600 en 1943. Nos premiers aviateurs 
combattirent en Europe, durant cette 
guerre en avril 1942. Ils étaient avec les 
Anglais. Six semaines plus Tard. le pre- 
mier raid américain s’effectuait sur les 
cours de chemins de fer de Rouen. Un 
an après nous envoyions 100 bombar- 
diers à la fois: 10 mois plus tard, 1000 
à la fois; et plus tard encore, 2,000. Le 
27 janvier 1943, les Américains étaient 
au-dessus de l'Allemagne pour la pre- 
mière fois, à Willhelmshaven: le 3 fé- 
vrier 1944, au-dessus de Berlin. En dé- 
cembre 1943, nous laissions tomber 
12,000 tonnes de bombes, ce qui sur- 
passait ce que nous avions laisser tom- 
ber pendant les 16 mois précédents. 

À la guerre civile américaine, l'armée 
du Nord était de 2,778,304 hommes, dont 
104.987 au-dessous de 16 ans, 1,523 au- 
dessous de 15 ans, 300 au-dessous de 14 
ans, 38 au-dessous de 12, 29 au-dessous 
de 11 ans. La guerre avec l'Espagne, fut 
de courte durée et ne demanda que 250,- 
000 soïdats de notre part. En 1917-18, 
4,000,600 combattants américains pri- 
rent part à la guerre. Aujourd’hui, c'est 
15.000.000. Nous enrôlons nos apprentis 
soldats à 18 ans; ce qui est bien triste, 
mais nécessaire. 


| 


nisation la plus nombreuse des Etats- 
Unis sera la Légion américaine. Si elle 
se décidait d'entrer en politique. ses ad- 
versaires auraient des difficultés. Mais 
elle ne paraît pas vouloir dominer: ses 
soldats, c'est-à-dire ses membres, sem- 
blent décidés de continuer être dé- 
mocrales ou républicains, etc. au lieu 


a 


de fonder un- nouveau parti politique. : 


Ca ne marcheraïit pas. Ses 5 ou 6 mil- 
lions de légionraires se diviseraient au 
poini de vue politique. La Légion con- 
tinuera à s'occuper que de ce qui Ja 
regarde. ; 

R. Thibaudeau 


veau-Brunswick on a également ac- 
compli un travail remarquable. Je 
voyais même ces jours derniers les 
résultats magnifiques obtenus au Ma- 
initoba. 

Qui entreprendra l'organisation des 
loisirs en terre de colonisation? Du 
bois sculpté, dans un pays où la ma- 
tière première ne coûte rien. Du tis- 
|sage en belle laine domestique et en 
lin de chez nous. Tissage d’abord en 
vue des. besoins de la maison et en- 
suite, comme source supplémentaire 
de revenus pour nos jeunes. Les aînés 


et les plus habiles pourraient orienter | 


Li A 
et diriger les travaux. Je ne saurais 
exprimer impression profonde créée 


en moi par une visite à l'Ecole d’en- quartier général de la Défense nationa- Ifaut voir, aujourd'hui, l'émulation de ‘sommes trop portées à faire le travail, 
seignement ménager d’Upton, cette ‘le a annoncé vendredi dernier la pro- Îces jeunes filles pour se tailler des pa- [Sous prétexte que c’est plus rapide. 


oeuvre si admirable de son Excellence 
Mgr Desmarais, évêque d'Amos. Grâce 
à une généreuse collaboration du gou- 
vernement de Québec, une équipe, re- 
nouvelée tous les trimestres, de 60 
à 75 jeunes filles choisies dans les 
différents centres ruraux de la pro- 
vince, s'en viennent puiser, sous la 


La Survivance 


filles à apprendre 


La rareté des marchandises de toutes 


| 
| les femmes à se donner, de plus en plus, 


là l'art de la couture, art négligé, depuis 
: l'époque où l'on trouvait, à bon compte, 


| 


magasins ruraux. Mais, il n’en est plus 
jainsi et qui dit que ce n'est pas pour 
ile mieux? Sans doute, ‘les mamäns 
surchargées se trouvaient très bien de 
icette situation, qui les soulageait heu- 
| reusement: mais la plupart des jeunes 
‘filles ne se donnaient pas la peine d’ap- 
‘prendre la couture, se rassurant à la 
‘pensée qu'elles trouveraient tout le né- 


j 


| 


| 


.vreau, 29 ans, de Montréal, dont le jsin, même une fois mariées. . . Et il 


imotion à ce grade. Le brigadier Gau- ‘trons, les modifier à leur guise, en y 
vreau a commandé les Fusiliers Mont- ajoutant un cachet personnel: c’est 
Royal en France depuis le jour de l’in- , vraiment un changement heureux et le 
.vasion et il assuma la direction de cette cas de dire: à quelque chose, malheur 
unité lorsque le colonel Dollard Ménard, | 
:D.S.O., fut blessé à Dieppe au mois | 
Id'août 1942. 


î 


:  L'ambassadeur de 
(Photo Armée canadienne) ‘ 


Les mères doivent encourager les jeunes | 


sortes et leur prix très élevé obligent | 


Le brigadier intérimaire Guy Gau- | cessaire et l'accessoire, au magasin voi- | 


Moins d'anthracite en 
vente cet hiver 


| 


l’art de la couture | sn _x 2 prnnine, r6. 
- : gisseur du charbon, annonce que cet 

est hon! ne hiver, il y aura moins de charbon an- 
Quelle économie pour les familles |thracite pour le chauffage domestique 
inombreuses! Nos jeunes filles aiment à que pendant l'hiver 1943,4; mais le 
lchanger de toilettes souvent, c'est nor- gouvernement a pris les mesures né- 
mal; en les fabricant elles-mêmes, ces |cessaires pour combler ce déficit en 


de-meilleure qualité, le travail est plus 'plémentaires de coke. | 

solide ‘et elles ont l'orgueil, bien légiti-! Be régisseur est d'avis que si tous 
me, de dire, quand on les félicite pour jles consommateurs économisent le 
leurs jolis costumes: “C'est mon ouvra- charbon autant qu'ils le peuvent, et 
ge!” Voilà une marque de commerce | s'ils continuent. à collaborer avec leurs 
qui vaut son pesant d'or, aux yeux des lvendeurs en donnant leur commande 
jeunes gens sérieux, anxieux de se choi- jassez tôt et en acceptant leur part de 
sir une épouse, possédant toutes les ;succédanés de combustible, il ÿ aura 
l'auatités d'excellente femme de maison. ‘une quantité suffisante de combustible 

Les mamans encourageront leurs fil- pour tous. 
Mettes, dans cet art de la couture; nous 


DONMELLY 


Mariage Giroux-Raby 
Lundi, le 20 novembre, avait lieu dans 
inotre église le mariage de M. Théodore 
Raby et de Mile Yolande Giroux. 


Qu'un jour ou l'autre, la maman man- 
que, les jeunes filles, à la tête de la 
besogne, se trouveront désemparées; | 
laissons-les se débrouiller sous nos 
yeux; le gaspillage, qu'elles peuvent 


| aire, sera vite rembourser, par les ser- = Ë 
Fe : 1 Vu l'absence de son père, dans les for- 


dés Fu et EE ices armées en Angleterre, la mariée é- 
elles-mêmes avant tout. | 


tait accompagnée par son oncle, M. Ro- 


Ed 


MERCREDI 6 DECEMBRE 1944 


| | Le Saint Evangile | 


Le 2ème dimanche de 
l'Avent 


EVANGILE , 

( S. Matthieu, chap. XI, v. 2 à 10) 
En ce temps-là, Jean entendit parler 
dans s2 prison des oeuvres merveilleuses 


| 


[les vêtements tout faits, ans nos petits [couturières peuvent se payer un tissu [accordant des approvisionnements sup- | de Jésus-Christ, et Ini envoya deux de 


ses disciples pour lui dire: Etes-vous 
celui qui doit venir, ou devons-nous en 
attendre un autre? Jésus leur répondit: 
Allez rapporter à Jean ce que vous avez 
entendu et ce que vous avez vu: les 
aveugles voient, les boiteux marchent, 
les lépreux sont guéris, les sourds en- 
| tendent, les morts ressuscitent, l'Evan- 
gile est annoncé aux pauvres; et heu- 
reux celui qui ne se scandalisera point 
à mon sujet. Comme ils s’en retour- 
naïent, Jésus se mit à parler de Jean, 
let dit au peuple: Qu'êtes-vous allés 
ivoir dans le désert? un roseau agité 
‘par le vent? Mais encore, qu'êtes-vous 
‘allés voir? un homme vêtu mollement? 
Vous savez que ceux qui s’habillent de 
la sorte sont dans les palais des rois 
Qu'’êtes-vous donc allés voir? un pre- 
phète? Oui, je vous le déclare, et plus 
qu'un prophète; car c’est de lui qu'il 


direction de professeurs remarquable- 
ment qualifiées et dévouées, les scien- : 
ces domestiques par excellence qui en: 
feront — chacune dans son milieu — 
de vraies femmes “dépareillées” et ca- 
pables de faire rayonner autour d'elles 
la saine doctrine. Quelle belle semence 
dont nous ne Jouerons jamais assez les 
avantages incalculables pour. notre; 


toire de notre pays, afin de nous per- 
imettre de le mieux faire connaître. 
Former des guides compétents, capa- 
‘bles de parler intelligemment du Qué- 


t 
‘faire apprendre la géographie et l'his-, 


j France a 7 filles Ce qui est recommandable pour les 
PDIE CEE S vêtements, le devient pour tout ce qui 
OTTAWA. — Lorsque le comte Jean concerne la parure de la maison: tis- 
de Hauteclocque, aristocrate français Sage, tricot, broderie; nos jeunes filles 


lâgé de 51 ans, soldat et diplomate ré- n’en sauront jamais assez, puisque la! 
:cemment nommé ambassadeur de Fran- femme moderne doit tout mener de! 
| 


Ice au Canada, arrivera à Ottawa pro- |front et se préparer à faire face à tou- 
ichainement, pour occuper la spacieuse tes les situations. On ne se contente 
‘ambassade, il aura besoin de toutes les plus des intérieurs au visage mort: il 


‘land Giroux, de Girouxville, et M Raby | Est écrit: J’envoie devant vous mon 
‘était accompagné par son père. Ange, qui vous préparera la voie. 


| 

Le déjeuner fut pris chez Mme Gi! REFLEXTONS : 
iroux. Le soir, les nouveaux époux par- | Les oeuvres merveyilienses que Jesus 
ur un court voyage à Edmon- opérait extérieurement sur les corps, il 

ô ne cesse point, d'une manière spirituelle 
et invisible, de les opérer sur nos âmes. 
Sommes-nous aveuglés par l'ignorance 
ou erreur, Son esprit nous éclaire. 


itirent po 
‘ton. | 
+ + & 


Vendredi soir, le 17 novembre, plu- 


classe rurale. Voilà ce qu’on peut ap-| 


peler à juste titre “L'Aide à la Jeu- 
nesse”. Le complément serait peut- 
être certaines facilités d'’acquisitions 
de métiers à tisser pour toutes celles 
qui retournent chez elles. Un métier 


par région, ce n'est évidemment pas: 


suffisant pour répondre aux besoins 
de nombres familles et encore moins 
pour développer une 


ressante, Espérons voir se développer | 
aussi une organisation artisanale qui | 


occuprrait également les loisirs des 
jeunes gens. Des rneubles, des jouets, 
du fer forgé, des bibélots de toutes 
sortes. 

Chers auditeurs, vous confierai-je 
un beau et grand rêve que je fis un 
jour? Celui d'une coopérative de pro- 
duetion artisanale, complétée d’un 
comptoir coopératif de vente. Je ré- 


cette supposée initiative dans les dix 
points suivants: 

1) Développer, par une campagne de 
rééducation, le goût des choses arti- 
sanales. pour nous-mêmes aussi bien 
que dans nos foyers: tissus en laine 
domestique, décorations d'intérieurs 
cadeaux, souvenirs, étrennes, etc. 

2) Conseiller les artisans. Les aider 
var des suggestions pratiques, en vue! 
d'une production soignée, régulière et 
en rapport avec les goûts du public: 


acheteur et la demande des divers. 
marchés, 

3r Découvrir les talents chez les 
nôtres. qui, très souvent, s’ignorent 


eux-mêmes. Les grouper par régions, 
sous forme de coopératives spécialisées. . 
41 Parvenir, par tous les moyens 
possibles, à convaincre nos jeunes gens 
et jeunes filles qu'il est beaucoup plus 
honorable et tout aussi profitable d’'exé- 
cuter chez eux un travail artistique + 
preuve d'initiative et de personnalité 
— que de servir les autres (souvent des, 
étrangers inférieurs à eux mêmes) mé- 
me à gain plus élevé. j 
5) Trouver des débouchés pour tous 
genres de production artisanale exé- 
cutée avec soin et consciencieusement. 
6) Encourager la production rurale 
par la consommation urbaine: premier 
et principal moyen de distribution. 
7) Visiter les centres de tourisme 
du Québec. Persuader les propriétaires 
d'hôtellerie et de pensions, première- 


ment. de donner à leurs maisons — : 


outre un aspect propre et invitant — 
un visage vraiment canadien-français: 


deuxièmement, de servir des mets ca-: 


nadiens et non des spécialités “à la 
Boston” ou à la Newberg”. Diriger 
les touristes vers les maisons recon- 
nues par le comité de l'Initiative Arti- 
sanale. ; 

8) Préparer des itinéraires et orga- 


niser des voyages susceptibles de nous ‘ 


Pour avoir tué un chat 


Les Egyptiens adoraient plusieurs es- 
pèêces d’animaux et nourrissaient des 


.bêtes sacrées dont la mort était un- 
deuil public. Lorsqu'un indigène ou un. 
étranger tuait une de ces bêtes, même : 


par mégarde, les prêtres réussissaient 


‘quelquefois à préserver le coupable con- : 


‘tre la fureur populaire en lui imposant : 


Après la guerre, ün croit que l'orga- une pénitence, mais le plus souvent, ; 


leur intervention était impuissante 
sauver. 


Du temps que l'historien Diodore de: 


Sicile voyageait en Egypte, vers le mi- 


lieu du premier siècle, avant notre. 
ère, un Italien, établi dans Alexandrie, 
tua par hasard un chat. Le peuple : 
s'assembla aussitôt, le saisit et le mit 
en pièces, malgré sa qualité de citoyen . 
romain, malgré les prières du roi qui : 
‘dépendait de Rome et qui craignait 


pour sa couronne, 


— — 


La vengeance la plus noble. c'est le : 


pardon. Molière 


industrie inté- 


à le 


9) Nous efforcer de nouer des rela- | 
tions avec nos compatriotes résidant Chambres disponibles pour loger son 
jà l'étranger, (dans les provinces an- [AMPOSAREE famille. Il a sept filles dont 
glaises où aux Etats-Unis) ainsil'âge varie de 8 à 20 ans. ne 
qu'avec les associations touristiques de ! Le nouvel ambassadeur français des- 
(l'Amérique latine: leur faire parvenir :Cen@ d’une famille militaire, Son pêre 
Îdes circulaires bien conçues et artisti- ja Perdu la vie au cours de la première 
quement illustrées, mettant en relief :87ande RNCS: . 2 
les beautés uniques de notre province | Ie comte MEME & été blessé au 
typiquement française: facon d'orien- |COMbat et a été aécoré de la Légion 
iter le tourisme chez nous. d'Honneur. Après la première grande 
10) Travailler à avoir un jour une [801€ il fit partie du service diploma- 
centrale, de pensée et d'action cana- |tiIue français. I demeura successive- 
dienne-française, Centrale. qui com-|"€"t dans plusieurs pays. Lors de la 


rendrait: une bibliothèque et. une SÉRAEUTE, dé ne en 1940, il 
es de repos. Une école d'orienta- FtÉneut CORTE en Syrie. 

tion complétée par un bureau de pla- 
icement. Un comptoir artisanal. Un 
iservice de propagande et de rensei- 
ignements, destiné à faire la publicité 
ide nos produits, de nos industries, de 


Deuil pour les jumelles 
Dionne 


North-Bay, Ont. — Les jumelles Di- 
onne ont perdu l’un de leurs parents 
A ma grande satisfaction, il m'est qu'elles aimaient le plus, le 26 novem- 
permis d'ajouter que ce rêve est déjà bre, dans la personne de leur grand- 


artisans. 


nom de l'Initiative Artisanale, il existe : de 77 ans. L'un des pionniers de la ré- 
‘maintenant à Montréal un embryon— :gion, M. Diohnie a construit la maison 
.Si je peux m'exprimer ainsi—du comp- où sont nées les jumelles. I1 est mort 
.toir et de la centrale projetés, aux-:à sa demeure à Corbeil, Ont. 

lauels se dévouent une quarantaine de’ Un lien profond d'amitié liait les ju- 


collaborateurs sociétaires. N'est-ce pas melles à leur grand-père et lorsqu'il fut l'habileté des mains, la formation du. 
orté à l'hôpital de North-Bay. 
peuvent réaliser la coopération et la Jan dernier, pour subir une opération. 
elles se rendirent le visiter à l'hopital. 


là un exemple marquant de ce que trans 


solidarité? 


î 


Î 
| 
| 


‘partiellement réalisé; puisque, sous le père, M. Olivier Dionne. décédé à l’âge 


eu . isieurs dames et demoiselles amies se 
[faut de la variété, de la vie, dans tous! : M ent 
Îles coins du foyer et cela demande à la RÉ RnRe ne FRE ER 
| femme des miracles d'ingéniosité, sur j'fonneur de Mie Yolande Giroux, eë 
| : * ".. lui offrirent plusieurs cadeaux-souve- 
tout quand la bourse modeste exige! 7 : ; 2 
e : : inirs à l’occasion de son prochain ma- 
qu'on tire tout de ses mains et de sa! 
tête iriage. 
Notre expérience de maman surchar- | tr 
k Fm na à | Cercle des Fermières, — Malgré une 
gée nous permet d'avertir les jeunes | pe RASE 
À 3 . deuxième invitation, quelques dames 
filles que c’est, pour elles, le temps uni- | à É ; 
ue de se former aux tâches intellec iseulement se rendirent à l’assemblée du 
Fe ICercle des Fermières, le ler décembre 
après-midi. 
Ces quelques braves acceptérent de 
[fournir entre elles le dernier montant 
dû sur les accessoires à tisser. 


j 
ituelles, artistiques et ménagères. Deve- 


nues épouses et mères, elles auront 
d’autres devoirs s’accaparant des heures 
et des minutes, ce sera l'époque de 
imettre à profit leur science et non plus l 
le temps d'apprendre. Fe 


| a 
Les équipes d’études sont naturelle- | F en rs “S 1. ue sus 
ment désignées pour devenir des écoles ; Te GE !assemblée régulière mensuelle 


{ : - 
ménagères ambulantes où, entre amies Le ÉR a à M 
jet voisines, on s’instruit mutuellement, jeUr DROPOREON Ce-ME-CAnON. Qure 


es {grand’ oi nté (e] 
chacune mettant généreusement, au 872 ad'messe soit chantée pour tous nos 


service des autres, son petit bagage de SRE, nn 


connaissances. Plus de ces mesquine- ; : 

Dee ; A. Visiteurs Mme Albert Régnier et 
ries: “A1 n’y a pas de danger que je. fillette, chez M. et Phil Ré 
donne mes recettes ou que je passe mes :°4 t1lEtie, Chez M. € ee 


patrons, tout le monde va se mettre à Le a. ne SSI -ReTAR IA Four Se 
en taire du pareil!” Non, ca he-doit LE e de quelques jours parmi les siens. 
plus exister cette mentalité là On se: 
tend la main amicalement, pour former : 
sautour de nos foyers ruraux, une gé- ‘ 
inération de femmes insurpassables pour 


Le tabac canadien 
autrefois 


Les Indiens cultivaient du tabac au 
Canada le long des rives du fleuve St- 
Laurent lorsque Jacqües-Cartier est ar- 
'rivé dans ce pays en 1535, mais ce n'est 
‘que bien des années plus tard que le 
tabac est devenu un produit important 
‘dans le Commerce d'exportation, dit le 
Dr Norman A. MacRae, de la Division 
du tabac du Service des Fermes Expéri- 
mentaies. La production commerciale 
(de tabac au Canada remonte à 1720. 
ÎLa quantité produite cette année-là 
l'était d'environ 10,000 livres. Le plus 
clair de ce tabac se composait de tabac 
‘à pipe cultivé dans la province de Qué- 
‘bec. Quelques-unes des variétés que l’on 
icultivait alors se retrouvent encore sur 
les fermes de la province de Québec. 

{ La production du tabac atteignit le 
! chiffre de 166,000 livres en 1734. L’an- 
inée suivante le Gouvernement français 
jadopta pour la première Vois un pro- 
jgramme d'encouragement à la produc- 
tion du tabac en Nouvelle-France, pour 
iSuppléer aux approvisionnements ve- 
nant du sud et de la terre natale. 

: Après la révolution américaine, un 
granû nombre de loyalistes émigrèrent 
au Canada et quelques-uns d'entre-eyx 
is’'établirent dans le sud-ouest d’Onta- 
irio. Beaucoup de ces loyalistes venaient 
(du su des Etats-Unis, où l’on cultivait 
du tabac et ils avaient apporté avec eux 
ide la graine des variétés qu’ils culti- 
ivaient. Ce fut le commencement de l’in- 
Dargis, de Trois-Rivières (Qué.) : idustrie du tabac dans les comtés d'Es- 
Sous-lieutenant d'aviation Roland FRS de Kent dans l'Ontario. 
Langlois, de Val Brillant (Qué.): 
deuxième rangée: Officier pilo- 
te Léopold Brochu, de Sainte- 
Marie de Beauce (Qué.)): Ser- 
gent de section Jean-Paul La- 
caille, de Magog (Qué.): Officier 
pilote Gilles Boulanger. de Mont- 
magny (Qué.): troisième rangée : 
Soüs-officier breveté J.-A. Ryan, 
de Toronto: Sergent de section 
Denis Desjardins, de Montréal; 
Sous-officier breveté Vernon Ir- 
vine, de Nakomis (Sask.). Photo 
ci-contre, au centre: Une lourde 
charge de bombes est transportée 
sous la carlingue d’un quadrimo- 
teur par (de gauche à droite) l'a- 
viateur-chef Wilfrid Paquette, de: 
la Tuque (Qué.): le sous-officier 
breveté Marcel Deschêénes, d'Ot- 
tawa, et l'aviateur-chef J. La- 
force, de Grävenhurst (Ont.). La 
photo du bas: Des équipages aé- 
riens se font transporter à leurs 
avions. : ; 

(Photos CARC outre-mer) 


goût, de l'intelligence et du coeur. 


Jeanne L'Archevêque-Duguay. ; 
‘(La.Terre de Chez Nous). 


a 


Ces trois photos ont été prises à 
l'escadrille des “Alouettes”, en 
Grande-Bretagne. Phcta ci-des- 
sus: Quelques membres de l’esca - 
drille au repos, en Grande-Bre- 
tagne. Première rangée, gauche à 
droite: Officier pilote Pierre Ha- 
ché, de Petit-Rocher N.-B.) ; 
Sous-lieutenant d'aviation Jules 


Bizarreries 


‘a 


; Pourquoi, lorsqu'on dit d’un homme 
‘Ti est rond en affaires”, est-ce comme | 
:si on disait de lui: “Il est carré en af- | 
{faires"? 
Pourquoi l'action de chercher à pren- | 
re du gibier s’appelle-t-elle “chasser”? 
Pourquoi pour avoir de “argent a. 
tre de l'argent de côté”? | 
Pourquoi un bruit transpire-t-il a- | 
vant d'avoir couru? | 
Pourquoi dit-on: “Qui voit ses vei- | 
ines voit ses peines”, alors que c'est ! 
ilorsqu'on n’a pas de veine qu'on a des | 
i peines? 
pun tel”, alors qu’il est “éteint”? 
a RE nn i 
| Les souverains Pontifes furent très 
lincontestablement les précepteurs des 
rois, les, conservateurs de la science et 
iles instituteurs de l'Europe. 


vant soi”, faut-il commencer par ‘’met- 

. . : Î 

! Pouïquoi dit-on d'un défunt: “Feu 
Dèe Maistre, 


Notre marche est-elle chancelante 
dans la voie du bien, Sa main raffermit 
nos pas. La lèpre du péché ronge-t-elle 
jnotre âme, il la guérit par les sacre- 
ments. Sommes-nous sourds à sa paro- 
le, à ses inspirations: il vient toucher, 
ouvrir l'oreille de notre coeur, Quand 
nous sommes morts par l'iniquité, il 
nous tire du tombeau, nous ressuscite 
par Sa grâce. Quand nous sommes pau- 
vres, faibles, délaissés, il nous fortifie 
par ses consolations. — Oui, Ô Jésus, 
vous êtes bien celui qui doit venir, et 
nous ne devons pas en attendre un 
autre. Venez donc! Votre abaissement, 
l'obscurité de votre visite ne me scan- 
daliseront pas. Vos effets miséricor- 
dieux sur mon âme diront assez, je 
l'espère, que vous êtes mon Dieu. Vous 
l'avez créée, vous l'avez rachetée: vous 
seul pouvez la guérir. 


Un de ses amis du diocèse, le curé de 
Bublanne, qui était de forte corpulence, 
l'entretenait un jour familièrement.: 

—Monsieur le curé, lui dit d'un ton 
plaisant ce brave confrère, je compte 
un peu sur vous pour me faire bien- 
venir là-haut... Quand vous irez au ciel, 
je tâcherai de m'’accrocher à votre sou- 
tane. * 

La réplique, accompagnée d’un gra- 
cieux et malin sourire, ne se fit pas 
attendre: 

—O mon ami, gardez-vous-en bien. 
L'entrée du ciel est étroite: nous res- 
terions tous Geux à la porte. 


editions Parisca 


2027, rue Peel, Montréal 


Les Îles de la nuit 
par Alain Grandbois. Pages poéti- 
ques en prose, ($2.00). 


Vent du large 

Par J.-L. Gagnon. Etude du carac- 
tère anglais, cadre contemporain. 
(61.25). 


Horizons 
d'après-guerre 
par J.-M. Nadeeu. Synthèse de la 


politique du Canada depuis 1939. 
($1.25). 


Le roman. de Tristan 


et Iseut 
Pa J. Bédier, Réédition d’un ïo- 
man d'amour, ($150). 


Les lèvres qui mentent 
par M. Dekobra. Roman d'amour et 
d'aventures, ($1.50). 


Préface à la paix 

par N. Pierre Lenoir. Quelles seront 
les décisions de la prochaine Con- 
féronce de la Paix? Le livre de M, 
Lenoir étudie ce Moblème à la lu- 


mière des événements écoulés depuis 
1939. ($1.75). 


Problèmes 
4 L . 
d’aujourd‘hui 
Par Louis Marlio. Synthèse des gran- 
des questions qui ont agité le mon- 


de au cours des derniers dix ans. 
($L.25). 


Marguerite Audoux. 
Pat G. Reyer. Vie de l'admirable 
écrivain Marie-Claire, semeuse de 
Joie. ($1.25). ; 


Le portrait de Dorian 
ray 

par Oscar Wilde, Livr 

appelé le premier 

de la littérature ang 


e que l'on à 
roman français 
laise, ($1.50). 


MERCREDI 6 DECEMBRE 1944 


4 


rv 


oo 


Ma montre 


Mot de Grand-Père à propos des Concours 


< 


J'ai été assez embarrassé pour distribuer les prix du CONCOUIS | Gest aujourd'hui ma tête alors je vais 
de novembre. Imaginez-vous qu'il y avait près de 200 concurrents. au bureau de poste. Ah! quelle joie! 
Je vous avais promis un où deux abonnements à la petite revue | ji reçu une pettie boîte, 


e e e 
? illustrée “Héraut”. J'ai décidé d'en donner six. J'aurais VOUIU |&est une montre et en Rd en 
en donner à tous. Mais malgré toute ma bonne volonté, j’en suis |;net 
facapable. Cela va me coûter 360 gros sous Ce mois-ci. Peut-être| ja belle montre d'or est de forme 
qu'un autre mois, je pourrai en donner d'autres. rectangulaire. fl 


Je donne en même temps 9 autres prix. 
brochure illustrée sur la ville de Québec, le berceau de la race 
française en Amérique. Je suis certain que mes jeunes amis qui 
recevront cette brochure seront heureux et fiers de leurs origines. 

Un mot aux gagnants de la Revue “Héraut”. Voulez-vous 
faire plaisir à Grand-Père? Quand vous aurez lu votre petite 
revue, prêtez-la à vos voisins pour qui 
Ne soyez pas égoïstes. 
bien. 

Avez-vous pensé à'vOtre concours de décembre? Il est très 
facile, n'est-ce pas? Relisez ce que je vous ai écrit à ce sujet la 
semaine dernière. Hâtez-vous de m'envoyer votre réponse avant 
le 23 décembre. 

Bonne chance! 


C’est une belle petite 


initiales qui sont finement travaillées. 
Le bracelet est aussi en ‘or pur. Un 
petit pivot qui est dans le cadran sup- 


Habituez-vous dès maintenant à faire AU \jetite les heures. Le cadran est en ivoi- 


{ 
! 
\ 


Le boîtier renferme de très belles 
petites roues qui ne s'arrêtent que lors- 
ique le remontoir est démonté. 
| Les coups rythmés de ma petite mon- 
itre font tic-tac. Sans relâche je la mon- 
lte; elle n'arrête pas, elle est comme 
les battements du coeur. Quand la 
Imontre arrête elle n'indique plus l'heu- 


ravnd- 21 dt à re, elle est comme le coeur quand le 


Votre vieil ami, 


coeur arrête: la vie est finie. 
| J'aime ma montre; quand je la re- 


è 


‘garde elle m'indique que c'est le temps 
ide travailler où de n'amuser. 


loreiller je place ma montre et je m'en- 


HISTOIRE DU CANADA,  ‘ 
ldors silencieusement avec le bruit de 


Les vertus de Mgr François d + 
‘_ Montmorency-Laval ou 


| 


Laurette Daigle, 
Fort Kent, Alta. 


Lettre du Frère Houssart, ancien do- 
mestique de Mgr de Laval, à M. 
Tremblay, directeur des missions 


ee mens 


: i 
et les yeux éleves vers le ciel, avec | 
une dévotion merveilleuse, non seule- 


© 
ment dans les violentes douleurs _. 


Pourquoi n'y aurait-il pas dans & 


Q 


ance 


Sur le boîtier un artiste a gravé mes | 


porte les petites aiguiles ai sont fine- Aline Brochu 

;  iment effilées et qui indiquent l'heure. Emilia Ma 

ls en profitent eux aussi. La grande indique les minutes et la | : 
Yvette Mageau 


À tous les soirs en dessous de mon [voulons prendre part au concours de |Emile de Legal. 


La Survivance PAGE 1 


Pour rire 


Concours de Noël | 


Les réponsés devront être arri- 
vées pour le 23 décembre 


La plus petite prison du 
:_ monde 


La plus petite prison du monde est 
es celle de la Cité du Vatican qui ne com 
Le concours du mois de décembre | porte en effet que deux cellules, presque 
aura pour sujet Ia fête de Noël. cette | toujours vides d’ailleurs. 
fois encore vous pourrez choisir à votre Malgré cette exiguité, la prison du 
goût ce que vous jugerez le plus facile. : Vatican est dotée d'une bibliothèque, 
i—Pour vous aider voici quelques | d’une salle de bains et d'une salle pour 
suggestions: les exercices de culture physique. 
Décrivez la crèche de Noël, de l'église, 
ou bien l'arbre de Noël dans votre 
foyer; racontez un conte de Noël; dé- 
crivez la messe de minuit. Envoyez-moi 
n'importe quelle autre composition, mê- Les autruches habitent l'Afrique et 
me celles de votre classe, pourvu que lfArabie; leurs 1 p umsnetoetaoineta 
cela soit une composition sur Noël. .J’'Arabie: leurs plumes ont toujours été 
2-11 n'est pas nécessaire d'envoyer u- très estimées. Jadis, on chassait les au- 
ne longue composition; mais il faut truches à coups de bâton, pour ne pas 
qu’elle soit propre. Attention à ne pas détériorer leurs pjumes. La chasse est 
faire de fautes. pratiquée moins activement mainte- 
nant qu’on élève les autruches er Cap- 


3—Mettez sur votre composition, : 
tre nom, votre âge et votre adresse. ltivité, soit en de vastes enclos où Camps, 


Comté vacant 

Un député venait de mourir. 

Il ne manquait pas de candidats à Ja 
succession. Certains manifestaient mê- 
me vne impatience d'assez mauvais 
goût. 

Le défunt n'était pas encore Con- 
duit à sa dernière demeure qu’un cendi- 
dat demandait au ministre compétent: 

_-Vous opposeriez-vous à ce que je 
prenne la place du défunt? 

__Kon, répondit le ministre, absolu- 
ment pas; entendez-vous avec l’entre- 
neur des pompes funèbres. 


| Prix de novembre 


Plumes d’autruche 


Revue “Héraut” 


Fort Kent 
Donnelty 
Falber 


Claire Landry 
Juliette Côté 
Carmen Servant 
Ecole St-Augustin 
Gladys Davis 
Lionel Ayotte 


vo- 


Québec illustré 


4— N'oubliez pas de m'envoyer voire y Soit au milieu des animaux domesti- = + * 
Berthe Blanchet Balater concours pour qu’il m'arrive avant le 23 aues ordinaires. L'élevage se pratique Classe d’arithmétique 
Hair Girouxville | jécembre. Je publierai quelques-unes [au Caire, en Californie, à l'île Mauri- | Le Maître. — Comment font cinq 


[l 
mais c'est dans Ja |plus un? 


colonie du Cap qu'il a le mieux réussi, Silence dans l'auditoire. 

&—I1 est entendu que je donnerai de © en général dans toute lAfrique du | Le Maitre. — Voyons: je suppose que 

beaux prix. Hâtez-vous, vous serez peut- | Sud, où le troupeau domestiqué des jje vous donne cinq lapins, puis encore 

être le gagnant d’un de ces beaux prix. |autruches ne compte pas moins deiun lapin, combien aurez-vous de Japins? 

Grand-Père Le Moyne | 500,000 têtes. ‘| Le petit Henri. — Sept, Monsieur. 

Une autruche adulte fournit par an Le Maître. — Comment, sept? 

environ 700 grammes de plumes; mais! Le petit Henri. — Mais oui. j'ai déjà 

ce n'est qu’à 5 ans qu’une autruche est un lapin à la maison. 

en état de donner ce produit, Les jeu- k + *# 

nes fournissent bien quelques plumes En Chambre 


dès l'âge de 9 mois, mais ces plumes| Jeux députés au parlement provincial 


St-Ppaul, le 28 novembre 1944 | sont de qua étéfniilntisoebetaoinetaoi | échangent des aménités: 
. lsont de qualité inférieure. 


Cher Grand-Père Le Moyne, 11 y aura exactement 40 ans le 1er! : : 
Comme l'an dernier, nous les élèves | janvier prochain que V'incident suivant On ne ee pas par errachement vous m'avez pas encore une fois ouvert 
du grade 8 de l’école Saint-Paul nous se produisit etre Morinville et St-|0mme on € croit parfois, mais enl\ja bouche en public. 
. coupant la plume au niveau de la peau. | _Je vous en demande bien pardon, 
FÈes grandes plumes des ailes sont AU iretorque l’autre: toutes les fois que 
pone de 24, recouvertes en partie de | vous avez parlé. . . j'ai bâillé à me dé- 
plumes bariolées de blanc et de noir, lerocher la mâchoire. 
puis de plumes noires. La queue suit là % + + 
coloration des ANS et fournit 40 plu-; Pas curieuse 
mes, inoins belles, d'un blanc moins à Lucette doit aider au menage mais 
Les plumes, sont lavées, séchées, | 1e Je fait avec une regrettable molles- 
de -triées, attachées en faisceaux et mises : 
len caisses pour l'expédition. Elles sont 


des meilleures compositions dans le nu-|Ce, à Madagascar, 


Ste-Lin? |, ;éro de Noël de La Survivance. 


| 


Carmen Marcotte 
Antoinette Potvin 
Cécile Cloutier 
Ros. et J.M. Noël 
Thérèse Jasmin 


Picardville 
St-Edouarû 
Faïher 


| ee 
[IL Y À 40 ANS ET PLUS 


| 
Lettre reçue | 


Chapeau de soie ou 
Tuyau de Castor 


, 


_—Enfin, dit l’un d'eux, grand parleur, 


la’ page des jeunes, et nous espérons| Le curé de Legal, le même qui écrit 
lêtre es heureux gagnants de quelques ‘ces lignes, avait reçu invitation spécia- 
iprix. lle de prendre part au banquet ou sou- 

Nous vous envoyons cinquante-cind iper de famille (snack) du curé voisin, 
isous, le fruit des contributions volon- |j'abbé Ethier, à Morinville. ‘Parole don- | 
taires de notre “Union du 8e grade”. née, parole suivie. Or dans ces temps- 
j\ous aimons beaucoup “La page des |jà, il n'était pas question de difficulés, 


jeunes" particulièrement les poêmes. ‘d'obstacles, de mauvais chemins, 


NY 
© : Ë 
étrangères ï È : FE @ à Dans la Survivance nous aimerions y grand froid, etc. Rien n'aurait empé- RS | _-Yoyons. lui dit sa mère, tu n'as 
séminaire . aa a nie 7 eve Se. plaie, ‘mais Ê Se : é | des fois des devinettes, des chan-|cné de se rendre à une si aimable ne On pas regardé dans les coins les 
mort de Mer de Laval Ger sept. Fi ue ci . . no. Re PETITE BANQUE & en LE mere RE invitation. Eù pourquoi pas? | | | Voiles CNRS se : 
1208) que je lui vu souffrir Journel- e ct-chédue élève vourrait déposer giraient se jouer à la fin de nos assem-|! Le sol était gelé, les lacs couverts de cure = —Onh! tu sais, maman, réponä Lu- 
lement pendant l'espace des vingt an- i@ É FX FERRSE & |blées. Iglace et d'un peu de neige, les routes À 5 ‘cette, je ne suis pas curieuse du tout. 
(Suite) peer ue : L ee d'être eu 2 ot &| Merci pour votre grand dévouement |bien tracées, vu que chacun en profi- Le langage des parapluies + * + 
' s service de Sa Grandeur, et ses plaintes | © ‘8 la la cause des jeunes. : ai i : isites, Ton ; A l'école 
n est vrai j'avais comme prévu celétaient plutôt des élans d'amour de & pour aider la Page des Jeunes? 1 a ne . ps l'école St-Paul, ee ca ee = . Le parapluie, tons comme les fleurs, se Le professeur à ses élèves: 
mal et j'avais prié Sa Grandeur dès le |Dieu.et de conformité à sa sainte VOo- 6660606000 0000000080008 2x © l Roland Boudreault pas sortir depuis juin j son langage. C'est une revue anglaise : _Certains mots en ail forment leur 


dimanche des rameaux de ne point as- lonté, que de véritables plaintes. 
sister à l'office de ce jour parce de) 50. La mortification au boire et au! 
son pied était extraordinairement enflé manger n'est pas le moindre point de (rien, c'est ce ‘qui mortifiait extrême- 
et qu'il y avait du danger que le froid lses vertus, au contraire je crois que |Ment les cuisiniers et leur faisait dire 
n'en augmentât le mal; mais Sa Gran- c'en esf un des plus grands, quoique | AUE Sa Grandeur était bien difficile. 
deur suivant l'attrait de sa dévotion et bien des personnes l'ait tenu pour un |Si Sa Grandeur avait, comme bien des 
de son zèle n'eut aucun égard à mes lhomme fort difficile en ce point. Il Sts ont fait, fait paraitre sa mortifi- 
prières et assista à tout l'office de ce lest vrai qu'il faut l'avoir pratiqué et:cation, et qu'elle eût déclaré que ces 
jour qui est fort long: le mercredi au servi autant de temps que jai fait, | Viandes bien apprêtées étaient bon- 
soir Sa Grandeur ayant été à ténèbres, pour avoir bien su connaître et dis- nes mais qu’elle voulait s'en priver 
elle se plaignait beaucoup de son pied, cerner le vrai d’avec l'apparent, car + n'en avoir que des moindres et mal 
sur quoi je lui dis que je dirais à M. le leffectivement Sa Grandeur paraissait lapprêtées afin de se mortifier, chacun 
Supérieur de prier Sa Grändeur de ne |beaucoup affectée de certains aliments, saurait applaudi à Sa Grandeur, cela 
point aller davantage à l'église cette jaurait calmé les esprits et aurait fait 
[avoir à tous une grande estime de 


et mévrisait les autres d’une. manière 
semaine là, et qu'assurément il arrive- la faire croire qu'il recherchait son 
rait quelque chose d'extraordinaire à celgoût: mais il est certain qu'il ne le isa vertu et de sa mortification mais 
pied. Elle me dit que ce n'était pas la lrecherchait pas, bien au contraire il [c’est ce que Sa Grandeur fuyait com- 
peine d'en parler, et depuis ce mo- [cherchait à le mortifier en tout, c'est ime la peste, et en méprisant ainsi les 
ment là elle ne se plaignit plus, delde quoi j'ai autant de témoins qu'il 
crainte qu’on l'empêchät d'assister au |a eu'de personnes qui lui ont préparé 
reste des offices de cette sainte semaine, 
aimant mieux souffrir que de manquer 


ibonnes viandes elle contentait sa mor- 


à manger, et toutes conviendront avec îne s’en faisant servir que de méchan- 
moi qu'ils ne savaient comment assai- ites ou de moindres, et s'attirait de 
à ses dévotions et à l'ardeur de son sonner les viandes pour Sa Grandeur, |Plus, par une humilité toute admirable, 
zèle, pour assister devant le très St- Iparce que Sa Grandeur n'y voulait |1e mépris de plusieurs et l'estime qu'on 
Sacrement, qui était extraordinaire laucun assaisonnement. Chacun d'eux [Feisait qu'elle était très difficile. Quel- 
dans ces temps là. J'aurai plutôt fait, voulaient tâcher à lui faire de bons qu'un rapportant souvent à Sa Gran- 
Monsieur, de vous dire en deux mots, ragout et de bon gout, et Sa Gran- deur que lon disait qu'elle était fort 
que quand il s'agissait du service de deur voulait que les viandes n’eussent difficile pour son manger, $a Gran- 
Dieu et de la charité du prochain, au- aucun gout, et pour cacher sa morti- 
cune douleur ni infirmité n’était capable fication en cela elle se plaignait des | 
d'y faire manquer Sa Grandeur en un meilleures viandes et des mieux ap-; 
seul point; mais quand il s'agissait de 'prêtées, en disant qu'elles ne valaient | (à suivre) 

civilités purement humaines, ou de vi- 


sites inutiles Sa Grandeur prenait 
Un gars du 22e qui fait peur aux autres 


dire fort tranquillement et doucement 
qu'il fallait les laisser dire. 


toujours le prétetxe de ses infirmités 
pour s'en dispenser et faisait même, 
pour cela, quelquefois paraître être plus : 
incommodée qu'elle ne l'était en effet. | 
Mais ce qui fait mieux connaitre la. 
patience de Sa Grandeur dans ses plus 
grandes plaintes, c'est quand on vou- 
lait avoir égard à sa douleur et à ses | . ; __ ‘geait un bataillon, en les ponctuant de 
plaintes et qu'on voulait l'épargner, | Martel venait de partir en PEIMIS- coups de feu pendant que le caporal 
elle voulait qu'on fit ce qui était né- 507 quand je suis PASSE aÛ régiment. Inettoie deux postes, tue cinq Boches 
cessare à.ses plaies sans avoir égard |J€ 7€ Vai donc pas rencontré. Il paraît ef fonce droit sur la porte d'où leurs 
à ses dittes plaintes et douleurs. En qu'il est trapu, costaud, dur à Cure et ‘camarades émergent. 
pansant la plaie qui lui à causé la qu'il a un visage terrible lorsqu'il er] 
mort, sa douleur était si grande que ten colère. Mais alors, disent les- gars, ‘une grenade. Il n’achève pas son geste 
tout le corps lui en frémissait, il se il faué le Voir ses la mélée. sien ne ique Martel est sur lui et le trans- 
plaignait d'une manière à tirer des il'émeut, rien ne l'effraie, rien ne l'aAT- ‘perce. 11 abat deux Allemands qui lui 
larmes aux yeux de ceux aui étaient 


rête. Malheur au Fritz qui montre le |bioquent l'entrèe. Hurlant et tirant, il 
présents. Le bon frère Boussat y étant Las du nez: 
un jour dit à Sa Grandeur par com- 


idescend l'escalier du sous-sol où ‘la 
Sa dernière prouesse remonte à la garnison s'est barricadée. L'ennemi 
passion: Eh! bien, Monseigneur, que prise de San Fortunato. Vous con- 
voulez-vous que nous fassions? que 


‘abasourdi se croit perdu. Ii se rend. 
naissez Vhistoire. Le Vingt-Deux de- | Martel désarme quarante-sept prison- 
mettrons-nous sur votre plaie? Sa vait s'emparer du 
Grandeur lui répondit d’un 


Palezzo Belvedere, iniers (dont trois officiers), que Lepage 
accent dont la tour se dresse Sur la pointe [au dehours fait défiler jusqu'au P. C. 
tout transporté et embrasé de l'amour jouest du massif. Le colonel avait dé- En cours de chemin, deux nazis apeu- 
de Dieu et les mains jointes: Mon fre- |signé à la compagnie du HRIOE Heu rés demandent à la garde la permis- 
re, je ne veux que Dieu, faite tout ce Tellier (Montréal) up objectif inter- {sion de grossir les rangs des captifs. 
qu'il vous plaira et ce que vous jugez |médiaire; deux pâtés de mes for-| Martel, sept pistolets à la ceinture, 
qu'it faut faire. | tifiées flanquant la route à mi-côte. ramasse avee le reste du peloton un 
Mais, me direz-vous, Monsieur, puis-] La troupe s'ébranle à la brunante. | énorme butin; cent fusils, vingt mi- 
que vous dites que Monseigneur était Elle avance rapidement d'un mille jus- trailleuses, cinq mortiers légers et un 
si patient, comment donc se plaignait- |qu'au pied de l’éminence. Puis le pelo- [mortier jourd. De quoi fournir deux 
il! de quels termes se servait-il pour |ton de gauche, commandé par le Heu- compagnies. Un beau Coup de filet. En 
somme, il n’a pas volé son congé. 


Par le capitaine Yvon BEAULNE 


(Des Relations extérieures 
de l'Armée.) 


l'adversaire retranché, le sergeant- 
Imajor crie des ordres comme s'il diri- 


Un capitaine lève le bras pour lancer 


que l’on puisse juger qu'en se plaignant tenant Bernard pelletier (Ottawa) ac- 
ü souffrait patiemment? Voici, Mon- |célère sa course, pénètre dans les ou- 
‘sieur, les paroles et les termes les plus |vrages, surprend vingt-cinq parachu- 
ordinaires: © mon Dieu que ‘je souffre, |tistes, les capture et fauche les autres 
ayez pitié de moi, mon Dicu, ô Dieu | aéfenseurs. A droite, le ‘BérReRtMAUOE 
d'amour, 6 Dieu de bonté, Ô Dieu de |Jean-Pierre Lepage (Québec) entraine 
miséricorde, faités moi , miséricorde, les sections des caporaux Léopold Mar- 
mon Dieu, votre sainte volonté soit tel (Québec) et Gérard Boivin (Mont- 
faite, Mon Dieu! C'était les plaintes \réal) promus une heure plus tôt. 

ordinaires que Se. Grandeur réitérait| Lepage et Martel, emportés par l'élan, 
une infinité de fois, les mains jointes |distancent leurs gens et parviennent 


0 


Pour pardonner il faut avoir souffert. 
Pierre l’Ermite 

%k + # 
L'indulgence est une partie de la jus- 
tice. Joubert. 


| 


++ *% 


La paix est fille de la guerre. 
‘ Voltaire. 


|tification sans qu'on s'en aperçusse, et| 


deur ne faisait autre réponse que de 


‘les premiers à la redoute. Pour tromper i je musical. 


usqu'en fin de, nr ï À Î 
, iseptembre à cause des mauvais chemins, i A7 l'affime. Voici les que ques En ‘pluriel en aux. Vantail fait vantaux, 
îdes pluies et des conséquences de ces , 4 elle y cOnSACTe et qui ne sont PAS, {ovail, travaux. Quel est celui de vous 
! déluges apportaient: ennuis, misères et, ; certes, dénuées d'humour : qui pourrait me citer un autre exem- 
‘ chez plusieur snouveaux venus nostal- Si, par exemple, vous placez votre ‘ple? 
gie facile à comprendre, mais difficile parapluie dans un porte-parapluies, C£-1 _nfoi, M'sieu. 
à réprimer. la indique que votre pépin va changer! _pbanez. 
Or donc, nous sommes au premier ; € PrOPHERAIRE® a 
janvier 1904, 40 ans passés. Beau soleil si vous Fouvrez brusquemens Cats NE 
| ldhiver, routes magnifiques, froid con- rue, cela signifie que l'oeil de quelque | Enfant bien élevé 
LU venable. souhaits à l'avenant, petit di- sue court un grand danger. Le petit Tomy dine en ville. On aûmi- 
CBK, Watrous, Sask.—540 kles—Emis-, 


ner en famille. A 2 heures, départ de; bn TERÈr d'un sue coup, c’est le lre sa tenue correcte. Les plats cireu- 
lsions françaises et bilingues pour la: Legal avec toute la ménagerie, deux ne HHeOUbI Le ou deux Cha-|jent. pans son assiette, on met. . un Pe- 
| semaine du 10 au 16 décembre 1944 chevaux routiers attelés à un berlot P se a dde ra gâteau. | | 
[Les indications horaires Se rapportent | (cutter), Ti-Lou, le chien épagneul, qui | nus M ReTaP ; e | Fière de montrer come il ee pie 
\a l'heure avancée des montagnes. la congé pour la circonstance. On suit ï # ; : DUR Re [élevé sa maman lui murmure à Fo- 

le sentier (trail) passant par chez le: Rendre un parapluie prêté, équivaut | eine: 

vieux Ringuette, sentier qui mène au là déclarer qu'on est un esprit original. | _ Qu'est-ce qu'on dit? ; 
é ‘lac des Oeufs long de 5 milles environ ; Couvrir un ami avec la moitié de son! romy fronce le .sourcil, baisse la 
| 9h.45 pm. Causerie de l'Heure Domi- ‘éervant de piste de course. On atteint ; personnes vont se mouiller. 


nicale par Je R.P. Marcel-Marie Des- (la demeure de M. Gonz. Champagne au see c’est la preuve que 


i 
| 


Î Eh bien! 


a —————— — 


.. Marmaille. marmots! 


Dimanche 10 décembre 
! 9h.30 am. Notre Français sur le Vif. 


[res et d'une voix lente, profonde: 
deux | __Y en à pas beaucoup! 


PARUS pied du lac et l'on s'engage dans la rou- | “Sortie Je: mél Avee SOPt oe ee 
| 5h.00 p.m. Sérénade pour Cordes. ‘te Tailleur-Steffes, un mille à ouest | C’est le signe infailible qu'il va “5e la Survivan ce est Porgane 
10h.00 p.m. Le forum de l’'Heure Domi- au village de Morinville qui se compo- lune journée magnifique. : 


des Canadiens français 
de l'Alberta. 


nicale; les auditeurs qui désirent PO- sait de 4 maisons. Mais, me demandera 
ser des questions sont priés de les a-|t-on, pourquoi ne pas suivre la route 
dresser à l'Heure Dominicale, Société |Girecte, le highway actuel? Raison bien 
“Radio-Cannda, Poste CBK, Watrous, simple: la ligne était tiré 


e par les ar- 
Saskatchewan. ‘penteurs à travers la fôrêt et c'était 


Et qui ne sait quel risque court celui 
qui sort sans parapluie! .. | 


CARTES D'AFFAIRES 


“VOTRE SATISFACTION EST NOTRE SUCCE*” 


Lundi 11 décembre ‘tonte 
‘12h15 pm. Radio-journal et intermé-. Donc on file dans la ligne voisine 
de musical. 


quand au sortir d'un détour de la rou- 
3h.15 pm. La Fiancée du Commando ite, Ti-Lou, qui avait pris les devants, 
4h.30 p.m. Un Homme et son Péché, 


[om 


‘ls'amène en tout diligence, frétillant, 
5h.37 p.m. Résumé des nouvelles de la isautant, Sans doute pour indiquer à son 
‘ journée. | maitre quelque chose d'insolite; un petit 
| iloup, une perdrix, un gros dogue qui 
Mardi 12 décembre menace! Rien de tout cela, mais une 
l12h:15 pm. Radio-journal et intermé- Ibande d'enfants qui glissaient en face 
ide la maison qu’habitait alors la famille 
\ 3h15 pm. La Fiancée du Commando. Lambert nouvellement arrivée des E- 


nr — 
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.4h.30 p.m. Un Homme et son Péché. tats-Unis. Fillettes et garçons s’en don- nr — ‘ s 
| 5h.37 p.m. Résumé des nouvelles de la inaient à coeur joie sur cette nouvelle NI cH OLS BROTHERS | LA PARISIENNE DRUG 
journée. couche de neige quand le son des clo- | : | co. LIMITED 
| | ‘chettes, annonçant l'approche d'une Machinistes Spécialité de produits français 
Mercredi 13 décembre voiture, fit Gétaler en toute hâte les || Fondeurs de cuivre et de fer. Manu- || Commandes par la poste 
112h.15 pm. Radio-journal et intermè- | jeunes glisseurs juste assez pour laisser || facture de machines à moulin à scie | er Te, 26574 
de musical. | passer l'équipage qui avait ralenti sa 10103 - 95e rue Tél. 21861 |; ! 
3h.15 pm. La Fiancée du Commando. |course. LE | ENT SR EEE EEE 
4h30 p.m. Un Homme et son Péché. Imaginez ce que nos oreilles entendi- || Fdmonton Rubber Stamp I] WESTERN TR ANSFER 
5h37 pm. Résumé des nouvelles de lalrent de la part d'une grande Ps à 


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journée. leriant aux parents rassemblés dans la 
‘cuisine faisant face au chemin: “Come 


Ne à ed ion; quick! look at the man with a 
12h15 pm. Radio-journal et intermé- | pipe on the head”. (Vite! venez 
de musical. a 


3h.15 p.m, La Chanson Française 


Jeudi 14 décembre 


D | 


ivoir un homme avec une feuille de 


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ituyau de poële sur la tête), en guise 


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4h30 pm. U nomme et son Péché, cpaneaut The Phillips Typewriter ||| Graines de Foins, Trèfle et Alfafs. 
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5h.00 pm. MALUOF AOHEUS linstant, la voiture était entourée de cu- Dactylotypes Royal, standard, por- : 

5h.37 pm. Résumé des nouvelles de la | “été au Du oouvatént - comprendre ‘tatives. — Réparations et Capital Seed & Poultry 

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12h.15 pm: Radio-journal et intermé- \glais et le français pouvait avoir une | ES ! 

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ilaisser filer l'équipage et, comme le a | Camions spéciaux pour meubles Situé dans le centre des affaires 
‘la chanson, les témoins de cette scène | H et des théâtres 
1 
3 


! Après avoir examiné de près la coif- 


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9h.30 am. Les V: ariétés Françaises.  l«capitale” l'ont eue dans la mémoire ! —————————— 
11h.15 am. Radio-journal et intermè- |longtemps. : | 

de musical. se, 4 J-A. N. ! 
4b.30 pm.” Le ‘Quart d'Heure de 18, . ne | 
. Bonne: Chanson. | 
10h.00 -pim: L'Entrée :des Artistes. 4 Toute guerre finit par où elle aurait : 
DÉCORS =" Gäibert Lessard. :aû commencer: la paix. 
wWatrous, le 28 novembre 1944, : Abhé Barthélemy. 


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MERCREDI 6 DECEMBRE 1944 


La civilisation chrétienne est gravement 
menacée par les agissements communistes 


. L'un des écrivains et des orateurs les dont ils ont été l’objet au cours des 
plüs influents de l'Amérique du Sud,!lâges, sont toujours demeurés fidèles 
Mgr Justavo Franceschi, a déclaré dans |à la langue et à la religion des ancêtres. 
une allocution sur “la Pologne et le] “Les enfants furent attaqués perce 
monde”, à Buenos Ayres, que “le dra-|qu'ils parlaient leur langue en public. 
me de l'histoire se joue actuellement”. [Cette race immortelle fut méprisée par 
“Entre l'humanisme catholiques et |tout je monde; mais dans le prière et 
l'humanisme communiste, pour autant'la souffrance, ils attendaient patiem- 
que chacun des deux demeure in- ment leur heure” 
tact, le conflit durera et c’est le point “Sous l'apparence de défendre un 
cruciai du drame polonais. À l'heure |méême idéal que celui du Common- 
actuelle les deux concepts s'affrontent |wealth Britannique des Nations on 
et il reste À savoir lequel des deux va donne aujourd'hui carte blanche à 
triompher aujourd'hui, dans l'ordte|VURSS. en Tehéco-Slovaquie, en 
temporel”. Yougo-Slavie, en Australie, en Pologne 
Le prélat a rappelé la mission his-|et dans les Balkans, Le gouvernement 
torique de la Pologne et a montré 
comment ce pays se trouve un état 
tampon entre le Luthérianisme ger- 
main et la Russie Orthodoxe. Il a 
rappelé l'histoire de la Pologne, expli- 
quant comment les armées de ce pays 
allaient au combat contre les Turcs 
autrefois en chantant l'Ave Maris Stel- 
la et montrant la façon äont la pauvre 
Pologne à expérimenté toutes les for- 
mes de tyrannie matérielle et morale. 
Mais les Polonais, malgré les vexations 


dance de toutes ces contrées, mais les 
autorités de ces pays devront, au point 
de vue moral et doctrinal, se confor- 


pagande agira assez bien pour faire 
accepter l'absorption de la Pologne par 
la Russie Rouge.” 

Mgr Franceschi poursuit en décla- 
rant que “35 millions de Polonais ca- 
tholiques et de Lithuaniens. (peuple 
en majorité catholique) sont presque 
sacrifiés déjà et vont pratiquement dis- 
paraître sans laisser de trace. De plus, 
on à pu lire dans les journaux les 


—— 


Le ministre … 


(Suite de la page 1) 


maréchal Tito qui est, lui aussi, un 
communiste reconnu; et ces demandes 
couvrent totalement les zones catho- 
liques”. 

Æt l'éminent écrivain de continuer: 
“aussi bien ceux qui prédisent une 


passé, a procuré plus d'hommes que 
lon avait jamais estimé où même es- 
péré, et qui, selon les paroles du mi- 


nistre actuel de la Défense nationale, ! 
à : : nn nouvialle TT Î in io- 
n'a pas échoué, — aurait suffit à ce| guerre sociale et internatio 


:. inale Aéclanchée par 1 inquié s 
stage de la guerre, alors que, d'aprés}, roses . a. ns “au 
les rapports les plus autorisés, la vic- | 7"7?S Touges, RARE RaRE 

/ : ‘leurs prévisions. Je dois aimer les 
toire est certaine, | , . x 
communistes parce qu'ils sont mes frë- 


J'ai étudié le rapport du colonel res rachetés comme moi par Jésus 
Ralston aussi consciencieusemen é| one 
sut qu Christ et enfants du même Père dans 


Possible et avec la plus profonde sin-! : : ; 
les cieux; mais entre leur conception 


cérité. He : 
, u matérialiste de la vie et du monde, 
Je suis demeuré dans les rangs du|péritée d'Héel et de Marx, et l'idéal 
gouvernement et je m'en suis tenu spirituel que le Sauveur a imprimé en 
fermement à la politique à laquelle iel nous et qui a été propagé et préservé 
croyais clairement qu’il s'était ENSasé | par l'Eglise, il ne peut y avoir aucun 


russe respectera, en paroles, l'indépen- | 


mer aux “ordres”. Et d’aïlleurs la pro- | 


demandes de territoire faites par je! 


Le Conadien français 
et la couronne 
britannique 


| 


( 
4 


une province plus qu'à une autre. 
Toujours, je me suis laissé guider 
par l'intérêt: national. Mais il est 
vrai que j'ai fait tout en mon possi- 
ble pour que tous les Canadiens 
comprennent la province de Québec. 
Je veux maintenant rappeler que, 
sans le peuple canadien-français, le 
Canada ne ferait pas partie de l’'em- 
pire britannique aujourd'hui, Si le 
peuple canadien-français avait a- 
dopté la même attitude que celle 
des” treize colonies de langue an- 
glaise au temps de la guerre de l’in- 
dépendance américaine et s'était 
allié à ces colonies, le Canada n'exis- 
terait pas aujourd’hui. C'est là quel- 
que chose que les Canadiens de 
langue anglaise ne doivent pas ou- 
blier, 11 y a plus. Si les Canadiens 
français n'avaient pas résisté par 
les armes aux forces qui marchaient 
sur le pays, le Canada ne serait pas 
aujourd’hui sous la couronne bri- 
tannique.” 
Le très Hon. M. King. 


u 


! 


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} 


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| 
} 


Les Américains quittent 
Dawson Creek 


A 


(l 
Î Edmonton. — Le major général W.- 

W. Foster, commissaire spécial des pro- 

jets de défense du nord-ouest, a déclaré 

que le service commandé du nord-ouest 

| de l'armée des Etats-Unis est en train 

d’évacuer Dawson Creek, C.-B. termi- 

nus du Chemin de fer du nord de l’Al- 

berta. 

La ville du nord a connu un dévelop- | 
pement grâce à l'armée américaine. | 
quand on à commencé la construction | 
de la route de l'Alaska. 


nm anes 


Un chevreuil intéressé 


| 


Moncton. — Des Passagers qui _—. 


“Je n'ai jamais tenté de plaire a |: 


La Survivance 
. THERIEN 


45 ans-de prêtris 


j 


| 


Record établi par un 
avion canadien 


annoncé qu’un bombardier “Mosquito” 
en ‘établi un 
Le 28 novembre dernier les élèves de |de fabrication canadienne a étab 


: tesse transatlan- 
‘j'école Thérien étaient heureux de fêter es Hpinei sé nel Hull ie 
le 45e anniversaire de l'ordination sa. | tique. P 


| tance de 
5 rabpe |nutes pour franchir une dis 
ne de ie ps curé, M. l'abbé | 2.230 nn dabrador à D'Caes 
I 


| iBretagne. : 
| Le matin il y eut grand'messe célébrée : = 
dans l'église paroissiale. 


| 
| 


Lady Astor se retire 

A la séance du soir les paroissiens se PE | 
‘rendirent nombreux afin de manifester Londres. — Lady Astor, la première 
leur affection et leur gratitude à leur femme à’ siéger au Parlement, où, de- 
vénéré pasteur, Unissant leurs aptitudes ipuis vingt-cinq ans, elle représente la 


et leurs talents, les élèves exécutèrent lcirconscription de Sutton, à Plymouth, ; 


les numéros suivants qui furent bien Îne cherchera pas à se faire réélire,.a-t- 
appréciés par l'assistance: on annoncé. ‘ 

1. Orchestre, Therien School Band:| Cette nouvelle a été annoncée le jour 
The Crooked Man; 2. Duo, The Rocking imême. où lady Astor (conservatrice) 
Cradle: Louise Christian-Jéanne Rou- [célébrait son 25e anniversaire à la 
geau; 3, Saynète, Les Trente Deniers: | Chambre des communes. : 


4 Duo, Bicycle Galop: Lilianne Char- 
trand et Aurella Meunier; ; 5. Chant, La La F4 

ie «st Belle Une fédération des 
= 
aviculteurs 


Vie est Belle et My Native Land: 6. 
Récitation, Introïbo: Ghislaine Martin; 

Réunis à Montréal à l'occasion de 
l'exposition éducative des industries 


7. Duo, Click Clack Cuckoo: Lorraine 

Bachoïfer et Henri Groleau, A May 
avicoles du Québec, les délégués des 
différentes branches de cette industrie 


Day Dance: Marie Jeloux et Madeleine 
ont décidé de se grouper en association 


Michaud: 8. Saynète, Les Petites Se- 

meuses; 9. Drill, Hoop Drill; 10. Saynè- 
sous le nom de “Fédération des aiv- 
culteurs autorisés de la province de 


te. Here Comes the Bride (Scène 3); 

111. Duo, Dance of the June Bugs: Jof- 
Québec”. Cette décision a été acceptée 
à l'unanimité, lors d'une assemblée 


Îfre Groleau et Henri Bouchard: 12, 
des couvoirs coopératifs et privés de la 


Récitation, Mumps: Aurella Meunier; 
13. Duo, Marche Militaire de Schubert: 
Marguerite Braconnie; 14. Saynète, 
Here Comes the Bride (Scène 2); 15. 
Duo. Marching fn School: Aurella 
Meunier et Joftre Groleau; 16. Chant, 
Gratitude; Adresse: Lilianne Char- 
trand; Cadeau: Léo Carle. 


M. C.-E. Benoit, du ministère provincial 
de l'agriculture. 

es Élètes æ | Environ FA0g avilculteurs du Québec 
l'école de Thérie n, {9 Signé leur adhésion comme mem- 
bre de la nouvelle organisation. On 
espère que d'ici beu de temps, près 


Progrès des unions 
ouvrières 


en feront partie. 


d'une telle fédération marque un pro- 
grès dans le domaine de l'aviculture 
québécoise, Parmi les avantages qu'elle 
procurera notons l'uniformité qu'elle 
créera dans la qualité et dans les prix 
des produits de l’industrie avicole. Plu- 


Le nombre des membres d'unions ou- 
vrières au Canada accuse une augmen- 
tation de plus de 85 pc. depuis le com- 
mencement de la guerre. C'est ce qui 


Londres. — Le ministère de l'Air a 


province, tenue sous la présidence &æ | 


ns £ . jreconnue. Elle compensera pour l'ou- : 
de 95% des agriculteurs de la province o 


k : err, peut-on croire, ont laissé ta 
On à fait remarquer que la fondation F F ut 


No 3 


ü | ; L'on. 5 
Le communisme, péril grave . .. 
des nôtres. ; : 
“Leurs travaux dans les divers ser- 


(suite de la page 11 ; 
ronne de leur gloire, et de la façon s 
qui.nous est possible partageons-la. au lvices techniques et auxiliaires des ar- 


moins en priant pour eux. Nous au- Imées seraient aussi à mentionner. Si, 
rons de la sorte servi admirablement parmi eux, comme dans tous les grou- 
notre pays, la cause de la civilisation |pements, il en est auxquels on pour- 
chrétienne, et si nous savons entrete- |raient reprocher un manque d'ambi- 
nir en nos âmes des sentiments chré-|tion personnelle et une certaine négli- 
tiens, nous aurons aussi par là bien |gence du fini de leur oeuvre, les autres 
mérité de Notre-Seigneur et Roi, Jésus- |auront mis à l’ordre du jour,notre va- 
Christ, “sachant bien, selon l'apôtre lleur militaire, et pourront après la 
saint Paul, que libre ou obligé, qui- guerre, défendre. hautement, souligné 
conque aura fait le bien, en recevra ide leur courage e& souvent de leur 
la récompense du Seigneur”. sang, le nom catholique et canadien- 
Le courage des nôtres français”. 

“Des Canadiens français, j'en ai ren- | Le cardinal a demandé aux chrétiens 
contré partout, parfois perdus et igno- Îde prier chaque jour “pour que Dieu 
irés, souvent un peu timides, mais di- accorde la victoire à nos armes, avec 
gnes d'éloges et se couvrant de gloire June paix fondée sur la charité et la 
même dans les postes les plus obscurs. | justice, parce que cette paix sera la 
“Leur courage d’abord est à signaler. |seule durable.” 

(Plusieurs officiers de rang élevé m'’en 
6nt témoigné. Des assertions précises 
et publiques en ont déjà été exprimées. : 
Personne n’a pu les contredire. On n'a, | 
pour s’en convaincre, qu'à entendre les 
lrécits de la tentative de Dieppe, de La maison Eaton célébre, cette se- 


ÉUS epole Que le no ea au éraciret de naissan- 


à constituer un fer de lance entre les 


troupes britanniques et celle des Etats- ‘ 
Unis, lors du débarquement en France 
let aux avant-postes de Caen. Un ba- 


taché aux troupes 


l 
{ 


Un 75e anniversaire 


Fondée à Toronto en 1869, par Ti- 
mothée Eaton, un néo-canadien venu 
du nord de l'Irlande, elle eut d’humbles 
débuts. C'était une petite boutique qui 


: … vendait, comme bien d'autres, les ob- 
ne SUP Cr ApATHRRES, Partout ges traite jets les plus ordinaires de lingerie, Elle 
(de _bravoure héroïques pourarient ue aie rien qui pouvait attirer parti- 
FieS Bou Donne , …, ‘culièrement l'attention; les grandes vi- 

En Sicile, en Iatlie, au front de l'ou- trines n’existaient pas. 


» à été même. Ô ; : 
…. He < ns È Mais son fondateur avait pensé à 
; j: : # : os quelque chose de mieux et de nouveau: 
que r'ignorent point certains comman- 


le prix des marchandises était fixe et 
[dants quand ils ont un coup décisif à eue te : RiRe 


ccomplir, Le 22e Royal Révi + affiché ouvertement: leur qualité de- 
at PRE us PR eo  vait satisfaire les clients, sans quoi l'ar- 
tinue sa gloire, L'audace enjouée des 


: : igent versé leur était rendu. 

laviateurs de lAlouette est maintenant | C'est sur ces principes que le fonda- 
teur de 1a maison Eaton développa son 
commerce, et il vit d’autres institutions 
jCommerciales les adopter à leur tour 

SR ace — pour leur propre compte. 
La Suisse et les hostilités La maison Eaton n'a cessé de progres- 
PRET ‘ser. Flle vend aujourd'hui à peu près 
Londres. — La radio helvétique a dit tous les objets que les clients peuvent 
que le conseiller fédéral Karl Kobelt, désirer. Elle à des succürsales dans tou- 
chef du département militaire, a décla- 


itaillon canadien at 
américaines a été proclamé le bataillon 


1 
ü 


bli dans lequel les nécessités de la: 


sans D Cette politique était 18 point de contect”. ue 
ne Ë a mercredi dernier, He Poursuivant son allocution au “théa. a. ee : A à 
Jusqu& mercredi soir. Je ne pouvais à qu Président Alvear”, Mgr Fran- "70500 Ont eu une réception inat- 


changer ma décision réfléchie en quel- | tendue. Comme l'avion allait toucher le 


ceschi a dit crai perse À 
ques minutes. |de A dé pie jS0l. un chevreuil d'un beau poil Iuisant 
La conscription, M. le président, peut satellites de la Russie.” arriva Sur la piste et se mit à observer 
être justifiée dans des moments de! “Comment, humainement parlant, FAPOAE Après s'être assuré que tout 
crise nationale et lorsqu'il s'agit de dé- pourrait-on résister à une telle puis- se Passait bien, le chevreuil Po 

Î 


fenûre son pays, c'est ce que j'ai dit sance? Quelle nation la combattra et 1°" 565 PAS et rentra dans la forêt, 
i 


lors du débat sur le biil 80 en 1942, |combien paiera cher l’agresseur éven- 
Rs A 


Elie aurait pu être justifiée à certaines tuel? Je ne suis pas pessimiste, mes- 

périodes de la présente guerre lorsque | sieurs, je suis convaincu que Jd'Eglise | En terminant, le prélat argentin a! 
nous étions à eux doigts d'une défaite lest immortelle et qu'une nouvelle chré- [rappelé les mots que Pie XII adressait 
Presque certaine. Elle aurait pu avoir ltienté peut surgir, non une nouvelle | récemment aux troupes polonaises pe 
sa raison d'être si, au lieu d’un brillant lreligion, mais une nouvelle forme tem- juillet: “Nous esnérais que tous ceux | 
succès, le joûr “J" avait été une porelle d'organisation des sociétés chré-|qui conservent dans leur coeur el 
cuisante catastrophe. Mais ces jours ‘tiennes: mais jusqu'à ce qu'on puisse étincelle de véritable sentiment humain 
sont maintenant passés. Nous n'avons lrérliser cet ordre nouveau, qu'est-ce jet chrétien voudront revendiquer our | 
pas le droit de déchirer en deux ce qui va arriver? Ces semaines-ci, ‘ à 

c'est le drame capital deile monde 


| ces | la Pologne la place qui lui est d 
P&ÿS au point où Ia guerre en est ; jours-ci, à : ne 


selon les principes de la] 
rendue, ‘histoir: : : » vue 6 
l'histoire qui se joue”. justice et d’une paix véritable”. 


Notre bel assoriiment de bijoux a été 
fabriqué Spécialement par des artistes 
afin de servir comme Cadeaux de Noël 


Des montres 
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Réparations de montres—Ici, vous n'atte 


ndez pas pour répa- 
rations de montres. Emp oi ae 


Voyez-les pour estimé. 


ressort des chiffres publiés dans le 33e é dans un discours, 
annuaire du ministère du Travail sur 


l'organisation ouvrière au Canada. 


sieurs autres questions relatives à cetteir 


ee) 


fs EATON'S Seventy-fifth birthday! 


Presidents of 
The T. EATON CO. Limited 
1869 - 1944 : 


ps > 


December &th, 1 869. + «+ Timothy Eaton, young gew Canadian from the North of 
lreland opens dry goods shop at south-west corner of Yonge and Queen Streets, Toronto. Insigait- 
icent little place. Nothing unusual about stock of velvets, dress materials, jackets, bonnets, No 
window dressing. But before the day's out, Toronto knows something unique's been started. 
CNE PRICE ONLY ..… PRICES IN PLAIN FIGURES. + + GOODS SATISFACTORY OR MONEŸ : 
-REFUNDED — it's dream-stuff to these Mid-Victorian shoppers in their tigbt gloves and many petti- 
Cats. They're accustomed to having to put up with an unsatisiactory purchase, Accustomed to 

. prices in code and the devious practice of “dickering® Accustomed to the shock of quarterly bill: 
after three months of blind Shopping. Timothy Eaton's bid for business bas all the drematic elements 
of surprise, daring and fine human relationships. Here’s a merchant who puts himself on the side o' 
the customer . .… it's the passing from old to modern times in Torunto store-keeping, 


TIMOTUY EATON (1869- 
Founder 


1907) 


© Timothy Eaton understood people. lt was his happy destiny 10 serve 
succeeding rmultitudes, He lived to see his small dry goods business spread 
our and inferwoven with alt the Primary human interesrs of food, clothing. 
home-making, recreation, employment and industry. He saw others adopt 
his institution of shorter hours and weekly halj-holiday for his store 
workers. He was called the father of the Early Closing Movement . .…. 
Eaton presidents whove followed after him have held fase to his business 
and humanitarian principles. | 


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SIR JOHN C. EATON (1907-1922) 
Son of the Founder 


3 


” 


December &th, 1944 e ++ Canada and EATON'S have grown up together. For à 

S e to the community. Across the Dominion, from the Atlantic to 
supply and service, We record proudly that of the 32,000 men 
and women employed in these Stores, Factories, Mait Order and Distributing Warehouses, 5170 
have served or are still serving in the Navy, Army and Air Force. 


RV. ÆATON (1927-19 
Nep of the Founié 
< + AA 


® Seventy-five years of serving the public in one of the moss favoured lands 
on the face of the globe! Serving through peace and wars, through ?ros- 
perity and depressions. EA TONS grests the war-scarred future with à 


sense 0} high opportunity and mighty responsibility. 


| #T.EATON Ca